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Hausse des prix des fruits et légumes en Algérie

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  • Hausse des prix des fruits et légumes en Algérie

    On l’a dit et redit que le niveau de vie est élevé en Algérie, eu égard aux niveaux de salaires.
    Une étude sur les salaires est récemment publiée et elle montre la faiblesse des revenus de l’ordre de 15 000 DA 150 (Euros). Regardez le niveau des prix des légumes (sans parler de celui de la viande) :

    --------------------
    Silence, on augmente ! Les prix des fruits et légumes ont flambé, ces derniers jours. Alors que les petites et moyennes bourses s’attendaient à ce que la fièvre autour des fruits et légumes baisse une fois les fêtes terminées, les prix, eux, ne cessent de grimper. Dans les marchés de la capitale, la mercuriale affiche des tarifs qui donnent le tournis. Les petits pois coûtent 130 DA. Le prix des haricots verts oscille entre 160 et 200 DA alors que celui des carottes a bondi à 40 DA.

    Les autres produits jouent également les « grosses légumes ». Les navets sont à 50 DA, les tomates à 60 DA, les pommes de terre à 35 DA, le piment vert à 160 DA et les fenouils à 60 DA. De quoi provoquer une syncope aux ménagères. Même la courgette, pourtant abondante et accessible il y a encore peu de temps, est devenue inaccessible. Elle fait près de 100 DA le kilo ! « Même si j’étais milliardaire, je n’achèterais pas les haricots à 200 DA ou la courgette à 100 DA », confie un quadragénaire près des étals du marché de Ali Melah d’Alger. Quelles sont les raisons de cette flambée persistante malgré une disponibilité des produits ? Les marchands rejettent la faute sur les grossistes qui vendent trop cher leurs produits. « Les prix exercés aujourd’hui sont plus chers que ceux de Ramadhan. Les grossistes nous ont expliqué que la production n’est pas très importante à cause du gel », affirme un vendeur du marché Clauzel d’Alger. Et d’ajouter : « Le gel a apparemment détruit toutes les productions. Les légumes n’ont même plus de saveur. » Les prix des fruits ont également connu une hausse. Les pommes et les poires atteignent les 120 DA pour cause de « contre-saison », selon le marchand. « Ce sont des productions nationales, mais ceux-là sont des lots congelés, c’est pour cela qu’elles sont aussi chères », explique-t-il. Les fruits de saison, comme l’orange, coûtent entre 30 DA et 60 DA. Les marchands mettent cela sur le compte de la « qualité ». Les acheteurs, eux, ne se posent pas trop de questions. « Tout a augmenté. Nous sommes bien obligés de faire avec », lâche un vieux, avec un air blasé. Au ministère du Commerce, on s’en lave les mains. « Le ministère du Commerce ne fixe pas les prix. Nous agissons uniquement pour contrôler la qualité. Notre mission s’arrête à la protection des consommateurs », dit l’un des responsables du département du commerce. Du côté du département de l’agriculture, l’on nous explique que la majorité des fruits et légumes sont de contre-saison. « Dans la mesure où ces produits ne sont pas de saison, les producteurs ont des charges plus importantes qui se répercutent sur les prix », dit une source au ministère de l’Agriculture. Les agricultures vivent actuellement ce qu’ils appellent, dans leur jargon, « la période de soudure ». « La période d’hiver est toujours difficile. Quand il pleut beaucoup, l’on trouve des difficultés à atteindre les champs. Les stocks de la récolte printemps-été sont supposés dans ces cas là couvrir les besoins. La spéculation aidant aussi, l’on assiste à une flambée des prix », indique notre source. Paradoxalement, l’Algérie a enregistré, cette année, une production record de légumes. « Nous avons actuellement un excédent de 500 000 t de pommes de terre. Les grossistes la vendent à 15 DA/kilo, mais elle est cédée dans les marchés à 30 DA ou 35 DA. Tout cela est dû aux différents intermédiaires et à la spéculation », soutient le responsable du département de l’agriculture. Même topo pour les tomates : alors qu’elles sont cédées, selon la même source, à 15 DA dans les marchés d’Oum El Bouaghi, on les trouve à 60 DA dans le marché Clauzel...


    Source : El Watan
    Dernière modification par Adhrhar, 24 janvier 2006, 15h07.
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    Salam

    On l’a dit et redit que le niveau de vie est élevé en Algérie,
    Ce n'est pas le niveau de vie qui est élevé c'est le coût de la vie qui est élevé.

    Mais il y-a un truc que je comprends pas quand c'était l'économie socialiste sa ne marché pas et maintenant que c'est l'économie de marché cela ne marche toujours pas (sans mauvais jeux de mot).

    Moi je pense que pour certains produits c'est un probléme de production (Hors pomme de terre d'aprés l'article).
    Dernière modification par menara, 24 janvier 2006, 15h30.

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    • #3
      Si on revient á la source, sait-on combien de terres agricoles sont exploitées en ALgérie ? Quelles sont les principales zones de production ?
      Quelles sont les productions manquantes que l'on pourrait créer ?(serres)

      Si on réflechis á la situation, il y a des choses qui clochent : L'Algérie était le grenier de la France mais depuis , quel que soit le gvnmt en place c'est un peu le déficit de ce coté lá ?

      Si on regarde les pays voisin, il y a bcp de projets mis en place et qui on donné des resultats. Quelle est la situation en Algérie ?

      Mais bon qui veut être Fellah aujourd'hui ? Travailler la terre c'est la Hchouma(la honte), mais n'oubliont pas que c'est la terre qui nous nourrit.

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      • #4
        la hausse des prix des fruits et legumes a de tout temps constitué dans notre pays un probléme epineux à plusieurs dimensions.......les différents facteurs ou agents à savoir les cultivateur,les groristes se rejettent la résponsabilité quant à la détermination de leur prix mais en fin de compte c'est le pauvre citoyen qui paye les pots cassés......

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        • #5
          Salam

          Mais bon qui veut être Fellah aujourd'hui ? Travailler la terre c'est la Hchouma(la honte), mais n'oubliont pas que c'est la terre qui nous nourrit.
          Il faut vraiment être dérangé serieusement pour dire que travailler la terre c'est Hchouma.

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          • #6
            je te rassure c'est pas moi qui l'ai dit..............

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            • #7
              oui elle a raison Hellas de dires ce que les autres pensent tous bas

              Comme en France l agriculteur a toujours ete méprisé par le reste de la population ,on le dit pas assez !
              pour la hausse des prix il faudrait un lissage par une industrialisation de
              l agriculture comme au Maroc ou l Espagne pour eviter des hausses spectaculaires.

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              • #8
                Ce n’est pas une question d’offre et de demande ?

                Ce n’est pas une question d’offre et de demande ?

                L’agriculture algérienne à été longtemps freinée dans son développement par l’étatisation poussée avec les domaines autogéres (plutôt mal gérés), les CAPCS, les souk el fellah, la fixation des prix des produits agricoles et des entrants, …
                Peut être que des spéculateurs se beurrent entre le producteur et le consommateur ?
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

                Commentaire


                • #9
                  je te rassure c'est pas moi qui l'ai dit..............
                  Oui bien sûr chere Hellas je l'avais compris.


                  Comme en France l agriculteur a toujours ete méprisé par le reste de la population ,on le dit pas assez !
                  pour la hausse des prix il faudrait un lissage par une industrialisation de
                  l agriculture comme au Maroc ou l Espagne pour eviter des hausses spectaculaires.
                  Oui justement car au Maroc le profession d'agriculteur et synonime d'entrepreneur, donc c'est plutôt une profession valorisante.

                  Surtout quand on vois les bénéfices qui en résultent

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                  • #10
                    ''travailler la terre , c'est la hchouma '' ......et ben mon vieux !!! Comme a dit Menara, faut être tordu du moukh pour penser ça ?


                    Ramasser zebala des riches ou faire lgarçonna ou tamponner des papiers ou porter une casquette et siffler ou même medecin ou avocat....je vois pas en quoi c'est mieux qu''être exploitant agricole ......?????

                    Combien d'algeriens de 50 ans se verraient bien premier distributeur de tomates et pommes de terres dans un canton entier où même dans une ville moyenne ??? Un grand nombre asssurement en seraient fiers et en plus compte tenu de la situation du marché , très probablement bien plus riche que bon nombre de Medecins et Enseignants

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                    • #11
                      A mon avis, cette flambée de prix est due tout simplement à "l'absence d'une politique de prix en Algérie"!!! En plus, il faut bien le dire et le redire!, le marché informel paralyse l'économie algérienne.
                      Vous savez, l'économie algérienne défie toutes les lois économiques! les prix qui sont censés être formés par le jeu de l'offre et la demande, se fixent de façon...(je ne sais comment la qualifier)..
                      exe: l'été 2005, il y avait une surproduction des pommes, mais les prix étaient très élevés: 70Da le Kilo. Les agriculteurs se pleiniaient de la situation, leurs pommes pourissaient. les grossistes les achetaient à 5 da/ kilo et les revendaient à 70 Da!!
                      Bref, beaucoup d'efforts sont à fournir dans ce domaine!
                      Passi passi werrana dipassi!

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                      • #12
                        je connais un agriculteur au maroc propriétaire d'une ferme de 15 ha d'agrumes, en 10 ans de travail le bonhomme se trouve avec 2 milliards de centimes bloqués en banque... qui dit que l'agriculture c'est hchouma, c'est de l'or pour ceux qui savent s'en occuper.

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                        • #13
                          La hausse des prix des fruits et légumes est d'autant plus surprenante que le ministre de l'agriculture avait suggéré avant le ramadhan que les prix ne pouvaient que se stabiliser à court et à moyen termes grâce à la chute de la spéculation et la suppression des intermédiaires superflus.

                          Mais à l'évidence, les promesses de nos ministres n'engagent que ceux qui veulent bien y croire...


                          - merci pour l'info.

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                          • #14
                            Salam l'économiste

                            l'été 2005, il y avait une surproduction des pommes, mais les prix étaient très élevés: 70Da le Kilo. Les agriculteurs se pleiniaient de la situation, leurs pommes pourissaient. les grossistes les achetaient à 5 da/ kilo et les revendaient à 70 Da!!
                            Mais existe t'il une concurrence entre grossites pour tirer les prix à la baisse ???

                            Et pourquoi plusieurs marchands ne pouraient ils pas s'associer entre eux pour se fournir directement chez les agriculteurs pour court-circuiter les grossistes ???

                            L'état peut il controler ce que les grossistes achetent et vendent et à quel prix ???

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