Décidément, Casablanca voit grand pour sa corniche. Après avoir évoqué dans notre édition du16/11/2009, la réalisation du projet de Marina, nous avons voulu faire le point sur trois autres projets ambitieux qui vont transformer à terme la corniche de la capitale économique du Royaume : le Morocco’Mall, l’Anfaplace Living Resort, et le nouveau parc Sindibad.
Le Morocco’Mall : un investissement de 2 milliards de Dirhams
Si vous êtes allés récemment sur la Corniche, vous n’avez pas pu manquer les travaux gigantesques qui se déroulent sur Ain Diab, chantier qui rentre dans sa phase finale puisque le calendrier prévoit une livraison pour cette année.
Les deux investisseurs marocains de la mode et de la franchise - Salwa Idrissi Akhannouch (Groupe Askal) et Emad Eldin Abdalla (Nesk Investment), réunis pour l’occasion au sein d’une Holding (Al Amine d’Investissement Immobilier) – n’ont pas caché leur volonté de faire du Morocco’Mall le lieu de la détente et des loisirs de Casablanca. Les enseignes qui se sont arrachées les emplacements (Zara, Mango, Massimo Dutti, La Senza, Stradivarius, Promod…) feront de ce lieu le nouveau temple de la consommation, pour la joie des fans de shopping.
Sont également prévus un cinéma 3D avec une salle de 400 places, un Aquapark, un Kids Park, un jardin bio, une patinoire pouvant accueillir des compétitions et des exhibitions artistiques et enfin un hypermarché ainsi qu’une terrasse abritant une quarantaine de restaurants. Le Méga Mall de Rabat risque de ne pas s’en remettre !
Enfin, question accessibilité, tout à été prévu : un parking souterrain de 5.000 places, des voies de circulation pour les transports en commun, des stations de taxis ainsi que des navettes spéciales à partir des terminaux de bus…
L’Anfaplace Living Resort : « un noyau commercial et touristique dynamique »
Gagné sur la plage et l’océan, ce gigantesque projet, qui s’étend sur 9,3 ha et qui a nécessité un investissement de quelque 2,7 milliards de Dirhams- devrait être terminé pour décembre 2010 et inauguré en février 2011. Aux commandes, Inveravant, un groupe espagnol, prévoit la réalisation d’un hôtel 5 étoiles qui comprendra 234 chambres de luxe, une salle de congrès et un auditorium. L’ensemble du complexe est conçu sur trois niveaux : Anfaplace Living Center (logements, résidences touristiques), Anfaplace Busines Center (bureaux) et Anfaplace Shopping Center (centre commercial).
Par ailleurs, la société française Carrefour a obtenu, en juillet 2009, un contrat de location pour s’intégrer au projet, et y installer un supermarché d’une superficie de 3.400 m². Faire les courses en regardant les vagues…Anfaplace, un nouveau Dubaï ?
Sindibad : bien plus qu’un parc d’attraction
Sindibad, parc d’attraction à l’abandon situé face à la corniche, a trouvé son repreneur. Il s’agit du consortium « Groupe Alliance Développement Immobilier, Somed, Actif Invest, Palmeraie Développement et Compagnie des Alpes », une alliance franco-marocaine constituée pour l’occasion.
D’un coût prévisionnel de 2,5 milliards de Dirhams, le nouveau Sindibad s’étalera sur 70 ha et comprendra un parc d’attractions d’une capacité de 30.000 visiteurs, un parc animalier, un parc archéologique, un parc écologique et une forêt récréative. Une partie résidentielle et un espace pour les activités tertiaires (commerce et services) sont également prévus. L’ensemble des travaux devraient prendre près de 4 années.
L’appellation de ce futur parc serait «Sindibad by Walibi», en référence aux services de la Compagnie des Alpes, un opérateur français reconnu dans l’univers du parc de loisirs avec comme références les parcs Astérix et Walibi.
Côté tarifs, les promoteurs annoncent une entrée symbolique de 10 Dirhams et des attractions payables à l’unité. La forêt récréative, quant à elle, sera gratuite.
Une interrogation subsiste…
A l’instar des autres régions du Maroc, les investisseurs privés parient sur Casablanca, cette ville de 4 millions d’habitants qui souffre du manque d’offres dans le domaine des loisirs et des boutiques.
Avec ces 3 projets qui totalisent pas moins de 7,7 milliards de dirhams d’investissements, Casablanca tente de rattraper son retard. Mais malgré les belles présentations à la presse, et les discours soignés des responsables marketing, les investisseurs n’ont toujours pas levé le voile sur l’impact environnemental. Ces projets, si près du littoral, ont-ils fait l’objet d’études permettant de prévenir d’éventuelles conséquences sur l’écosystème ?
lepetitjournal
Le Morocco’Mall : un investissement de 2 milliards de Dirhams
Si vous êtes allés récemment sur la Corniche, vous n’avez pas pu manquer les travaux gigantesques qui se déroulent sur Ain Diab, chantier qui rentre dans sa phase finale puisque le calendrier prévoit une livraison pour cette année.
Les deux investisseurs marocains de la mode et de la franchise - Salwa Idrissi Akhannouch (Groupe Askal) et Emad Eldin Abdalla (Nesk Investment), réunis pour l’occasion au sein d’une Holding (Al Amine d’Investissement Immobilier) – n’ont pas caché leur volonté de faire du Morocco’Mall le lieu de la détente et des loisirs de Casablanca. Les enseignes qui se sont arrachées les emplacements (Zara, Mango, Massimo Dutti, La Senza, Stradivarius, Promod…) feront de ce lieu le nouveau temple de la consommation, pour la joie des fans de shopping.
Sont également prévus un cinéma 3D avec une salle de 400 places, un Aquapark, un Kids Park, un jardin bio, une patinoire pouvant accueillir des compétitions et des exhibitions artistiques et enfin un hypermarché ainsi qu’une terrasse abritant une quarantaine de restaurants. Le Méga Mall de Rabat risque de ne pas s’en remettre !
Enfin, question accessibilité, tout à été prévu : un parking souterrain de 5.000 places, des voies de circulation pour les transports en commun, des stations de taxis ainsi que des navettes spéciales à partir des terminaux de bus…
L’Anfaplace Living Resort : « un noyau commercial et touristique dynamique »
Gagné sur la plage et l’océan, ce gigantesque projet, qui s’étend sur 9,3 ha et qui a nécessité un investissement de quelque 2,7 milliards de Dirhams- devrait être terminé pour décembre 2010 et inauguré en février 2011. Aux commandes, Inveravant, un groupe espagnol, prévoit la réalisation d’un hôtel 5 étoiles qui comprendra 234 chambres de luxe, une salle de congrès et un auditorium. L’ensemble du complexe est conçu sur trois niveaux : Anfaplace Living Center (logements, résidences touristiques), Anfaplace Busines Center (bureaux) et Anfaplace Shopping Center (centre commercial).
Par ailleurs, la société française Carrefour a obtenu, en juillet 2009, un contrat de location pour s’intégrer au projet, et y installer un supermarché d’une superficie de 3.400 m². Faire les courses en regardant les vagues…Anfaplace, un nouveau Dubaï ?
Sindibad : bien plus qu’un parc d’attraction
Sindibad, parc d’attraction à l’abandon situé face à la corniche, a trouvé son repreneur. Il s’agit du consortium « Groupe Alliance Développement Immobilier, Somed, Actif Invest, Palmeraie Développement et Compagnie des Alpes », une alliance franco-marocaine constituée pour l’occasion.
D’un coût prévisionnel de 2,5 milliards de Dirhams, le nouveau Sindibad s’étalera sur 70 ha et comprendra un parc d’attractions d’une capacité de 30.000 visiteurs, un parc animalier, un parc archéologique, un parc écologique et une forêt récréative. Une partie résidentielle et un espace pour les activités tertiaires (commerce et services) sont également prévus. L’ensemble des travaux devraient prendre près de 4 années.
L’appellation de ce futur parc serait «Sindibad by Walibi», en référence aux services de la Compagnie des Alpes, un opérateur français reconnu dans l’univers du parc de loisirs avec comme références les parcs Astérix et Walibi.
Côté tarifs, les promoteurs annoncent une entrée symbolique de 10 Dirhams et des attractions payables à l’unité. La forêt récréative, quant à elle, sera gratuite.
Une interrogation subsiste…
A l’instar des autres régions du Maroc, les investisseurs privés parient sur Casablanca, cette ville de 4 millions d’habitants qui souffre du manque d’offres dans le domaine des loisirs et des boutiques.
Avec ces 3 projets qui totalisent pas moins de 7,7 milliards de dirhams d’investissements, Casablanca tente de rattraper son retard. Mais malgré les belles présentations à la presse, et les discours soignés des responsables marketing, les investisseurs n’ont toujours pas levé le voile sur l’impact environnemental. Ces projets, si près du littoral, ont-ils fait l’objet d’études permettant de prévenir d’éventuelles conséquences sur l’écosystème ?
lepetitjournal
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