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Une personne manque et ...

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  • Une personne manque et ...

    "Il suffise qu'une personne manque et le monde est dépeuplé".
    Qui a dit cette phrase?
    Est ce Lamartine?
    Dernière modification par Zoubir8, 24 janvier 2006, 19h43.

  • #2
    Affirmatif ....

    c'est parlant non... et tellement vrai.
    Qui peut le plus peut le moins

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    • #3
      Donc tu confirmes. Ah, ce mouvement des Romantiques.

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      • #4
        Oui... ça me rend jaloux de n'avoir pas cette même force dans les mots !!
        Qui peut le plus peut le moins

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        • #5
          Oh, mais je crois que ce sont des gens exceptionnels. A moins qu'ils aient muri leurs phrases.
          Dans ce cas, cela vaut le coup de ciseler ses phrases.

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          • #6
            Le complement qui fait l´union

            Il suffit que la mére manque, pour que la terre devient désertée
            Il suffit que le pére manque, pour que la maison sera brulée

            Il suffit que l´amour manque, pour que la haine devient reine de l´humanité
            Il suffit que la justice manque, pour que l´etre perd sa dignité

            Il suffit que LUI manque pour qu´ELLE devient juste un etre à moitié

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            • #7
              Trés joli et ô combien vrai.

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              • #8
                Qui aurait des informations sur les conditions qui ont fait que Lamrtine a pronocé cette phrase.

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                • #9
                  Je n'en connais pas les conditions exactes, mais elle apparait dans son poème "l'isolement" qui fait partie de son premier recueil poétique : "Méditations Poétiques" datant de 1820.

                  voilà:
                  Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
                  Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
                  Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
                  Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

                  Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
                  Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
                  Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
                  Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

                  Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
                  Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
                  Et le char vaporeux de la reine des ombres
                  Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

                  Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
                  Un son religieux se répand dans les airs :
                  Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
                  Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

                  Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
                  N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;
                  Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
                  Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

                  De colline en colline en vain portant ma vue,
                  Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
                  Je parcours tous les points de l'immense étendue,
                  Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

                  Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
                  Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
                  Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
                  Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

                  Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
                  D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
                  En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
                  Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

                  Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
                  Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
                  Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;
                  Je ne demande rien à l'immense univers.

                  Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
                  Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
                  Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
                  Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

                  Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
                  Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
                  Et ce bien idéal que toute âme désire,
                  Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

                  Que ne puîs-je, porté sur le char de l'Aurore,
                  Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
                  Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
                  Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

                  Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,
                  Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
                  Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
                  Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !
                  Qui peut le plus peut le moins

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                  • #10
                    Karben

                    Je repense à ta phrase:

                    Oui... ça me rend jaloux de n'avoir pas cette même force dans les mots !!

                    Est ce que tu ecris? Si oui comment tu fais? On m'a dit qu'il faut écrire au kilomètres pui seulement aprés ciseler ses phrases.

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                    • #11
                      Oui j'écris
                      et c'est vrai qu'il faut beaucoup écrire ... et encore plus lire pour trancher les genre, le vocabulaire, les mots justes forts et qui résonnent....

                      mais retravailler ses phrases je ne sais pas...se relire certainement...

                      de toute façons selon l'inspiration , je trouve que tu tapes plus ou moins juste et que tu es plus ou moins incisif... mais retravailler, non je ne le fais pas, car je n'ai plus la même "gnac" si je le fais, et plus le même élan...

                      mais bon je pense que c'est pas une règle, c'est sans doute propre à chacun.
                      Qui peut le plus peut le moins

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                      • #12
                        "Il suffise qu'une personne manque et le monde est dépeuplé".

                        il suffit q'une personne manque et le monde est surpeuplé :22:
                        " Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. "
                        Proverbe Chinois

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                        • #13
                          zlabiya

                          il suffit q'une personne manque et le monde est surpeuplé
                          Tu veux dire "un de perdu, dix de retrouver"

                          Commentaire


                          • #14
                            maroc50

                            non je faisai référence au baby boom
                            même s'il y a des orts, on a un don de fécondité incroyable
                            " Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. "
                            Proverbe Chinois

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                            • #15
                              Quand une personne manque, c'est trop déprimant. Surtout quand on s'y est habitué.

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