Conditions de vie des réfugiés sahrawi : Une Ong américaine épingle l’Algérie
12-01-2010
Par Birame FAYE
«L’Algérie a abdiqué de ses responsabilités, vis-à-vis des populations des camps de Tindouf présentes pourtant dans son propre territoire, qui découlent de ses obligations et de ses engagements en vertu de la convention de 1951 relative au statut de Réfugié et son Protocole de 1967.» Ainsi condamne un rapport intitulé Stonewalling on refugiee Rights : Algéria and the sahrawi, publié par l’Ong américaine Us committee for refugiees and immigrants (Uscri).
Passant en revue les nombreux manquements du gouvernement algérien, le rapport accuse Alger d’avoir surtout fermé les yeux sur les violations des droits des réfugiés sahrawi, notamment l’entrave à la liberté du mouvement. Au-delà des contrôles stricts, Uscri dénonce ainsi l’existence d’un permis de circuler appelé «Ordre de mission» ou d’un «permis collectif» signé par les autorités algériennes et le Polisario. Des documents dont les procédures d’obtention, d’après des investigations, restent nébuleuses. Le rapport révèle «qu’il est pratiquement impossible pour les personnes issues des camps qui arrivent à décrocher un permis de sortie, de travailler légalement en Algérie», sans oublier le détournement de l’aide humanitaire, les détentions arbitraires.
L’Uscri précise avoir tenté en vain d’entrer en contact avec le directeur des Droits de l’Homme au ministère algérien des Affaires étrangères.
lequotidien
12-01-2010
Par Birame FAYE
«L’Algérie a abdiqué de ses responsabilités, vis-à-vis des populations des camps de Tindouf présentes pourtant dans son propre territoire, qui découlent de ses obligations et de ses engagements en vertu de la convention de 1951 relative au statut de Réfugié et son Protocole de 1967.» Ainsi condamne un rapport intitulé Stonewalling on refugiee Rights : Algéria and the sahrawi, publié par l’Ong américaine Us committee for refugiees and immigrants (Uscri).
Passant en revue les nombreux manquements du gouvernement algérien, le rapport accuse Alger d’avoir surtout fermé les yeux sur les violations des droits des réfugiés sahrawi, notamment l’entrave à la liberté du mouvement. Au-delà des contrôles stricts, Uscri dénonce ainsi l’existence d’un permis de circuler appelé «Ordre de mission» ou d’un «permis collectif» signé par les autorités algériennes et le Polisario. Des documents dont les procédures d’obtention, d’après des investigations, restent nébuleuses. Le rapport révèle «qu’il est pratiquement impossible pour les personnes issues des camps qui arrivent à décrocher un permis de sortie, de travailler légalement en Algérie», sans oublier le détournement de l’aide humanitaire, les détentions arbitraires.
L’Uscri précise avoir tenté en vain d’entrer en contact avec le directeur des Droits de l’Homme au ministère algérien des Affaires étrangères.
lequotidien
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