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Les responsables des droits de l'homme de l'ONU ont fait part de leur inquiétude face au racisme dirigé contre les migrants en Italie, après les affrontements entre immigrés clandestins et habitants en Calabre.
Des centaines d'Africains travaillant dans les champs ont fui la ville de Rosarno, après deux jours de violences qui ont fait des dizaines de blessés.
Cette violence est "extrêmement inquiétante car elle révèle des problèmes graves et très profondément implantés de racisme contre ces migrants", déclarent dans un communiqué Jorge Bustamante, rapporteur spécial de l'ONU pour les droits des migrants, et Githu Muigai, rapporteur spécial pour le racisme et l'intolérance.
De son côté, le ministère égyptien des Affaires étrangères a exhorté Rome à protéger migrants et minorités contre une discrimination très répandue. Le dernier épisode en Calabre est "un exemple des diverses sortes de violations que les migrants et les minorités, y compris les arabo-musulmans, subissent en Italie", a déclaré le porte-parole Hossam Zaki évoquant "discrimination, violence et haine".
Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini, qui se trouve en Mauritanie, a estimé que les événements de Rosarno n'avaient "absolument rien à voir avec des motivations religieuses".
Briefant le Sénat sur ces violences, le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni (Ligue du Nord) a précisé que 21 migrants avaient été blessés, dont huit toujours hospitalisés. Ont été blessés également 18 policiers et 14 habitants de la ville. Sept étrangers et trois Italiens ont été arrêtés.
source : AP
Des centaines d'Africains travaillant dans les champs ont fui la ville de Rosarno, après deux jours de violences qui ont fait des dizaines de blessés.
Cette violence est "extrêmement inquiétante car elle révèle des problèmes graves et très profondément implantés de racisme contre ces migrants", déclarent dans un communiqué Jorge Bustamante, rapporteur spécial de l'ONU pour les droits des migrants, et Githu Muigai, rapporteur spécial pour le racisme et l'intolérance.
De son côté, le ministère égyptien des Affaires étrangères a exhorté Rome à protéger migrants et minorités contre une discrimination très répandue. Le dernier épisode en Calabre est "un exemple des diverses sortes de violations que les migrants et les minorités, y compris les arabo-musulmans, subissent en Italie", a déclaré le porte-parole Hossam Zaki évoquant "discrimination, violence et haine".
Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini, qui se trouve en Mauritanie, a estimé que les événements de Rosarno n'avaient "absolument rien à voir avec des motivations religieuses".
Briefant le Sénat sur ces violences, le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni (Ligue du Nord) a précisé que 21 migrants avaient été blessés, dont huit toujours hospitalisés. Ont été blessés également 18 policiers et 14 habitants de la ville. Sept étrangers et trois Italiens ont été arrêtés.
source : AP