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Le Hamas a cherché mardi à calmer les tensions avec Israël et l'Egypte en exhortant les autres factions islamistes armées à cesser de tirer de Gaza des roquettes contre l'Etat juif et en promettant de réagir à la mort d'un soldat égyptien la semaine écoulée à Rafah.
Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement local du mouvement islamiste, a demandé au Djihad islamique et aux Comités de résistance populaires de respecter le cessez-le-feu implicite qui régnait depuis l'intervention dévastatrice de l'armée israélienne dans le territoire, il y a un an.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait promis la veille de "riposter immédiatement et puissamment" à tout nouveau tir de roquettes provenant de la bande de Gaza, qui ont déclenché des raids aériens de représailles meurtriers.
Selon lui, une vingtaine d'obus de mortier et de roquettes ont été tirés de Gaza vers le territoire de l'Etat juif la semaine passée. "Je prends cela très au sérieux. Tout tir contre notre territoire entraînera une riposte immédiate et puissante", a prévenu lundi le chef du gouvernement israélien.
S'exprimant lors d'une réunion de son gouvernement, Ismaïl Haniyeh a invité "les factions palestiniennes à multiplier les réunions afin de renforcer l'accord national et à travailler dans un esprit commun à la protection de notre peuple et de nos intérêts pour contrer toute possible agression israélienne".
Le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en juin 2007 en en chassant les forces fidèles au président palestinien modéré Mahmoud Abbas, cherche aussi à calmer les choses avec l'Egypte, qui filtre étroitement la frontière sud de Gaza, principale soupape de survie pour la population gazaouie soumise à un strict blocus israélien.
Frustré par le refus du Hamas de signer sa proposition de réconciliation avec le Fatah d'Abbas, Le Caire a été irrité par un échange de tirs qui a tué un de ses soldats la semaine dernière à Rafah, où des Palestiniens manifestaient contre un renforcement de l'hermétisme de la frontière égyptienne.
Bien que le Hamas conteste que le tir meurtrier provenait de Gaza, Haniyeh a dit vouloir protéger les relations avec Le Caire et chercher en toute bonne foi à faire la lumière sur l'incident. "Nous menons une enquête pour faire éclater la vérité et prendre les mesures en vue de préserver les relations égypto-palestiniennes", a-t-il dit.
source : Reuters
Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement local du mouvement islamiste, a demandé au Djihad islamique et aux Comités de résistance populaires de respecter le cessez-le-feu implicite qui régnait depuis l'intervention dévastatrice de l'armée israélienne dans le territoire, il y a un an.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait promis la veille de "riposter immédiatement et puissamment" à tout nouveau tir de roquettes provenant de la bande de Gaza, qui ont déclenché des raids aériens de représailles meurtriers.
Selon lui, une vingtaine d'obus de mortier et de roquettes ont été tirés de Gaza vers le territoire de l'Etat juif la semaine passée. "Je prends cela très au sérieux. Tout tir contre notre territoire entraînera une riposte immédiate et puissante", a prévenu lundi le chef du gouvernement israélien.
S'exprimant lors d'une réunion de son gouvernement, Ismaïl Haniyeh a invité "les factions palestiniennes à multiplier les réunions afin de renforcer l'accord national et à travailler dans un esprit commun à la protection de notre peuple et de nos intérêts pour contrer toute possible agression israélienne".
Le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en juin 2007 en en chassant les forces fidèles au président palestinien modéré Mahmoud Abbas, cherche aussi à calmer les choses avec l'Egypte, qui filtre étroitement la frontière sud de Gaza, principale soupape de survie pour la population gazaouie soumise à un strict blocus israélien.
Frustré par le refus du Hamas de signer sa proposition de réconciliation avec le Fatah d'Abbas, Le Caire a été irrité par un échange de tirs qui a tué un de ses soldats la semaine dernière à Rafah, où des Palestiniens manifestaient contre un renforcement de l'hermétisme de la frontière égyptienne.
Bien que le Hamas conteste que le tir meurtrier provenait de Gaza, Haniyeh a dit vouloir protéger les relations avec Le Caire et chercher en toute bonne foi à faire la lumière sur l'incident. "Nous menons une enquête pour faire éclater la vérité et prendre les mesures en vue de préserver les relations égypto-palestiniennes", a-t-il dit.
source : Reuters
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