Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Plusieurs édifices publics et locaux commerciaux saccagés à Tindouf

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Plusieurs édifices publics et locaux commerciaux saccagés à Tindouf

    Plusieurs édifices publics et locaux commerciaux ont été saccagés à Tindouf (1.769 km au sud-ouest d'Alger), lors d'émeutes qui ont éclaté depuis le 18 janvier dernier, pour protester contre le verdict rendu par la justice dans une affaire d'agression perpétrée contre le gardien d'une salle omnisports, jugé clément, rapporte lundi la presse algérienne.

    La ville de Tindouf, écrit le journal El Watan, "une des villes les plus militarisées du territoire à cause de sa proximité des frontières avec le Maroc, a connu depuis le 18 janvier, une série d'émeutes et un nombre indéfini d'interpellations touchant en majorité des jeunes".

    Après le verdict rendu contre le coupable, condamné à un mois de prison ferme et 5.000 dinars d'amendes, la foule s'est rendue au siège de la commune pour exiger la destruction du seul restaurant-bar de la ville. Les agresseurs du gardien étaient en état d'ébriété, ce qui a justifié une telle revendication.

    La mairie, sous la pression, a entamé la destruction d'une clôture érigée autour du débit de boisson, jugée illégale, mais la foule, en colère, a saccagé le restaurant-bar.

    "Depuis le 18 janvier, la ville est le théâtre d'accrochages sporadiques entre jeunes émeutiers et des unités anti-émeutes venues de Béchar et de Saida: lampadaires et enseignes caillassés, pneus brûlés, routes coupées par des amas de pierres", écrit el watan, qui fait également état d'une boulangerie saccagée.

    "Il y a eu à Tindouf un cumul d'injustices et de précarités, beaucoup de chômage, et la patience des jeunes surtout a des limites", estime un élu local, cité par le journal. "Des habitants du centre nous montrent des photographies de jeunes au visage tuméfié, bandages autour de la tête", indique le journal.

    "Des policiers venus des autres wilayas ne connaissent pas la ville et ses habitants. toute personne portant un chèche est candidate à la matraque", indique un témoin, cité par le journal, qui ne fournit pas d'indications sur lenombre des arrestations, ni des blessés.

    MAP

  • #2
    cet article est un peu brouillon et très en désordre
    on ne comprend pas la cause de ces émeutes
    tout est mélangé
    pourquoi ces émeutes?
    à cause d'une agression?
    à cause d'un bar qui vend de l'alcool?
    à cause du chômage et de la déprime des jeunes?
    " Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. "
    Proverbe Chinois

    Commentaire


    • #3
      Zlabiya, ci-après, un article d'El Watan, qui situe l'origine des troubles.

      Après plusieurs jours d’émeutes: Tension persistante à Tindouf

      Au croisement de deux revendications, le pain et la justice, Tindouf, 30 000 habitants, à 2000 km au sud-ouest d’Alger - une des villes les plus militarisées du territoire à cause de sa proximité des frontières avec le Maroc - a connu, depuis mercredi 18 janvier, une série d’émeutes et un nombre indéfini d’interpellations touchant en majorité des jeunes.

      Mercredi 18 janvier, à 11h30, le tribunal de Tindouf rend son verdict concernant la quatrième affaire inscrite. La direction de la jeunesse et des sports (DJS) contre Kamel Haouach, 34 ans, propriétaire de boulangerie, accusé d’avoir tabassé Slimani Hocine, 51 ans, agent de sécurité de la salle omnisports de Tindouf, dans la nuit du 24 décembre 2005. « Hocine, cette nuit, a surpris Kamel et un autre homme dénommé Farès, un employé du restaurent-bar, en train de pisser contre le mur de la salle. » Il était 11h du soir. Vous comprenez qu’il ne pouvait pas ne pas intervenir », raconte S. D., un proche de Hocine qui a requis l’anonymat.

      « Ils lui sont tombés dessus alors qu’un troisième était resté dans le 4x4 qui transportait le groupe. Ils étaient ivres. Hocine a dû se traîner jusqu’à chez lui et n’est arrivé qu’aux environs de 2h du matin », poursuit S. D. Hocine s’en sort avec 15 jours d’arrêt de travail, plusieurs côtes cassées, un visage tuméfié et une dignité blessée. Hocine a pu identifier ses deux agresseurs. La police interpelle, le 25 décembre, Kamel qui aurait, selon des sources locales, des antécédents judiciaires. Le procès-verbal est établi, même si le présumé agresseur continue de nier les faits. La date du procès est fixée pour le 18 janvier. « L’agresseur a demandé une conciliation. Nous avons dit qu’il devait demander pardon d’abord et avouer ensuite devant la justice ; ce qu’il a refusé », indique S. D. Impossible, hier, de contacter l’autre partie.

      Le jour du procès, après avoir traité les trois affaires inscrites, le juge voit débouler dans la salle d’audience une foule nombreuse à l’entame de l’affaire de l’agression de la nuit du 24 décembre. « La famille Slimani est connue et respectée à Tindouf. Hocine a une réputation sans tache ici. Les gens étaient remontés », dit le proche de l’agent de sécurité agressé. La sentence est rendue : un mois de prison ferme et 5000 DA d’amende. Colère de l’assistance. « Et en plus, il y a eu requalification du délit en simple infraction. Inadmissible ! », tonne l’avocat de la DJS. « S’est produit alors une sorte de mélange explosif, entre la colère des gens et leur certitude que la consommation d’alcool est la source du mal. Car même si la décision de justice ne vous plaît pas, il existe des voies de recours », témoigne le chef de cabinet de la wilaya de Tindouf.

      La foule s’est tout de suite déplacée vers le siège de l’APC pour réclamer la destruction de l’unique restaurant - seul restaurant-bar de la ville à la sortie ouest de Tindouf, ouvert depuis deux mois. « Il est vrai que l’APC avait pour projet de lancer un décret de démolition de la clôture protégeant l’établissement. Elle était érigée sur un périmètre que ne possédait pas le patron du restaurant-bar. Mais la décision a traîné. Sous la pression de la foule, le maire a décidé de détruire illico presto la clôture », souligne-t-on à la wilaya. « Il y a deux mois, nous avons interpellé le chef de cabinet lors d’une session de l’APW pour savoir s’il ne s’agissait pas d’un grossier dépôt d’alcool illicite ; on nous a répondu que l’établissement était un restaurant-bar en règle », indique Ayad, élu FLN à l’APC.

      L’après-midi même du 18 janvier, l’Assemblée communale tient une session extraordinaire condamnant l’agression d’un agent de la fonction publique et demandant l’annulation du permis de construire. « Document pourtant en règle », indique-t-on à la wilaya. Les choses se précipitent. Un bulldozer, suivi par une foule en colère, entame la destruction, à 16h, de ladite clôture. « Mais les gens étaient trop en rogne. Ils ont saccagé le restaurant-bar, et c’est de là que tout s’est embrasé », regrette S. D. « La décision de destruction de la clôture était destinée à calmer la population », ajoute un habitant de Tindouf dont le souci, dit-il, est « l’embrasement général d’une ville dont le moindre mouvement est observé par le voisin marocain ».

      Le journal télévisé de la chaîne marocaine Al Maghribiya du 18 janvier évoque, en effet, « des affrontements entre la population de Tindouf et des forces de l’ordre suite à la politique du pouvoir central d’Alger ». « C’est grave qu’on en soit arrivé là. Tindouf est une position stratégique. Ici, on a l’ONU, les camps de réfugiés sahraouis, notre armée. Rien ne doit justifier un tel précédent », appuie un proche de Hocine, l’agent agressé.

      « Cumul d’injustices »

      Du 18 janvier à hier, des accrochages sporadiques entre jeunes émeutiers et des éléments antiémeutes venus de Béchar et Saïda, notamment, meublent les nuits de Tindouf. Lampadaires et enseignes caillassés, pneus brûlés, routes coupées par des amas de pierres. La boulangerie de Kamel Haouech a également été saccagée, ainsi que certains dépôts d’alcool clandestins. « Mon fils a 20 ans et il est au commissariat central depuis mercredi (18 janvier). Il n’a rien fait et a été arrêté la nuit. Chaque après-midi, je lui ramène à manger », déclare une femme en abaya orange habitant le quartier qui connaît le plus d’affrontements, la cité Annasr. « Le jugement rendu dans l’affaire de Hocine Slimani a été la goutte qui a fait déborder le vase.

      Il y a eu à Tindouf un cumul d’injustices et de précarités. Beaucoup de chômage. Et la patience des jeunes surtout a des limites », estime une élue FLN de l’APC. Des habitants du centre-ville nous montrent des photographies de jeunes au visage tuméfié, bandages autour de la tête. « Les policiers venus des autres wilayas ne connaissent pas la ville et ses habitants. Toute personne portant un chèche est candidat à la matraque », disent-ils. A l’hôpital mixte de Tindouf (militaire et civil), le colonel-directeur affirme qu’il n’a enregistré aucune hospitalisation et s’excuse de ne pouvoir donner le chiffre des blessés.

      Hier, la situation semblait calme. Des élus locaux ont fait circuler un document chargeant le wali, l’accusant de fermer les portes à la société civile et exigeant une commission d’enquête du ministère de la Justice autour de l’affaire de l’agression et du restaurant-bar. « Ce document n’est pas signé, je le considère comme non existant », affirme le chef de cabinet de la wilaya. « Nous introduirons un appel dans les prochains jours », indique l’avocat de la DJS. « Avant-hier, l’agresseur a demandé pardon à Hocine devant les chefs des tribus. Nous avons accepté à condition qu’il se repente devant la justice. Nous attendons toujours », informe un membre de la famille Slimani. « Avec ou sans restaurant-bar, il y aura toujours de l’alcool en circulation à Tindouf et toujours autant de mal-vivre », atteste un exploitant agricole local qui peine à faire démarrer son affaire dans les environs de la ville-garnison. « Il y a trop de fer dans l’eau », laisse-t-il suspendu en cours de conversation. Une sentence qui s’applique à l’air tendu de l’ex-ville du Mouggar, le festival commercial de Tindouf interrompu depuis 1975. Date du conflit sahraoui.

      Adlène Meddi - El Watan 23/01/2006

      Commentaire


      • #4
        ambre

        merci pour cet article
        il est plus précis
        donc c'est une histoire d'alcool qui est à l'origine de ses disputes
        et comme il a été cité , même si le bar ne servait pas d'alcool il serait mis en vente au noir
        drogue , alcool
        le chômage n'est pas la seule cause : trop de choses à revoir
        et ça va empirer encore et encore
        on proposera encore de nouvelles mesures mais rien ne sera fait
        ce ne seront que des paroles en l'air
        " Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. "
        Proverbe Chinois

        Commentaire


        • #5
          Comme le dit l'article, la goutte d'eau qui fait débordée le vase......Souvent il suffit de rien du tout pour que toute la colère que les gens enfouissent au plus profond d'eux se déchainent à partir d'un incident mineur à la base. Ce n'est pas réellement l'alcool le responsable des malheurs de ces habitants mais cette injustice de plus qui est insupportable. On peut avec du piston (corruption) élever une clôture sur un terrain privé sans que les autorités réagissent. Tindouf est en plus une ville qui souffre depuis longtemps de tous les maux engendrés par sa proximité avec le Maroc. On parle des camps Saharaouis mais on ne mentionne pas l'affluence de clandestins candidats au passage vers l'Europe qui stationnent dans la ville sous les yeux des autorités qui font preuve du même procédé que partout ailleurs en Algérie : LA MATRAQUE. Les méthodes employées par les gendarmes ou militaires sont archaiques et ne conviennent plus à notre monde. Aucune formation ne leur est donné pour gérer les conflits selon la situation, l'endroit et les habitants.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

          Commentaire


          • #6
            Faut pas éxagérer

            Tindouf est en plus une ville qui souffre depuis longtemps de tous les maux engendrés par sa proximité avec le Maroc.
            La pauvreté et la misére de Tindouf sont engendré par les seuls dirigeants algériens qui gére cette wilaya. Jusqu'a derniére nouvelle Tindouf et une ville algérienne géré par des algériens.

            On parle des camps Saharaouis mais on ne mentionne pas l'affluence de clandestins candidats au passage vers l'Europe qui stationnent dans la ville sous les yeux des autorités qui font preuve du même procédé que partout ailleurs en Algérie : LA MATRAQUE. Les méthodes employées par les gendarmes ou militaires sont archaiques et ne conviennent plus à notre monde. Aucune formation ne leur est donné pour gérer les conflits selon la situation, l'endroit et les habitants.
            Justement à cause de la misére de nombreuse personnes sont obligés de faire de la contre bande d'alcool et de cigarette ou encore de faire du trafic d'être humain, émmigration clandestine, traite des prostitué etc...

            Commentaire


            • #7
              Menara

              Ne te méprend pas sur les mots, ce n'est pas à CAUSE du Maroc mais parce que les clandestins essaient d'entrer via CETTE FRONTIERE en Europe.....
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

              Commentaire


              • #8
                Salam zwina

                Ne te méprend pas sur les mots, ce n'est pas à CAUSE du Maroc mais parce que les clandestins essaient d'entrer via CETTE FRONTIERE en Europe.....
                Salam je ne pense pas que les maux de Tindouf sont dû aux clandestins car c'est dernier paye leur passage trés chére en direction du Maroc. Et beaucoup de personnes originaire de cette wilaya en profitent. Moi je pense que les vraies problémes sont ailleurs. Même si d'un certain côté cette immigration peut poser aussi pas mal de probléme.

                Commentaire


                • #9
                  Cette immigration et d'autres facteurs posent divers problèmes difficiles à gérer pour nos militaires et gendarmes. Bien quand ils traquent les terroristes car leurs procédés conviennent parfaitement mais pas quand ils ont affaire à une population qui veut simplement vivre paisiblement.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                  Commentaire


                  • #10
                    Tindouf, c'est la misere....Une wilaya sans ressources, les jeunes sont livrés à eux meme.

                    Tindouf a été un haut lieu de culture et de commerce.
                    Culture:
                    La wilaya recèle des vestiges historiques notamment des gravures rupestres dans la vallée du Drâa.
                    A cause de la militarisation de la région, les touristes n'y viennent plus.

                    Commerce:
                    Avant il y avait un rendez-vous commercial, (sorte de zone franche) entre Algeriens-mauritaniens-marocains-sahraoui et d'autres pays...Le Mouggar, pour ceux qui s'en rappelle...ou (Souk Aam ) '' Marché annuel '' comme ils l'appellaient les rguibat de Tindouf....or ce rendez vous où les gens faisaient de belles affaires n'existe plus...

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X