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Du style de la plume à celui du clavier

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  • Du style de la plume à celui du clavier

    L’art épistolaire est antédiluvien. Mais survivra-t-il au mail qui
    concurrence la lettre comme jamais ? Le courriel a cet avantage, pour
    l’instant, d’être entièrement gratuit en plus d’être immédiat. A tel point que La Poste a vu son volume de courriers privés fondre
    comme neige au soleil ces dix dernières années. Demeurent heureusement les courriers des administrations et des
    entreprises.
    UNE RUDE CONCURRENCE
    Pourtant, le genre épistolaire, qui a longtemps constitué une pièce maîtresse dans la littérature, risque de pâtir violemment
    de ce changement de paradigme. Verrat-on s’y substituer un nouveau style : celui du mail ? Michel Houellebecq et Bernard- Henri Lévy ont bien mis en scène leurs rapports (conflictuels) dans un échange
    de mails l’année dernière. Mais le succès mitigé remporté par l’ouvrage* ne plaide pas spécialement en faveur de cette nouvelle tendance. Le mail, outre le fait qu’il passe le facteur par pertes et profits, tranche avec la relation épistolaire dans la mesure où, par sa spontanéité, il supprime l’attente nécessaire au mûrissement de la relation.
    Uzbek et Rica nous livreraient-ils encore leurs Lettres persanes
    s’ils étaient tous les deux connectés à Internet en permanence ? Non. Ils ouvriraient chacun un blog pour mettre
    leur vie en scène.
    Et que dire de la lettre d’amour ? Soumise auparavant aux innombrables caprices du destin, qui pouvaient faire qu’elle s’égare, qu’elle soit interceptée ou qu’elle arrive trop tard, elle disparaît devant le
    mail et le texto si prévisibles. Sa vie romanesque s’efface, laissant la place aux messages lapidaires, envoyés de n’importe où et reçus de partout.
    Après la disparition du télégramme, du pneumatique, la lettre manuscrite serat-elle à son tour perdue en mer ? Tout semble prouver, malheureusement, que la crampe de l’écrivain est près de disparaître,
    la plume étant remplacée par le clavier et ses connexions rapides…
    * Ennemis publics, Flammarion/Grasset.
    Direct soir

  • #2
    salut Cirta

    Direct soir
    J'adore ce journal, distribué gratuitement à la porte des métros, j'essayais tjrs de sortir avant 19h pour en trouver encore un !

    Sinon le texte, j'ai pas encore lu
    Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

    Vive Tayri, Vive JSK

    Commentaire


    • #3
      Mimi,
      Moi le matin, je prends : Métro, Direct matin et 20 minutes.
      Le soir, je prends le Direct soir.
      Avantage: gratuité et rapidité( on peut de temps, on se tient informé et on peut tenir une discussion sur l'actualité avec les collègues au café ou à midi^^).
      Inconvénient: j'ai plus le temps de bouquiner à part pendant l'été quand nos journaux gratos ne sortent

      Commentaire


      • #4
        C'est vrai que ça peut paraître terrifiant, mais pour moi ça pourrait être une évolution. Il suffit d'adapter le style de l'E-mail à celui de la lettre (oui! oui! dans ce sens), et là, on peut encore avoir des chef-d'œuvres.

        L'avantage de l'E-mail (et de tout ce qui passe par le clavier) c'est justement la rapidité. Avouez que vous taper plus vite que vous n'écrivez à la main, eh ben ça permet de capter des idées sur le vif.

        Moi par exemple, j'ai un journal intime sur mon ordi (un fichier write, donc une page interminable) et un autre en papier. Je commence toujours par prendre des notes "en vrac" dans le premier avant de les recopier dans le deuxième.

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