ALGER — L'Algérie attend d'être retirée des listes américaine et française de pays à risque et estime que la France et les Etats-Unis doivent lui "apporter des explications", a déclaré mercredi à la radio publique le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
L'Algérie a jugé "inappropriée" la décision des Etats Unis de l'inscrire parmi les 14 pays dont les ressortissants pourront être sujets à des contrôles spécifiques dans les aéroports américains et demande à être exclue de cette liste, a affirmé M. Medelci, cité par l'agence APS.
La mesure dénote "une politique de deux poids deux mesures", a-t-il dit.
L'Algérie "rejette énergiquement" cette mesure, a ajouté le ministre pour qui des "éclaircissements auraient dû être apportés par les Etats-Unis et par la France également qui a pris une décision similaire".
Les ambassadeurs des Etats-Unis et de France à Alger ont été récemment convoqués au ministère des Affaires étrangères où la position de l'Algérie leur a été précisée, a précisé M. Medelci.
M. Medelci a également souhaité que des "solutions fiables" puissent être trouvées à cette affaire avant la visite du ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner en Algérie.
Cette visite est prévue "en janvier" mais aucune date précise n'a encore été fixée, a-t-on indiqué de source française.
"Le dispositif français de sécurité aérienne n'est dirigé contre aucun pays et n'a pas pour objet de stigmatiser telle ou telle population", avait déclaré le 7 janvier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Il avait alors "salué la détermination de nos partenaires algériens à lutter contre le terrorisme" en estimant que "ce combat n'est pas terminé car la menace demeure même si elle a changé d'intensité et de nature".
Des responsables américains sont également attendus à Alger dont le ministre de la justice, a ajouté M. Medelci, toujours cité par APS.
La décision américaine de renforcer les contrôles de passagers venant de 14 pays a été prise suite à la tentative d'attentat sur un vol Amsterdam-Detroit (Etats-Unis) le jour de Noël, perpétrée par un jeune Nigérian.
AFP
L'Algérie a jugé "inappropriée" la décision des Etats Unis de l'inscrire parmi les 14 pays dont les ressortissants pourront être sujets à des contrôles spécifiques dans les aéroports américains et demande à être exclue de cette liste, a affirmé M. Medelci, cité par l'agence APS.
La mesure dénote "une politique de deux poids deux mesures", a-t-il dit.
L'Algérie "rejette énergiquement" cette mesure, a ajouté le ministre pour qui des "éclaircissements auraient dû être apportés par les Etats-Unis et par la France également qui a pris une décision similaire".
Les ambassadeurs des Etats-Unis et de France à Alger ont été récemment convoqués au ministère des Affaires étrangères où la position de l'Algérie leur a été précisée, a précisé M. Medelci.
M. Medelci a également souhaité que des "solutions fiables" puissent être trouvées à cette affaire avant la visite du ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner en Algérie.
Cette visite est prévue "en janvier" mais aucune date précise n'a encore été fixée, a-t-on indiqué de source française.
"Le dispositif français de sécurité aérienne n'est dirigé contre aucun pays et n'a pas pour objet de stigmatiser telle ou telle population", avait déclaré le 7 janvier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Il avait alors "salué la détermination de nos partenaires algériens à lutter contre le terrorisme" en estimant que "ce combat n'est pas terminé car la menace demeure même si elle a changé d'intensité et de nature".
Des responsables américains sont également attendus à Alger dont le ministre de la justice, a ajouté M. Medelci, toujours cité par APS.
La décision américaine de renforcer les contrôles de passagers venant de 14 pays a été prise suite à la tentative d'attentat sur un vol Amsterdam-Detroit (Etats-Unis) le jour de Noël, perpétrée par un jeune Nigérian.
AFP
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