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Depuis Luanda, la capitale angolaise, AB.Lahouari tient pour L'Equipe.fr le Journal de la CAN. Ce mercredi : l'humour de Seydou Keïta et la colère du Malawi.
L'humour de Seydou Keïta
Le milieu de terrain malien Seydou Keïta ne manque pas d'humour. A une question concernant le match de jeudi contre l'Algérie, il a déclaré : «Pour battre l'Algérie, il faudrait que celle-ci joue comme elle l'a fait contre le Malawi (0-0), que le Mali joue comme il l'a fait durant les quinze dernières minutes contre l'Angola (4-4 après avoir été mené 4-0). Et enfin que l'arbitre n'offre pas deux penalties à l'Algérie comme ce fut le cas avec l'Angola».
Le Président Ben Ali ne veut pas d'El Jazira
Le président de la République tunisienne Zine El Abidine Ben Ali a mis son veto pour l'achat des droits de retransmission de la CAN à la chaîne Al-Jazira. Il a donné des directives pour que les 10 millions d'euros demandés par Al-Jazira soient distribués aux associations sportives. Parallèlement, il a mis deux avions spéciaux à la disposition des supporters des Aigles de Carthage, pour chaque rencontre des éliminatoires. Ils étaient 300 à garnir les tribunes du stade de Tundavala de Lubango pour le match contre la Zambie.
La colère des Flammes du Malawi
Devant les difficultés des Flammes du Malawi à s'entraîner au stade du 22 juin de Luanda en compagnie de l'Angola, le président de la Fédération Walter Manda s'en est pris au Comité d'organisation de la CAN. Il l'accuse de favoriser les Palancas Negras qui ne respectent pas les horaires et perturbent la préparation de son équipe. Dernièrement, les coéquipiers de Manucho ayant quitté la pelouse à la tombée de la nuit, les joueurs du Malawi ont dû retourner à l'hôtel, le stade n'étant pas équipé pour le nocturne. En revanche, le Mali et l'Algérie, domiciliés sur le terrain du RI 20, s'entendent à merveille.
Chaouchi et Ousserir sans gants
Les deux gardiens de but de la sélection algérienne, Fawzi Chaouchi et Mohamed Ousserir, ne se disent plus bonjour depuis l'entraînement de mardi après-midi. Chaouchi, qui a remplacé le gardien titulaire Lounés Gaouaoui (intervention chirurgicale de l'appendicite réussie à Luanda), n'a pas apprécié les conseils de son coéquipier bien plus expérimenté. L'explication verbale s'est poursuivie jusqu'à l'hôtel où il a fallu l'intervention énergique des dirigeants pour éviter une séance de pugilat avec deux gardiens sans gants.
Le fair-play de Amoyu Shuaibi
Le sélectionneur des Super Eagles du Nigeria Amoyu Shuaibi a très sportivement reconnu la supériorité des Pharaons d'Egypte sur son équipe (3-1). «Malgré les absences de plusieurs joueurs, l'Egypte a prouvé qu'elle reste un colosse d'Afrique» a-t-il souligné avant de poursuivre : «Nous allons tenter de terminer à la seconde place pour prouver que nous méritons notre place en Coupe du monde». Malheureusement, les Super Eagles pourraient se rendre en Afrique du Sud sans leur coach. Depuis deux mois, les medias demandent son départ et la défaite contre l'Egypte ne plaide pas pour son maintien. -ABL
L'Equipe
L'humour de Seydou Keïta
Le milieu de terrain malien Seydou Keïta ne manque pas d'humour. A une question concernant le match de jeudi contre l'Algérie, il a déclaré : «Pour battre l'Algérie, il faudrait que celle-ci joue comme elle l'a fait contre le Malawi (0-0), que le Mali joue comme il l'a fait durant les quinze dernières minutes contre l'Angola (4-4 après avoir été mené 4-0). Et enfin que l'arbitre n'offre pas deux penalties à l'Algérie comme ce fut le cas avec l'Angola».
Le Président Ben Ali ne veut pas d'El Jazira
Le président de la République tunisienne Zine El Abidine Ben Ali a mis son veto pour l'achat des droits de retransmission de la CAN à la chaîne Al-Jazira. Il a donné des directives pour que les 10 millions d'euros demandés par Al-Jazira soient distribués aux associations sportives. Parallèlement, il a mis deux avions spéciaux à la disposition des supporters des Aigles de Carthage, pour chaque rencontre des éliminatoires. Ils étaient 300 à garnir les tribunes du stade de Tundavala de Lubango pour le match contre la Zambie.
La colère des Flammes du Malawi
Devant les difficultés des Flammes du Malawi à s'entraîner au stade du 22 juin de Luanda en compagnie de l'Angola, le président de la Fédération Walter Manda s'en est pris au Comité d'organisation de la CAN. Il l'accuse de favoriser les Palancas Negras qui ne respectent pas les horaires et perturbent la préparation de son équipe. Dernièrement, les coéquipiers de Manucho ayant quitté la pelouse à la tombée de la nuit, les joueurs du Malawi ont dû retourner à l'hôtel, le stade n'étant pas équipé pour le nocturne. En revanche, le Mali et l'Algérie, domiciliés sur le terrain du RI 20, s'entendent à merveille.
Chaouchi et Ousserir sans gants
Les deux gardiens de but de la sélection algérienne, Fawzi Chaouchi et Mohamed Ousserir, ne se disent plus bonjour depuis l'entraînement de mardi après-midi. Chaouchi, qui a remplacé le gardien titulaire Lounés Gaouaoui (intervention chirurgicale de l'appendicite réussie à Luanda), n'a pas apprécié les conseils de son coéquipier bien plus expérimenté. L'explication verbale s'est poursuivie jusqu'à l'hôtel où il a fallu l'intervention énergique des dirigeants pour éviter une séance de pugilat avec deux gardiens sans gants.
Le fair-play de Amoyu Shuaibi
Le sélectionneur des Super Eagles du Nigeria Amoyu Shuaibi a très sportivement reconnu la supériorité des Pharaons d'Egypte sur son équipe (3-1). «Malgré les absences de plusieurs joueurs, l'Egypte a prouvé qu'elle reste un colosse d'Afrique» a-t-il souligné avant de poursuivre : «Nous allons tenter de terminer à la seconde place pour prouver que nous méritons notre place en Coupe du monde». Malheureusement, les Super Eagles pourraient se rendre en Afrique du Sud sans leur coach. Depuis deux mois, les medias demandent son départ et la défaite contre l'Egypte ne plaide pas pour son maintien. -ABL
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