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Voilà, petit à petit en y arrive. Le leader mondial des réseaux arrive en Algérie. Les réseaux informatiques sont et serons davantage dans le futur le nerf de la guerre, économique au moins.
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Cisco Systems, leader mondial des réseaux pour l’Internet, a annoncé, hier en marge du forum Ciscoexpo 2006, qui s’est tenu à Alger, que le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication a sélectionné la technologie Cisco pour interconnecter tous les ministères et les entités gouvernementales dans la capitale à travers un réseau sécurisé et évolutif.
La solution leur permettra de se partager un centre de données centralisées hébergeant les données publiques de l’e-gouvernement. A cette occasion, Yasser El Kady, DG Moyen-Orient et Afrique du Nord, a déclaré que l’entreprise américaine « est engagée aux côtés du gouvernement et peut aider au développement de réseaux modernes qui sont hautement sécurisés, évolutifs et flexibles, des attributs essentiels pour les réseaux ministériels ». Cisco veut être un fournisseur de solutions mais aussi un partenaire technologique. Dans ce cadre, cette firme compte ouvrir bientôt un bureau à Alger, le troisième en Afrique après ceux de l’Afrique du Sud et de l’Egypte. Les secteurs prioritaires sont l’éducation, la santé, les télécommunications, les finances et les PME/PMI qui représentent 40 % du chiffre d’affaires. Pourquoi cet intérêt pour le marché algérien ? Yasser El Kady y décèle « un important potentiel et un volume significatif de business. L’Algérie est considérée comme un pays émergeant et prometteur. Les clients veulent une présence physique. Les investissements ont atteint 40 millions de dollars, ce qui est quatre fois supérieur au Maroc et dans les quatre prochaines années, on prévoit qu’ils dépasseront ceux de Cisco Egypte ». Cisco s’intéresse aussi au cyberparc de Sidi Abdellah en mettant en place un incubateur et jouera un rôle dans l’amorçage d’une base d’entreprenariat, dans l’amélioration de la compétitivité des entreprises existantes et dans la diversification de l’économie. Cette firme est aussi partie prenante de l’opération de mise à niveau des compétences grâce à la convention signée avec l’Ecole nationale des postes et des télécommunications d’Alger (ENPT) et aux termes de laquelle sont créées une académie régionale et neuf académies locales assurant des formations de certification sous le label de Cisco. Une centaine d’experts de divers secteurs ont bénéficié de ces formations. Lors de l’ouverture de ce forum, Boudjemâa Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, a exposé les grands défis à réussir : réalisation d’un intranet gouvernemental à haute vitesse, interconnectant les institutions de l’Etat pour l’échange sécurisé de données, booster l’opération Ousratic qui connaît des lenteurs et des tergiversations des banques, justifiées par des motifs prudentiels et la mise en place d’un système de paiement de masse permettant une interbancarité automatisée.
El Watan
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Cisco Systems, leader mondial des réseaux pour l’Internet, a annoncé, hier en marge du forum Ciscoexpo 2006, qui s’est tenu à Alger, que le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication a sélectionné la technologie Cisco pour interconnecter tous les ministères et les entités gouvernementales dans la capitale à travers un réseau sécurisé et évolutif.
La solution leur permettra de se partager un centre de données centralisées hébergeant les données publiques de l’e-gouvernement. A cette occasion, Yasser El Kady, DG Moyen-Orient et Afrique du Nord, a déclaré que l’entreprise américaine « est engagée aux côtés du gouvernement et peut aider au développement de réseaux modernes qui sont hautement sécurisés, évolutifs et flexibles, des attributs essentiels pour les réseaux ministériels ». Cisco veut être un fournisseur de solutions mais aussi un partenaire technologique. Dans ce cadre, cette firme compte ouvrir bientôt un bureau à Alger, le troisième en Afrique après ceux de l’Afrique du Sud et de l’Egypte. Les secteurs prioritaires sont l’éducation, la santé, les télécommunications, les finances et les PME/PMI qui représentent 40 % du chiffre d’affaires. Pourquoi cet intérêt pour le marché algérien ? Yasser El Kady y décèle « un important potentiel et un volume significatif de business. L’Algérie est considérée comme un pays émergeant et prometteur. Les clients veulent une présence physique. Les investissements ont atteint 40 millions de dollars, ce qui est quatre fois supérieur au Maroc et dans les quatre prochaines années, on prévoit qu’ils dépasseront ceux de Cisco Egypte ». Cisco s’intéresse aussi au cyberparc de Sidi Abdellah en mettant en place un incubateur et jouera un rôle dans l’amorçage d’une base d’entreprenariat, dans l’amélioration de la compétitivité des entreprises existantes et dans la diversification de l’économie. Cette firme est aussi partie prenante de l’opération de mise à niveau des compétences grâce à la convention signée avec l’Ecole nationale des postes et des télécommunications d’Alger (ENPT) et aux termes de laquelle sont créées une académie régionale et neuf académies locales assurant des formations de certification sous le label de Cisco. Une centaine d’experts de divers secteurs ont bénéficié de ces formations. Lors de l’ouverture de ce forum, Boudjemâa Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, a exposé les grands défis à réussir : réalisation d’un intranet gouvernemental à haute vitesse, interconnectant les institutions de l’Etat pour l’échange sécurisé de données, booster l’opération Ousratic qui connaît des lenteurs et des tergiversations des banques, justifiées par des motifs prudentiels et la mise en place d’un système de paiement de masse permettant une interbancarité automatisée.
El Watan