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Avant-hier, la Zaouia de Cheikh Sidi Abderahmane a été un lieu de pèlerinage pour des foules venues des quatre coins de Kabylie et même d’Alger. On n’est ni un jour du Mawlid Ennabaoui ni celui de l’Achoura, mais tout juste le douze janvier coïncidant avec le premier jour de l’An amazigh.
“C’est pour la première fois dans toute l’histoire que Yennayer est célébré à Akham N’Cheikh. C’est extraordinaire”, nous a dit M. Youcef Aïssat, un président d’un comité de village de Bounouh. Cette occasion a été marquée par la préparation d’un grand couscous. Trois moutons y ont été sacrifiés pour la circonstance. “
"C’est ce qu’on appelle la tolérance. Il ne faut pas être fanatique dans la région. C’est l’une de nos valeurs berbères. Célébrer Yennayer ne veut pas dire renier sa religion”, nous a ajouté une autre personne venue de Larbaâ Nath Irathen.
En plus, il y a eu un groupe de “talebs” qui ont tout le long de cette célébration chanté des chants religieux. En tout cas, cette journée a été marquée par une grande ambiance dans ce mausolée que tout le monde respecte car il est aussi un lieu de savoir.
Cheikh Sidi Abderahmane a été durant son époque un érudit en théologie et en religion. Aux environs de midi, tout le monde a été convié à déguster ce couscous à la viande de mouton alors que les prières ont continué. Les visiteurs attendent que l’année agricole soit prolifique surtout que cette année la récolte oléicole n’a pas été bonne. Assegwas Ameggaz est le vœu pour ce douze janvier à Akham N’Cheikh.
Par la Dépêche de Kabylie
“C’est pour la première fois dans toute l’histoire que Yennayer est célébré à Akham N’Cheikh. C’est extraordinaire”, nous a dit M. Youcef Aïssat, un président d’un comité de village de Bounouh. Cette occasion a été marquée par la préparation d’un grand couscous. Trois moutons y ont été sacrifiés pour la circonstance. “
"C’est ce qu’on appelle la tolérance. Il ne faut pas être fanatique dans la région. C’est l’une de nos valeurs berbères. Célébrer Yennayer ne veut pas dire renier sa religion”, nous a ajouté une autre personne venue de Larbaâ Nath Irathen.
En plus, il y a eu un groupe de “talebs” qui ont tout le long de cette célébration chanté des chants religieux. En tout cas, cette journée a été marquée par une grande ambiance dans ce mausolée que tout le monde respecte car il est aussi un lieu de savoir.
Cheikh Sidi Abderahmane a été durant son époque un érudit en théologie et en religion. Aux environs de midi, tout le monde a été convié à déguster ce couscous à la viande de mouton alors que les prières ont continué. Les visiteurs attendent que l’année agricole soit prolifique surtout que cette année la récolte oléicole n’a pas été bonne. Assegwas Ameggaz est le vœu pour ce douze janvier à Akham N’Cheikh.
Par la Dépêche de Kabylie