Mis à jour 14-01-2010 21:38
Après le choc, l'opération survie
Le bilan des victimes est toujours impossible à définir. L'élan de solidarité internationale ne cesse de grandir.
Le temps presse à Haïti. Plus de 48 heures après le tremblement de terre qui a ravagé la capitale Port-au-Prince, il faut au plus vite agir : venir au secours des personnes encore bloquées sous les décombres, isoler les milliers de cadavres pour éviter les épidémies, soigner les innombrables blessés et fournir les sans-abri en eau, vivres et toit de fortune. La tâche est immense, autant que le nombre de victimes pressenti.
"Pour sauver des vies, c’est maintenant", a insisté ce jeudi Daniel Verger, directeur des actions internationales du Secours catholique. "La prise en charge chirurgicale se fait idéalement dans les 48 premières heures", a en effet rappelé Olivier Bernard, président de Médecins du monde. De son côté, Bill Clinton, envoyé spécial de l'ONU pour Haïti, a relevé que "certaines personnes risquent de mourir de froid, de déshydratation ou de blessures qui auraient pu être facilement soignées".
Heureusement, dès ce jeudi après-midi, l’aide humanitaire a commencé à affluer des quatre coins du monde. A tel point que le gouvernement haïtien - dont certains des membres seraient toujours ensevelis dans leur ministère - a dû demander aux pays aidants de ne plus envoyer de vols vers Port-au-Prince, l’espace aérien étant saturé. Certaines équipes, dont celles de l’Unicef, sont ainsi restées bloquées en République dominicaine, le pays voisin, une bonne partie de la journée.
Depuis la catastrophe, l’élan de solidarité de la communauté internationale est puissant. Barack Obama a débloqué ce jeudi une aide de 100 millions de dollars et envoie 3.500 hommes à Haïti, notamment pour sécuriser Port-au-Prince, en proie selon des témoins à des pillages et des coups de feu.
Le FMI va aussi apporter "très rapidement" une aide de 100 millions de dollars [...]
Metro
Après le choc, l'opération survie
Le bilan des victimes est toujours impossible à définir. L'élan de solidarité internationale ne cesse de grandir.
Le temps presse à Haïti. Plus de 48 heures après le tremblement de terre qui a ravagé la capitale Port-au-Prince, il faut au plus vite agir : venir au secours des personnes encore bloquées sous les décombres, isoler les milliers de cadavres pour éviter les épidémies, soigner les innombrables blessés et fournir les sans-abri en eau, vivres et toit de fortune. La tâche est immense, autant que le nombre de victimes pressenti.
"Pour sauver des vies, c’est maintenant", a insisté ce jeudi Daniel Verger, directeur des actions internationales du Secours catholique. "La prise en charge chirurgicale se fait idéalement dans les 48 premières heures", a en effet rappelé Olivier Bernard, président de Médecins du monde. De son côté, Bill Clinton, envoyé spécial de l'ONU pour Haïti, a relevé que "certaines personnes risquent de mourir de froid, de déshydratation ou de blessures qui auraient pu être facilement soignées".
Heureusement, dès ce jeudi après-midi, l’aide humanitaire a commencé à affluer des quatre coins du monde. A tel point que le gouvernement haïtien - dont certains des membres seraient toujours ensevelis dans leur ministère - a dû demander aux pays aidants de ne plus envoyer de vols vers Port-au-Prince, l’espace aérien étant saturé. Certaines équipes, dont celles de l’Unicef, sont ainsi restées bloquées en République dominicaine, le pays voisin, une bonne partie de la journée.
Depuis la catastrophe, l’élan de solidarité de la communauté internationale est puissant. Barack Obama a débloqué ce jeudi une aide de 100 millions de dollars et envoie 3.500 hommes à Haïti, notamment pour sécuriser Port-au-Prince, en proie selon des témoins à des pillages et des coups de feu.
Le FMI va aussi apporter "très rapidement" une aide de 100 millions de dollars [...]
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