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Lemouchia : «Saâdane et Raouraoua m'ont autorisé à rentrer en France»

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    Lemouchia : «Saâdane et Raouraoua m'ont autorisé à rentrer en France»



    Compétition
    Date : 15-01-2010/14h56
    Réalisé par :



    L'international sétifien que nous avons eu hier au téléphone à quelques minutes de la rencontre face au Mali a tenu à apporter des précisions concernant les raisons l'ayant poussé à rentrer en catastrophe en France. Il déclare à cet effet qu'il a été autorisé par l'entraîneur Rabah Saâdane et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, pour être au chevet de sa sœur malade. Il précise qu'il n'a eu aucun problème avec son entraîneur et il ajoute qu'il allait jouer titulaire face au Mali s'il était resté en Angola. Malgré son départ en France, il apporte son soutien à ses équipiers et au sélectionneur national.








    - Vous avez quitté précipitamment avant-hier l'Angola pour rentrer en France, pouvez-vous nous expliquer les raisons qui vous ont poussé à quitter le stage de l'équipe nationale ?
    - Ma sœur m'a appelé dans la journée de mercredi pour me dire de rentrer en urgence à cause de la maladie de ma frangine. Je ne pouvais pas faire autrement, surtout que ma frangine était à l'hôpital. Il fallait que je rentre en France sur le premier vol pour s'enquérir de l'état de santé de ma sœur. D'ailleurs, au moment où je vous parle, je venais juste de quitter l'hôpital où elle se trouve. Je pense que n'importe quel autre joueur aurait fait la même chose que moi.
    - Avez-vous demandé une autorisation à l'entraîneur Rabah Saâdane pour quitter vos équipiers et rentrer en France à la veille de la deuxième rencontre de la CAN face au Mali ?
    - Absolument, avant que je ne prenne l'avion à destination du Portugal pour transiter vers la France, j'ai demandé la permission au sélectionneur national, Rabah Saâdane, et au président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Ces deux derniers se sont montrés très compréhensifs et ils n'ont pas hésité à me donner leur accord pour que je regagne l'Hexagone. Je les remercie d'ailleurs pour leur compréhension, car malgré le fait que le staff technique avait besoin de tous ses atouts face à la sélection malienne, ils ont jugé indispensable à ce que je parte voir ma sœur.
    - Mais votre départ à la veille du match a ouvert la voie à toutes les spéculations…
    - Mon départ en France est motivé uniquement par la maladie de ma sœur. Contrairement à tout ce qui s'est dit ça et là, je n'ai aucun problème avec l'entraîneur Saâdane que je respecte beaucoup. Je vous fais une confidence, ce sont les responsables de l'équipe nationale qui m'ont aidé à changer le billet d'avion et à trouver une place pour regagner l'Hexagone via le Portugal.
    - Certains ont laissé entendre que vous êtes rentré précipitamment en France après avoir appris que l'entraîneur national ne vous titularisera pas face à la sélection malienne…
    - C'est faux. L'entraîneur Saâdane m'a fait savoir que je serai titulaire face au Mali depuis 48 heures déjà. Si j'étais resté à Luanda, j'aurais joué d'entrée face à la sélection malienne. Malheureusement, je ne pouvais pas rester en Angola, alors que ma sœur, qui est souffrante, m'a demandé de rentrer le plus vite possible. Certaines personnes m'ont appelé jeudi matin pour savoir si réellement j'ai eu un désaccord avec Saâdane ou pas. Je leur ai clairement dit que je n'ai eu aucun problème avec l'entraîneur. Je ne suis pas un gars à problème et si j'ai quitté Luanda, c'est juste pour être au chevet de ma sœur.
    - Est-il vrai que la décision de l'entraîneur national de vous laisser sur le banc lors de la première rencontre disputée lundi dernier face au Malawi n'a pas été de votre goût ?
    - Ce n'est pas vrai. L'entraîneur Saâdane m'a parlé avant le match et il m'a expliqué ses choix. Il m'a dit qu'il va tourner son effectif face au Malawi à cause de la canicule qui règne en Angola. Il m'a ajouté qu'il compte beaucoup sur moi durant cette coupe d'Afrique. La preuve, à 48 heures de la rencontre face au Mali, il m'a confié qu'il me titularisera devant cette équipe. Certaines personnes veulent me salir et j'aimerais bien savoir qui veut me nuire. Je ne suis pas fou pour quitter l'Angola comme ça sur un coup de tête, si ma sœur n'était pas malade. Je misais beaucoup sur cette coupe d'Afrique pour prouver ce dont je suis capable. Malheureusement, j'étais contraint de rentrer en France à cause de la maladie de ma sœur.
    - On a appris que vous avez appelé Saâdane dès votre arrivée à l'aéroport de France, qu'en est-il au juste ?
    - Je l'ai appelé effectivement pour lui souhaiter à lui et à toute l'équipe bonne chance face au Mali. Je n'ai pas eu le temps de dire adieu à mes équipiers, vu que j'étais obligé de rentrer en catastrophe en France. J'ai tenu à présenter mes excuses à mes camarades et de leur dire que je suis de tout mon cœur avec eux.
    - Les responsables de l'équipe nationale vous ont-ils appelé pour avoir de vos nouvelles ?
    - Oui, dès mon arrivée en France, un responsable de l'EN m'a appelé pour savoir si je suis bien arrivé. Cela prouve que mon départ a été autorisé et tout ce qui a été dit sur moi n'est que fabulation.
    - Allez-vous retourner en Angola en prévision du troisième match face à l'Angola ou bien vous allez rester en France jusqu'à la fin de l'aventure des Verts en coupe d'Afrique ?
    - Je ne sais pas. Je ne peux rien vous dire pour l'instant. C'est vrai que l'état de ma sœur s'est amélioré, mais je préfère attendre pour voir ce que je dois faire dans les jours à venir.
    - Mais seriez-vous présent lors de la rencontre amicale face à la Serbie, prévue le 3 mars à Alger ?
    - Si le sélectionneur national fera appel à moi, je serai bien sûr présent le 3 mars face à la Serbie. La décision appartient à Rabah Saâdane, et en ce qui me concerne, je reste toujours à la disposition de l'équipe nationale.
    - On dit aussi que le courant ne passe pas entre vous et le président de l'ESS, Abdelhakim Serar, à cause du blocage de votre transfert vers Montpellier, qu'en est-il au juste ?
    - Cela fait 10 jours que je n'ai aucun contact avec Serar. J'étais concentré exclusivement sur l'équipe nationale, mais il n'y a aucun problème avec le président Serar. Au contraire, je lui fais confiance et je m'entends à merveille avec lui. Je ne sais pas pourquoi les gens cherchent toujours à travestir la vérité, alors qu'ils ne prennent même pas la peine de vérifier leurs informations auprès des concernés.
    - Est-ce vrai que Serar a refusé de vous libérer pour Montpellier ?
    - Comme je viens de vous le dire, j'étais concentré ces derniers jours sur l'équipe nationale. Je ne sais pas est-ce qu'il y a eu du nouveau concernant mes contacts, mais même si ces derniers n'aboutissent pas, je ne vais pas me plaindre, car l'ESS est un grand club et j'ai tout ce qu'il me faut. Je fais confiance à Serar et je suis convaincu que s'il reçoit une offre qu'il jugera intéressante et pour le club et pour moi, il n'hésitera pas pour me transférer.
    - On croit savoir que vous avez déclaré au sélectionneur national que vous êtes perturbé par le blocage de votre transfert…
    - Je ne sais pas d'où les gens tiennent leurs informations, mais je crois que je me suis bien exprimé sur les raisons qui m'ont poussé à quitter l'Angola. Je suis bien à l'ESS et je ne fais pas une fixation sur mon transfert. Tout ce que je souhaite, c'est que l'EN termine en force la CAN.
    N. Boumali


    Raouraoua évoque son cas


    Le président de la Fédération de football Mohamed Raouraoua, que nous avons rencontré hier matin à l'hôtel Talatona, juste après une réunion importante du Comité exécutif de la CAF présidée par Aïssa Hayatou, a bien voulu nous donner son avis sur le cas du joueur Lemouchia qui a quitté l'hôtel de l'EN, en protestation contre sa non-titularisation face au Malawi. Le joueur sétifien n'a pas accepté sa mise à l'écart par Saâdane. Le premier responsable de la FAF nous donne sa version des faits. "Je vous demande de protéger le joueur, car il ne faut pas l'enfoncer encore plus. Vous savez, un joueur est un être humain qui peut sortir quelquefois de la ligne rouge. Je pense que Lemouchia a pété les plombs, car il était confronté à quelques problèmes familiaux, ajoutez à cela la pression de la CAN, ces deux facteurs ont beaucoup influé sur l'état d'esprit du joueur, qui n'a pas supporté cette situation. Certes, j'avoue que c'est un cas d'indiscipline, mais ce n'est pas le moment de remuer encore plus le couteau dans la plaie…"
    "J'ai discuté avec le joueur et j'ai trouvé mieux qu'il quitte l'EN"
    Pour savoir si Raouraoua a essayé de dissuader le joueur pour qu'il ne quitte pas ses coéquipiers, le président de la FAF nous a affirmé qu'il a, en effet, eu une discussion avec le joueur, mais à travers le discours du joueur, Raouraoua a préféré le laisser partir. "Je pouvais l'empêcher de quitter les lieux, mais en écoutant les arguments du joueur et l'état dans lequel il se trouvait, je me suis dit qu'il valait mieux le laisser partir, car j'ai senti que le joueur avait besoin de souffler. C'est un joueur qui a toujours été disponible et sérieux, c'est pour cela que je vous demande de ne pas le condamner et tirer sur lui, même s'il a fauté. Il faut comprendre la situation du joueur et l'état dans lequel il se trouvait. Alors à partir de là, je l'ai autorisé à rentrer chez lui", dira le président de la FAF

  • #2
    Je n'ai pas eu le temps de dire adieu à mes équipiers
    Adieu carrément ? LOL
    J'étais là...

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    • #3
      Adieu carrément ? LOL
      Apparemment c'est un lapsus révélateur...

      Commentaire

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