Le cas Lemouchia est assez grave pour ne pas le commenter. Voilà un joueur, qui n'a rien d'une star, précisons-le tout
de suite, qui n'hésite pas à lâcher ses coéquipiers à la veille d'une rencontre capitale pour l'équipe nationale.
Il s'avère que cet élément n'a pas encore digéré sa non-titularisation lors du match face au Malawi puis le Mali. La raison officielle sur laquelle le joueur et le staff technique s'étaient «entendus» pour ne pas déstabiliser le groupe, c'est qu'il devait rallier Lyon pour être auprès de sa soeur malade. Cette explication ne leurre personne. Des confrères sur place ont relaté avec force détails l'altercation qui a opposé les deux hommes. Le soir même, Lemouchia a embarqué dans un avion en partance vers Lisbonne. Cet incident vient nous rappeler que Saâdane, décidément, fonctionne «à l'affectif» et n'a pas changé en dépit de toutes ses promesses. Déjà, lors du Mondial 1986, son manque d'autorité a débouché sur une guerre de clans, entre les professionnels et les locaux. Vingt-sept ans après, l'un des acteurs, Guendouz, a levé le voile sur les péripéties de cette Coupe du monde. On rappellera, qu'en 1982, plusieurs joueurs de renom, tels Bencheikh, Maroc, Kouici et Horr, pour ne citer que ces derniers, n'ont pas été titularisés une seule fois en Espagne. Ils ont, certes, ressassé leur déception, mais il ne leur serait jamais venu à l'idée de quitter le groupe de l'équipe nationale, comme vient de le faire Lemouchia. Ceci dit, tous les observateurs s'accordent à dire que la liste établie pour la CAN était sujette à caution, dans la mesure où plusieurs joueurs n'auraient pas dû y figurer, comme Saâdane vient de le constater lui-même en Angola, lors des matches d'application où ces éléments ont montré leurs limites. Par ailleurs, le coach de l'équipe nationale a été induit en erreur par son staff médical, ce qui l'a poussé à inclure dans sa liste Antar Yahia et Mourad Meghni, pourtant sérieusement blessés et dont on savait qu'ils ne seraient pas rétablis à temps. Après coup, ce sont les «réservistes» (excepté Ousserir qui a été repêché pour remplacer Gaouaoui) qui sont en droit de se poser des questions. Sur un autre registre, les fans de l'EN - à qui on ne peut décidément rien cacher - sont unanimes pour reconnaître que la titularisation de Saïfi est des plus bizarre, dans la mesure, où, blessé lui aussi, il n'a pas effectué de préparation. Pour couronner le tout, le club qatari d'El Khor, lanterne rouge du championnat, vient de résilier le contrat de Saïfi, qui a refusé de rentrer au Qatar comme l'exigeaient son entraîneur et ses dirigeants, ces derniers considérant que sa présence est indispensable. A souligner que son coéquipier, le Burkinabé Dagano, a subi le même sort.
Le quotidien d'oran.
de suite, qui n'hésite pas à lâcher ses coéquipiers à la veille d'une rencontre capitale pour l'équipe nationale.
Il s'avère que cet élément n'a pas encore digéré sa non-titularisation lors du match face au Malawi puis le Mali. La raison officielle sur laquelle le joueur et le staff technique s'étaient «entendus» pour ne pas déstabiliser le groupe, c'est qu'il devait rallier Lyon pour être auprès de sa soeur malade. Cette explication ne leurre personne. Des confrères sur place ont relaté avec force détails l'altercation qui a opposé les deux hommes. Le soir même, Lemouchia a embarqué dans un avion en partance vers Lisbonne. Cet incident vient nous rappeler que Saâdane, décidément, fonctionne «à l'affectif» et n'a pas changé en dépit de toutes ses promesses. Déjà, lors du Mondial 1986, son manque d'autorité a débouché sur une guerre de clans, entre les professionnels et les locaux. Vingt-sept ans après, l'un des acteurs, Guendouz, a levé le voile sur les péripéties de cette Coupe du monde. On rappellera, qu'en 1982, plusieurs joueurs de renom, tels Bencheikh, Maroc, Kouici et Horr, pour ne citer que ces derniers, n'ont pas été titularisés une seule fois en Espagne. Ils ont, certes, ressassé leur déception, mais il ne leur serait jamais venu à l'idée de quitter le groupe de l'équipe nationale, comme vient de le faire Lemouchia. Ceci dit, tous les observateurs s'accordent à dire que la liste établie pour la CAN était sujette à caution, dans la mesure où plusieurs joueurs n'auraient pas dû y figurer, comme Saâdane vient de le constater lui-même en Angola, lors des matches d'application où ces éléments ont montré leurs limites. Par ailleurs, le coach de l'équipe nationale a été induit en erreur par son staff médical, ce qui l'a poussé à inclure dans sa liste Antar Yahia et Mourad Meghni, pourtant sérieusement blessés et dont on savait qu'ils ne seraient pas rétablis à temps. Après coup, ce sont les «réservistes» (excepté Ousserir qui a été repêché pour remplacer Gaouaoui) qui sont en droit de se poser des questions. Sur un autre registre, les fans de l'EN - à qui on ne peut décidément rien cacher - sont unanimes pour reconnaître que la titularisation de Saïfi est des plus bizarre, dans la mesure, où, blessé lui aussi, il n'a pas effectué de préparation. Pour couronner le tout, le club qatari d'El Khor, lanterne rouge du championnat, vient de résilier le contrat de Saïfi, qui a refusé de rentrer au Qatar comme l'exigeaient son entraîneur et ses dirigeants, ces derniers considérant que sa présence est indispensable. A souligner que son coéquipier, le Burkinabé Dagano, a subi le même sort.
Le quotidien d'oran.
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