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Les banques étrangères apportent 2 milliards de dollars en Algérie en 2009

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  • Les banques étrangères apportent 2 milliards de dollars en Algérie en 2009

    Les banques étrangères apportent 2 milliards de dollars en Algérie en 2009
    15-01-2010

    Toutes les banques privées algériennes devraient finalement être au rendez-vous de la fin de l’année 2009, en dépit de l’importance de l’augmentation du capital minimum décidée en décembre 2008 par les autorités financières du pays. Conséquence, un flux de capital inespéré pour la balance de paiement du pays.

    Par Hassan Haddouche, Alger


    C’est le 31 décembre prochain qu’entrera en application la décision du Conseil algérien de la monnaie et du crédit (CMC), organisme dépendant de la Banque centrale, d’augmenter fortement le montant du capital minimum requis des banques et des établissements financiers du pays (le capital minimum des banques passe de 2,5 milliards à 10 milliards de dinars, soit 100 millions d’euros ; celui des établissements financiers de 2,5 à 3,5 milliards de dinars).


    Les objectifs officiels recherchés par cette mesure ont été explicités dès son annonce par la Banque d’Algérie. Il s’agit tout d’abord, dans le contexte de crise financière internationale, de renforcer la solidité du secteur bancaire algérien en augmentant les fonds propres des banques privées, toutes étrangères, qui, au nombre d’une quinzaine, activent actuellement sur le marché algérien. Un autre objectif est de stimuler l’implication des banques privées dans le financement de l’investissement des PME algériennes.

    Et, de façon moins officielle, certains cadres de la Banque centrale suggèrent que le relèvement du seuil du capital minimum est de nature à « barrer la route » aux candidats à l’agrément, dont la liste avait tendance à s’allonger au niveau du CMC et dont l’intérêt se porte exclusivement sur le financement des opérations du commerce extérieur peu gourmandes en capital.

    Près de 2 milliards de dollars d’investissement en 2009

    Les enseignements à tirer du succès de cette opération qui devrait se confirmer prochainement, en dépit de l’absence de communication sur les dernières réunions du CMC, sont loin d’être négligeables. A raison de plus de 100 millions de dollars en moyenne par établissement, l’opération devrait en effet se traduire au total par des entrées de capitaux proches de 2 milliards de dollars. Ce qui placera en 2009 les investissements étrangers dans le secteur largement en tête des bilans sectoriels, devançant même les investissements réalisés dans le secteur de l’énergie.

    Selon nos informations, la quasi-totalité des banques privées devraient s’aligner sur le nouveau seuil légal. C’est en particulier le cas des plus en vue d’entre elles, BNP Paribas et Société Générale. La surprise dans ce domaine vient de la filiale algérienne de HSBC, installée depuis moins d’un an en Algérie et qui porte son capital à 11,3 milliards de dinars (113 millions d’euros).

    Les autorités algériennes, dont la politique en matière d’attraction de l’investissement étranger a donné lieu à de vives critiques au cours des derniers mois, ne manqueront pas d’en tirer argument pour justifier le bien fondé de leurs nouvelles orientations économiques en soulignant la marque de confiance indiscutable que ces investissements, très supérieurs aux performances des pays voisins, représentent vis-à-vis du marché algérien.

    Les nouvelles normes algériennes pourraient cependant refroidir l’ardeur des banques candidates à un agrément. Parmi ces dernières, on estime généralement que la BMCE marocaine, associée au CIC français, ainsi qu’Attijariwafa Bank, devraient confirmer leur intérêt pour le marché algérien. Ce qui ne sera sans doute pas le cas des Tunisiennes d’Amen Bank (déjà présente dans le capital de Maghreb Leasing) ou de la BIAT.

    De nouveaux créneaux

    Le contexte dans lequel intervient cette mesure a changé depuis l’été dernier. Le tir de barrage des autorités algériennes contre les importations, en hausse constante et soutenue au cours des dernières années, a conduit à l’interdiction pure et simple du crédit à la consommation depuis le début du mois de septembre.

    L’impact de cette nouvelle mesure est surtout sensible pour un petit nombre de banques. C’est en particulier le cas des filiales algériennes de BNP Paribas ou de Société Générale, lancées depuis plusieurs années dans une course de vitesse pour développer leur réseau dans le pays. Leurs objectifs, dans ce domaine, ont été revus à la baisse et le personnel dédié au crédit à la consommation – celui de Cételem notamment – réaffecté vers le crédit aux professions libérales, aux artisans et commerçants, nouveaux créneaux porteurs identifiés dans le but de rentabiliser le réseau.

    Le financement de l’investissement en question

    Le souci exprimé par le régulateur algérien de voir les banques privées s’engager de façon plus active dans le financement des PME reste accueilli avec circonspection. Un banquier de la place appelle à une réflexion sur les causes de l’absence de financement de l’investissement par les banques qui, selon lui, ne seront pas effacées par une simple mesure d’augmentation de capital. « Il n’y a, tout d’abord, en réalité, que fort peu de projets bancables qui tiennent la route et qui offrent des garanties de solvabilité suffisantes. Un deuxième problème est constitué par le manque de transparence ; les états financiers ne reflètent pas la situation réelle des entreprises. Enfin, en raison de l’absence de marché financier, les ressources longues qui permettraient de financer des projets d’investissement sur dix ou quinze ans ne sont pas disponibles. » Le même interlocuteur souligne cependant que les récentes mesures vont « accroître globalement la liquidité des banques locales et rendre potentiellement des ressources disponibles pour le financement des entreprises, à condition que soient réalisées de nouvelles alliances entre banques privées et publiques ».

    Les Afriques

  • #2
    C'est dérisoire, tous les grands projets d'infrastructures sont financés par la banque d'Algérie.
    "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

    Commentaire


    • #3
      A raison de plus de 100 millions de dollars en moyenne par établissement, l’opération devrait en effet se traduire au total par des entrées de capitaux proches de 2 milliards de dollars
      Une affirmation qui nécessite une nuance et beaucoup de réctfications.

      Le règlement n° 08-04 DU 23/12/2008 relatif au capital minimum des banques et établissements financiers exerçant en Algérie impose désormais :
      - aux banques de disposer d'un capital minimum de 10 milliards de Dinars (100 millions de dollars US environ) totalement libéré. (avant le capital minimum n'état que de 2,5 milliards de dinars soit une progression de 7,5 milliards de dinars : 75 millions de USD)
      - aux établissements financiers de disposer d'n capital minimum de 3 milliards et 500 millions de dinars (soit 35 millions de dollars US environ) libéré en totalité.

      Le nombre de banques étrangères exerçant en algérie sont au nombre de 14. Si on fait un calcul simple (on se posant que l'augmentation se fera pa l'injection de l'agent frais, chose qui ne sera pas faite par ces banques puisqu'elles ont la possibilité d'intégrer certaines provisions), on arrive à un total de 75*14= 1050 millions de USD.

      Concernant les établissements appartenant à des groupes étragers, leur nombre n'est que de 3. Si on fait le même calcul en retenant les mêmes hypothèses trés larges, le montant total des entrées de devises ne sera que de :3*30 millions de USD = 90 millions d'USD.

      Donc, avec toutes les hypthèses larges et optimistes du monde nous n'arrivons qu'à un montant de 1.1 milliard de USD.

      En vérité ce montant, ne sera que de 800 millions de USD au mieux.

      Arrêtez donc de nous faire croire aux bêtises échangées dans les cafés maures de la capitale. L'information économique nécessite un travail de rcherche et une honnêteté intellectuelle irréprochable.
      Dernière modification par Anebneu, 16 janvier 2010, 13h43.

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      • #4
        C'est dérisoire, tous les grands projets d'infrastructures sont financés par la banque d'Algérie
        Depuis quand la BA intervienne dans le financement de l'économie?

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        • #5
          Je voulais dire que l'economie algérienne est encore largement financée par les banques nationales algeriennes.
          "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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          • #6
            C'est mieux.

            En effet, l'économie algérienne reste dominée par des financements provenant des banques publiques qui continuent à contrôler plus 90% des parts de marche pour des raisons qi n'échappent à personnes.

            Les banques (de droit algrien) appartenat à des groupes étrangers, en dépit des 10% de parts de marché, celles-ci se concentrent sur le financement à court terme (trésorerie et financement du commerce extérieur pour ne pas dire les importations algériennes) et ce en raison de leur faible capitalisation, leur faible niveau de ressources et le manque d'information sur les entreprises algériennes notamment les PME/PMI (absence d'une centrale des bilans, une centrale de risque archaique...etc.). Ajoutant à cela, l'accés vérouillé aux dépôts des sociétes publiques (Directive Ouyahia) et donc par riposte, elles ne souhaitent pas participer dans le financement des grands projets des entreprises publiques.

            Concernant les projets d'infrasctructure, ceux-ci sont essentiellement financés par le Trésor Public.

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            • #7
              Le nombre de banques étrangères exerçant en algérie sont au nombre de 14.
              Exact. Mais si on rajoute les établissements financiers (concernés par la disposition) on en arrive à 19. S'il faille compter aussi les bureaux de liaisons de banques étrangères, on arrive à 26.


              De plus, les 10 milliards de dinars de capital sont un minimum.
              Dernière modification par jawzia, 17 janvier 2010, 09h49.

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              • #8
                J'ai déjà intégré dans mon calcul les établissements financiers qui ne sont tenu que par une augmentataion du capital à hauteur de 3.5 milliards de dinars.

                Autre point, les bureaux de représentation et bureaux de liaison ne sont guère concerné par ce règlement.

                Certes que pour les 14 banques privées de capitaux étrangers le montant de 10 mds de dinars est un minumim mais combien de banques dépasseront ce minimum sachant que la majorité des établissements (exceptés 5 n'ont toujours pas eu l'accord du CMC) et qu'à l'heure de l'ancienne exigence des 2.5 milliards toutes les banques privées étaient au minimum (il y a que les banques publiques qui avaient un capital supérieur au minimum).

                Voilà ma réponse Jawzia.

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                • #9
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                  • #10
                    snake
                    C'est dérisoire, tous les grands projets d'infrastructures sont financés par la banque d'Algérie.
                    je pensais que la banque centrale ne s'occupe pas du financement des investissements, c'est la banque des banques.
                    En algerie an l'absence d'un marché financier élargie où la bourse se résume à un marché obligataire limité, les entreprise à la recherche de financements s'en trouvent affectées.

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