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L'Egypte tient son billet
L'Egypte s'est qualifiée pour les quarts de finale de la CAN après sa victoire logique sur le Mozambique (2-0). De son côté, le Nigéria s'est replacé dans la course à la qualification en dominant le Bénin (1-0). Les Super Eagles sont deuxièmes au classement.
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MOZAMBIQUE - EGYPTE : 2-0
Buts : Khan (47e c.s.c.), Gedo (81e)
NIGERIA - BENIN: 1-0
But : Yakubu (42e s.p.)
Le Nigéria n'est pas mort. Les SuperEagles ont pris leur envol dans la compétition en venant à bout d'une équipe du Bénin qui n'aura pas démérité. Mais à l'expérience, avec parfois même un peu de roublardise en fin de match pour gagner du temps et casser le rythme, les hommes de Shaibu Amodu tiennent leur premier succès de la compétition après la déroute égyptienne (1-3). Les Ecureuils pourront, eux, se mordre la queue tant ils ont eu leur chance durant la partie, sous la houlette d'un Sessegnon inarrêtable, mais peut-être pas assez soutenu.
Victime d'un virus et absent du premier match, Peter Odemwingie était bel et bien titulaire côté Nigeria tandis qu'Obafemi Martins, rentré d'Angleterre dans la nuit pour répondre à la justice, débutait sur le banc. Remuant, l'ancien Lillois donnait le tournis à la défense béninoise. Mais si les SuperEagles maîtrisaient le ballon, il n'arrivait que trop rarement dans la surface adverse et les occasions étaient plutôt rares. Yakubu avait une opportunité en or de faire plier la défense au quart d'heure de jeu, mais l'attaquant vert se précipitait, manquant un but tout fait. La réponse adverse ne tardait pas et Sessegnon expédiait son coup franc au ras de la transversale d'Enyeama (17e) avant de voir sa frappe de mule mourir sur la transversale (39e).
Malgré le monopole du ballon, le Nigeria ne parvenait pourtant à capitaliser sa mainmise sur le jeu, s'exposant aux contres d'Ecureuils trop maladroits pour être vraiment dangereux. Le salut des SuperEagles venait finalement juste avant la pause. Sur une tête d'Odemwingie, Boco repoussait la balle de la main, offrant un penalty à ses adversaires. Une sentence transformée sans sourciller par Yakubu (1-0, 42e).
Deux transversales pour le Bénin
L'avance acquise par le double champion d'Afrique (1980, 1994) n'était finalement pas illogique. Mais les Ecureuils n'entendaient pas rendre les armes aussi facilement. Seulement, moins groupés et moins décisifs individuellement, les Béninois s'en remettaient trop au seul Sessegnon qui, malgré sa débauche d'énergie, était sans solution. Quand bien même il parvenait à décaler Kobena dans la surface, c'est une fois de plus la transversale qui s'interposait (55e). Touché sur un choc avec Obinna, le gardien béninois Chitou était obligé de rendre son fauteuil à Djidonou, catastrophique au premier match. Rien de rassurant pour le Bénin, mais finalement rien de plus. Aucun autre but ne serait marqué. Porté par Odemwingie, le Nigeria tentait bien quelques assauts avant de lever le pied et de laisser le temps défiler.
Avec trois points au compteur, le Nigéria peut encore croire en ses chances de qualification. Le Bénin s'est compliqué la tâche et devra impérativement battre l'Egypte à la dernière journée pour se hisser en quarts, et compter un résultat favorable dans l'autre match. Mais ce sera sans Stéphane Sessègnon une fois de plus averti et suspendu pour le dernier match.
Melinda DAVAN-SOULAS / Eurosport
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MOZAMBIQUE - EGYPTE : 2-0
Buts : Khan (47e c.s.c.), Gedo (81e)
NIGERIA - BENIN: 1-0
But : Yakubu (42e s.p.)
Le Nigéria n'est pas mort. Les SuperEagles ont pris leur envol dans la compétition en venant à bout d'une équipe du Bénin qui n'aura pas démérité. Mais à l'expérience, avec parfois même un peu de roublardise en fin de match pour gagner du temps et casser le rythme, les hommes de Shaibu Amodu tiennent leur premier succès de la compétition après la déroute égyptienne (1-3). Les Ecureuils pourront, eux, se mordre la queue tant ils ont eu leur chance durant la partie, sous la houlette d'un Sessegnon inarrêtable, mais peut-être pas assez soutenu.
Victime d'un virus et absent du premier match, Peter Odemwingie était bel et bien titulaire côté Nigeria tandis qu'Obafemi Martins, rentré d'Angleterre dans la nuit pour répondre à la justice, débutait sur le banc. Remuant, l'ancien Lillois donnait le tournis à la défense béninoise. Mais si les SuperEagles maîtrisaient le ballon, il n'arrivait que trop rarement dans la surface adverse et les occasions étaient plutôt rares. Yakubu avait une opportunité en or de faire plier la défense au quart d'heure de jeu, mais l'attaquant vert se précipitait, manquant un but tout fait. La réponse adverse ne tardait pas et Sessegnon expédiait son coup franc au ras de la transversale d'Enyeama (17e) avant de voir sa frappe de mule mourir sur la transversale (39e).
Malgré le monopole du ballon, le Nigeria ne parvenait pourtant à capitaliser sa mainmise sur le jeu, s'exposant aux contres d'Ecureuils trop maladroits pour être vraiment dangereux. Le salut des SuperEagles venait finalement juste avant la pause. Sur une tête d'Odemwingie, Boco repoussait la balle de la main, offrant un penalty à ses adversaires. Une sentence transformée sans sourciller par Yakubu (1-0, 42e).
Deux transversales pour le Bénin
L'avance acquise par le double champion d'Afrique (1980, 1994) n'était finalement pas illogique. Mais les Ecureuils n'entendaient pas rendre les armes aussi facilement. Seulement, moins groupés et moins décisifs individuellement, les Béninois s'en remettaient trop au seul Sessegnon qui, malgré sa débauche d'énergie, était sans solution. Quand bien même il parvenait à décaler Kobena dans la surface, c'est une fois de plus la transversale qui s'interposait (55e). Touché sur un choc avec Obinna, le gardien béninois Chitou était obligé de rendre son fauteuil à Djidonou, catastrophique au premier match. Rien de rassurant pour le Bénin, mais finalement rien de plus. Aucun autre but ne serait marqué. Porté par Odemwingie, le Nigeria tentait bien quelques assauts avant de lever le pied et de laisser le temps défiler.
Avec trois points au compteur, le Nigéria peut encore croire en ses chances de qualification. Le Bénin s'est compliqué la tâche et devra impérativement battre l'Egypte à la dernière journée pour se hisser en quarts, et compter un résultat favorable dans l'autre match. Mais ce sera sans Stéphane Sessègnon une fois de plus averti et suspendu pour le dernier match.
Melinda DAVAN-SOULAS / Eurosport
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