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Les outils de lutte contre la corruption mis en place

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  • Les outils de lutte contre la corruption mis en place

    La série de scandales, liés à la corruption, dénote de la volonté du chef de l’Etat d’éradiquer ce phénomène. Le rouleau compresseur passe et semble vouloir n’épargner personne, même s’il s’agit des cadres de la prestigieuse Sonatrach.

    «Grande est notre détermination à lutter contre la corruption sous toutes ses formes et ses manifestations», avait affirmé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika lors de son discours prononcé à l’occasion de l’ouverture de l’Année judiciaire 2009/2010, promettant que «la justice et les lois de la République seront appliquées à toute personne rendue coupable de corruption».
    L’allocution du premier magistrat du pays intervenait à un moment où des institutions de la République étaient éclaboussées par des scandales financiers à répétition et où la corruption avait franchi la cote d’alerte et semblait avoir atteint des proportions inquiétantes au sein de la société. Il n’y a plus de doute, il apparaît que la détermination du chef de l’Etat de freiner, voire d’extirper le mal à la racine est en train de se matérialiser sur le terrain.
    Après la série de scandales liés à la corruption qui entâche le dossier de l’autoroute Est-Ouest, c’est au tour de la plus importante et prestigieuse société nationale - Sonatrach - à être, pour l’heure, dans le collimateur de la justice qui est saisie de ce dossier. Le P-dg de la société nationale algérienne des hydrocarbures, Mohamed Meziane a été suspendu de ses fonctions après avoir été placé, mardi dernier, sous contrôle judiciaire.
    Les principaux cadres de la société ont été également incarcérés pour de présumées malversations. Autant dire que c’est la tête de cette compagnie , qui emploie plus de 120 mille personnes et qui procure les 98% des rentrées en devises du pays, qui a été décapitée.
    Comment en est-on arrivé à cette situation qui aura certainement un impact négatif sur la réputation de la plus importante compagnie nationale. Les mailles du filet se sont trouvées suffisamment béantes pour permettre ce genre de situation.
    L’absence de transparence dans l’attribution des marchés, la multiplication du gré à gré, alors que les marchés sont soumis à des conditions bien définies, l’incapacité de suivre et de contrôler les projets, ont-ils encouragé la dilapidation de l’argent public.
    Autant de questionnements auxquels des réponses devraient être données dans les prochains jours, à la lumière des investigations entreprises par les autorités judiciaires. En tout état de cause l’ouverture de cette information judiciaire contre les cadres dirigeants de Sonatrach est un véritable séisme qui ne manquera pas de produire des ondes de choc.
    Jusqu’à mercredi passé une trentaine de personnes ont été auditionnées par le juge d’instruction dans cette affaire, apprenons-nous de source judicaire. Un nombre qui est évidemment, insistent nos sources, appelé à s’accroître dans les prochains jours. Sonatrach n’est pas une quelconque société nationale.
    Elle est l’oxygène que respirent les millions d’Algériens. Elle figure dans le Gotha des sociétés pétrolières internationales de par ses multiples activités dans le domaine des hydrocarbures, tant au niveau national qu’à l’international avec ses propres capacités financières et ressources humaines.
    L’investissement dans la ressource humaine et la solide formation de ses cadres fait que, selon des observateurs spécialistes des questions pétrolières, cette affaire n’aurait que peu d’impact sur le fonctionnement interne de la Sonatrach.
    Mais il reste qu’il existe un risque que sa réputation, elle est citée jusqu’à récemment comme un exemple de bonne gouvernance et de très grandes capacités entrepreneuriales, ne soit touchée par ce scandale, mais sans pour autant que son activité soit ralentie ou retardée.
    L’ex-P-dg Mohamed Meziane est remplacé provisoirement par l’un des vice-présidents de la société, le docteur Abdelhafid Faghouli, non concerné par cette affaire.
    Il devra au plus vite s’entourer de proches collaborateurs aguerris au secteur des hydrocarbures et au sein de Sonatrach, réservoir de compétences - il n’en manque pas- pour fermer dans les plus brefs délais cette parenthèse qui ternit, un tant soit peu, l’image de marque de Sonatrach, symbole de l’Algérie qui avance et qui gagne.


    Ouest-Tribune

  • #2
    Faudrait d'abord commencer par les services de sécurité Police Gendarmerie Sécurité Militaire Garde communale Douane Garde frontière etc.

    Vous ne vous rendez pas compte du mal que peut faire un seul petit douanier corrompu dans le dispositif ou un commissaire de police véreux sur les milliers de citoyens dans sa juridiction. Au bout d'une longue carrière il construit son affreuse carcasse de villa mais pour le pays ça se chiffre en milliards de milliards de perdus et parfois avec des morts.

    On ne peut pas faire un bel ouvrage avec un outil imparfait.

    Commentaire


    • #3
      tant qu'il n'y a pas une indépendance de la justice on ne peut pas lutter efficacement contre la corruption puisque les hauts cadres de la nation, et non pas seulement les simples agents de douanes, sont suspectés de corruption.
      En algerie tout le monde parle de corruption, la tchipa et on sait que: Elli yakhdem f'la3ssel yal7ass sba3tih (celui qui travaille dans le miel suce ses doigts).

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