Algérie. La Direction de l’aviation informe qu’en raison de
travaux de maintenance dans l’aérodrome d’Alger, les
avions en provenance des Etats-Unis atterriront désormais
sur les pistes de l’aéroport de...
… Sid-Ali Bounab !
Bernard Kouchner, principalement Judas professionnel et accessoirement ministre français des Affaires étrangères, va venir dans notre pays à risque le mois prochain, en février. Une visite de travail et d’amitié. Même si j’ai de sérieux doutes quant à ce second segment figurant sur l’ordre de mission du docteur Bernard. Mais bon, ne chicanons pas ! Nous sommes peut-être un pays à risque, mais nous sommes aussi et avant tout un pays hospitalier. Il nous faut donc bien accueillir le ministre français. Et à ce propos, il me semble judicieux de mettre le paquet sur l’arrivée, à l’aéroport Houari-Boumediene. Car ne dit-on pas qu’un aéroport, c’est la vitrine d’un pays ? Il faut donc que notre vitrine soit rutilante. Je propose ainsi de multiplier les scanners à l’arrivée de Kouchner. Les derniers modèles, de préférence. Cet homme-là ne vient qu’en février, nous avons donc le temps et l’argent suffisants pour acheter ce qui se fait de mieux en matière de scanners d’aéroport. On peut aussi doubler la fouille au scanner par celle aux échos Doppler. Rien ne serait trop beau pour saluer comme il se doit notre «ami éternel», ce bon Monsieur Bernard. Et tout comme pour les scanners, nous devons faire un effort avec les échos Doppler. Ne pas soumettre le ministre français à n’importe quel écho Doppler. Là aussi, faisons- le passer sous le faisceau des tout derniers échos Doppler. Ceux qui vont au fond des choses, bien au fond. Ceux qui révèlent des trucs impossibles à voir avec les anciens modèles. Ceux qui ont cette capacité d’aller au tréfonds des âmes les plus noires. La brigade canine de la police des frontières pourra elle aussi être mise à contribution. Ça lui fera un excellent exercice que de flairer les bagages de notre illustre visiteur. Ces bêtes-là ont besoin d’entraînement. Bien évidemment, Monsieur Bernard ne peut pas débarquer dans n’importe quelle partie de l’aérogare. Le salon VIP n’est pas assez beau pour lui. Il lui faut un hall plus vaste, plus aéré et moins proche de la foule. Vu l’étendue du domaine de l’aéroport d’Alger, je suggère de le faire accueillir dans la partie de l’aérogare proche de Oued Semmar. Et ensuite, après les scanners, les échos Doppler et la brigade canine, de lui faire quitter l’aéroport par la sortie est, celle donnant sur Khemis El Khechna et Larbaâtache. Pays à risque pour pays à risque, autant lui en donner pour son argent à notre ami Kouchner ! Ça lui fera paraître moins lourd son sac de riz ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
travaux de maintenance dans l’aérodrome d’Alger, les
avions en provenance des Etats-Unis atterriront désormais
sur les pistes de l’aéroport de...
… Sid-Ali Bounab !
Bernard Kouchner, principalement Judas professionnel et accessoirement ministre français des Affaires étrangères, va venir dans notre pays à risque le mois prochain, en février. Une visite de travail et d’amitié. Même si j’ai de sérieux doutes quant à ce second segment figurant sur l’ordre de mission du docteur Bernard. Mais bon, ne chicanons pas ! Nous sommes peut-être un pays à risque, mais nous sommes aussi et avant tout un pays hospitalier. Il nous faut donc bien accueillir le ministre français. Et à ce propos, il me semble judicieux de mettre le paquet sur l’arrivée, à l’aéroport Houari-Boumediene. Car ne dit-on pas qu’un aéroport, c’est la vitrine d’un pays ? Il faut donc que notre vitrine soit rutilante. Je propose ainsi de multiplier les scanners à l’arrivée de Kouchner. Les derniers modèles, de préférence. Cet homme-là ne vient qu’en février, nous avons donc le temps et l’argent suffisants pour acheter ce qui se fait de mieux en matière de scanners d’aéroport. On peut aussi doubler la fouille au scanner par celle aux échos Doppler. Rien ne serait trop beau pour saluer comme il se doit notre «ami éternel», ce bon Monsieur Bernard. Et tout comme pour les scanners, nous devons faire un effort avec les échos Doppler. Ne pas soumettre le ministre français à n’importe quel écho Doppler. Là aussi, faisons- le passer sous le faisceau des tout derniers échos Doppler. Ceux qui vont au fond des choses, bien au fond. Ceux qui révèlent des trucs impossibles à voir avec les anciens modèles. Ceux qui ont cette capacité d’aller au tréfonds des âmes les plus noires. La brigade canine de la police des frontières pourra elle aussi être mise à contribution. Ça lui fera un excellent exercice que de flairer les bagages de notre illustre visiteur. Ces bêtes-là ont besoin d’entraînement. Bien évidemment, Monsieur Bernard ne peut pas débarquer dans n’importe quelle partie de l’aérogare. Le salon VIP n’est pas assez beau pour lui. Il lui faut un hall plus vaste, plus aéré et moins proche de la foule. Vu l’étendue du domaine de l’aéroport d’Alger, je suggère de le faire accueillir dans la partie de l’aérogare proche de Oued Semmar. Et ensuite, après les scanners, les échos Doppler et la brigade canine, de lui faire quitter l’aéroport par la sortie est, celle donnant sur Khemis El Khechna et Larbaâtache. Pays à risque pour pays à risque, autant lui en donner pour son argent à notre ami Kouchner ! Ça lui fera paraître moins lourd son sac de riz ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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