Les Algériens peuvent bénir le centre de formation de l’AJ Auxerre. Tout autant que les différents clubs et les sélections de jeunes français qui ont accompagné le gamin né au quartier des Alouettes, près de Saint- Maurice, dans le Val-de- Marne, le 14 mai 1984.
Champion du monde des U17 sous le maillot tricolore, aux côtés de Meghni, Sinama-Pongolle, Le Tallec et Fabre, de père est Algérien, Hassan est arrivé en sélection d’Algérie après avoir galéré au sein des clubs qui l’ont accueilli au lendemain de la glorieuse consécration de la France au Mondial disputé au Trinidad-et-Tobago.
Après Auxerre de Guy Roux, Yebda a connu Laval, Le Mans, Benfica avant de déposer ses valises à Portsmouth, en Angleterre. Un transfert intervenu quelques semaines seulement après qu’il eut fait ses premiers pas chez les Verts, un 11 octobre 2009 à Blida face aux Guêpes du Rwanda, et ce, à la faveur de la nouvelle loi de la Fifa autorisant les binationaux de plus 21 ans à choisir la sélection de leur pays d’origine.
Remplaçant ce soir-là, Yebda a pris part aux vingt dernières minutes de la rencontre qui a vu les Verts peiner pour l’emporter (3-1).Une prestation tout juste moyenne pour un élément qui faisait connaissance avec les duels d’un football continental impitoyable. Autant pour les muscles que pour les neurones.
Blessé quelques jours avant le rendez-vous du Cairo Stadium, Yebda a suivi le duel depuis le banc de touche et n’a pas supporté les exactions qui ont émaillé le séjour de l’Algérie en Egypte.
Au lendemain de cette confrontation, il aura cette phrase lourde de sens : «Aujourd’hui, je comprends mieux pourquoi les Algériens aiment leur équipe », a-t-il confié à un confrère.
Profitant de la suspension de Lemouchia, le médian de Portsmouth aura la lourde tâche de peser sur l’entrejeu des Pharaons constitué des chevronnés A. Hassan, Abderabou, et autre Fathy.
La bataille d’Omdurman a révélé un autre Yebda qui, le soir du 18 novembre, a confirmé tout le bien que Rabah Saâdane pensait de lui. Depuis ce jour, Yebda est passé d’une simple roue de secours à une indispensable courroie de transmission dans la mécanique de l’EN.
Jeudi dernier, face au Mali, il a pesé de tout son poids face à l’adversaire malien après avoir surpassé ses difficultés d’adaptation au climat lors de la rencontre inaugurale de cette Coupe d’Afrique des nations, face au Malawi.
Sa présence, son placement et sa clairvoyance ont éclipsé les stars du Real Madrid (Mamadou Diarra), du Barça (Seydou Keita) et de la Juventus (Mohamed Lamine Sissoko).
Physiquement à point, lui qui avait un terrible manque de compétition à son arrivée à Portsmouth (il a été mis sur le banc par son coach du SC Benfica), techniquement requinqué, Yebda a fait le boulot. Le soutien apporté à Mansouri, à la récupération et Ziani dans la relance, a mis le Mali dans ses petits souliers.
Des qualités que le joueur saura mettre en valeur, demain face à l’Angola. Pour un autre pari gagné, d’autres conquêtes.
Par le Soir
Champion du monde des U17 sous le maillot tricolore, aux côtés de Meghni, Sinama-Pongolle, Le Tallec et Fabre, de père est Algérien, Hassan est arrivé en sélection d’Algérie après avoir galéré au sein des clubs qui l’ont accueilli au lendemain de la glorieuse consécration de la France au Mondial disputé au Trinidad-et-Tobago.
Après Auxerre de Guy Roux, Yebda a connu Laval, Le Mans, Benfica avant de déposer ses valises à Portsmouth, en Angleterre. Un transfert intervenu quelques semaines seulement après qu’il eut fait ses premiers pas chez les Verts, un 11 octobre 2009 à Blida face aux Guêpes du Rwanda, et ce, à la faveur de la nouvelle loi de la Fifa autorisant les binationaux de plus 21 ans à choisir la sélection de leur pays d’origine.
Remplaçant ce soir-là, Yebda a pris part aux vingt dernières minutes de la rencontre qui a vu les Verts peiner pour l’emporter (3-1).Une prestation tout juste moyenne pour un élément qui faisait connaissance avec les duels d’un football continental impitoyable. Autant pour les muscles que pour les neurones.
Blessé quelques jours avant le rendez-vous du Cairo Stadium, Yebda a suivi le duel depuis le banc de touche et n’a pas supporté les exactions qui ont émaillé le séjour de l’Algérie en Egypte.
Au lendemain de cette confrontation, il aura cette phrase lourde de sens : «Aujourd’hui, je comprends mieux pourquoi les Algériens aiment leur équipe », a-t-il confié à un confrère.
Profitant de la suspension de Lemouchia, le médian de Portsmouth aura la lourde tâche de peser sur l’entrejeu des Pharaons constitué des chevronnés A. Hassan, Abderabou, et autre Fathy.
La bataille d’Omdurman a révélé un autre Yebda qui, le soir du 18 novembre, a confirmé tout le bien que Rabah Saâdane pensait de lui. Depuis ce jour, Yebda est passé d’une simple roue de secours à une indispensable courroie de transmission dans la mécanique de l’EN.
Jeudi dernier, face au Mali, il a pesé de tout son poids face à l’adversaire malien après avoir surpassé ses difficultés d’adaptation au climat lors de la rencontre inaugurale de cette Coupe d’Afrique des nations, face au Malawi.
Sa présence, son placement et sa clairvoyance ont éclipsé les stars du Real Madrid (Mamadou Diarra), du Barça (Seydou Keita) et de la Juventus (Mohamed Lamine Sissoko).
Physiquement à point, lui qui avait un terrible manque de compétition à son arrivée à Portsmouth (il a été mis sur le banc par son coach du SC Benfica), techniquement requinqué, Yebda a fait le boulot. Le soutien apporté à Mansouri, à la récupération et Ziani dans la relance, a mis le Mali dans ses petits souliers.
Des qualités que le joueur saura mettre en valeur, demain face à l’Angola. Pour un autre pari gagné, d’autres conquêtes.
Par le Soir
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