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Une entreprise chinoise sommé de restituer un terrain en Algérie

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  • Une entreprise chinoise sommé de restituer un terrain en Algérie

    Le tribunal d’Es Senia a sommé une entreprise chinoise d’évacuer un terrain squatté depuis 2006. La commune de Sidi Chami, relevant de la daïra d’Es Senia, vient, quant à elle, d’entamer les démarches pour le recouvrement de son dû qui s’élève à plusieurs millions de centimes. C’est ce qui devrait être l’épilogue d’une histoire pour accaparement d’un lot de terrain à Haï Sabah, près de l’Usto. Le squat a duré près de 5 ans. Il est le fait du groupe chinois Ciampc.

    Les responsables de la daïra d’Es Senia ont mis, une dernière fois, en demeure l’entreprise chinoise la sommant d’évacuer les lieux squattés. Plusieurs mises en demeure ont été bafouées auparavant, apprend-on auprès de M.El Ghali, chef de daïra d’Es Senia. Le patron chinois se trouve en prison pour tentative de corruption sur la personne du premier responsable de la daïra.

    Selon le rapport de l’enquête, le cadeau chinois contenait une somme de 100.000 dinars. C’est ce qui a été offert au chef de daïra pour l’intervention de ce dernier en faveur de l’entreprise chinoise dans le contentieux l’opposant à la daïra, autour d’un terrain, après l’expiration du contrat de location.

    Le cadeau étant refusé, l’alerte a été aussitôt donnée. Le directeur de la société chinoise a été arrêté. Lors de son procès, le responsable de l’entreprise n’a pas trouvé de défense adéquate.
    Le mal est fait. Il a été arrêté en flagrant délit. Le geste du patron chinois est expliqué par le fait qu’il voulait inciter la daïra d’Es Senia à céder le terrain litigieux octroyé provisoirement au groupe, en 2003.

    Celui-ci devait servir de base-vie aux ouvriers de l’entreprise dans le cadre du renouvellement du réseau de l’assainissement du groupement d’Oran. Le contrat de location est arrivé à expiration en 2006. Depuis, le terrain squatté a été transformé en unité de fabrication et de vente illégale d’agglomérés, de parpaings et de ciment.

    La daïra d’Es Senia est passée à l’action vu que le même terrain est destiné à servir d’assiette d’implantation du POS 52.
    Le tribunal d’Es Senia avait condamné, en fin de semaine dernière, le directeur de l’entreprise chinoise à deux ans de prison ferme et une amende de 200.000 DA pour tentative de corruption sur la personne du chef de daïra d’Es Senia.

    Auparavant, les Oranais s’interrogeaient d’où provenaient des quantités importantes de ciment et de matériaux de construction qui inondaient le marché. La réponse se trouve à Haï Sabah, près de l’Usto. M.El Ghali, chef de daïra d’Es Senia vient ainsi de déjouer l’une des plus grandes histoires de détournement et de corruption qu’ait connue la ville.

    Par l'Expression
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