Séisme de magnitude 4,1 sur l'échelle de Richter à Bouira

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ALGER - Un séisme de magnitude 4,1 sur l'échelle de Richter s'est produit dimanche à 12h 17mn dans la wilaya de Bouira, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique(CRAAG) dans un communiqué. L'épicentre du tremblement de terre a été localisé à 15 km au Sud-Est de Bechloul (w.de Bouira)", précise la même source.
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Risque sismique

Le violent séisme qui a frappé Haïti faisant, selon des estimations, près de 200 000 victimes dont 50 000 cadavres déjà recensés et transformant un pays, manquant déjà cruellement des infrastructures les plus élémentaires, en champ de ruines, a suscité un vaste mouvement de solidarité et de compassion de la communauté internationale. Pays pauvre parmi les pauvres, Haïti est réduit, faute de moyens, à attendre tout de l’aide extérieure. Les scènes de cohue indescriptible au sol qui rabaissent l’homme au rang de l’animalité devant les scènes de largage des vivres par voie aérienne, où l’on se dispute à coups de machette une bouteille d’eau minérale, sont difficiles à soutenir. Si les spécialistes sont formels pour dire qu’on ne peut pas scientifiquement prévoir un séisme, cela ne signifie pas pour autant qu’il faille capituler devant Dame Nature et se résigner à la fatalité. L’histoire récente des séismes enregistrés en divers points du globe a montré qu’un séisme de même intensité pouvait avoir un effet dévastateur dans un pays et ne générer, au contraire, que des dégâts mineurs dans un autre, mieux préparé pour affronter le risque sismique.
Ce n’est pas parce que Haïti ou bien l’Algérie, puisque ce nouveau drame nous interpelle fortement en tant que pays traversé par des failles sismiques scientifiquement établies, ne sont pas comparables au Japon qui a réussi à transcender et à domestiquer le phénomène qu’il n’y a rien à faire pour s’en prémunir. L’Algérie avait été secouée, par le passé, par de violents séismes dont le dernier en date est celui de Boumerdès. Du fait de la spécificité de la carte sismologique de l’Algérie, connue et reconnue comme étant un pays fortement sismique, d’autres secousses peuvent survenir à n’importe quel moment. Un récent document, résultat de travaux de scientifiques, a montré qu’aucun bâtiment officiel ainsi que tout le tissu urbanistique d’Alger sera totalement détruit en cas d’éventuel séisme de forte intensité dans la capitale, laquelle est située, comme on le sait, sur une importante faille sismique. L’Algérie est-elle aujourd’hui parée pour faire face à ce phénomène  ? Tous les enseignements du passé ont-ils été tirés pour mieux se prémunir contre les aléas de la nature  ? Depuis le séisme de Boumerdès, des mesures sévères ont été prises en ce qui concerne les normes de construction antisismique. Mais est-ce suffisant quand on sait que tout le bâti hérité depuis l’indépendance n’a pas précisément pris en compte ce paramètre  ? En attendant que l’Algérie se mette à niveau par rapport au risque sismique, qu’est-il fait au niveau de la sensibilisation des citoyens pour la conduite à tenir face à ce phénomène  ? Existe-t-il un plan Orsec spécifique pour l’organisation des secours  ? A-t-on songé à former en quantité suffisante des praticiens en médecine de catastrophe ainsi que des secouristes spécialisés pour les interventions dans pareilles situations  ? Autant de questions qui renvoient à la mise en place d’une politique de prévention et de gestion du risque sismique. Rien ne laisse croire que cette préoccupation est prise sérieusement en charge dans l’action gouvernementale.



Par Omar Berbiche
el watan

[nacer-eddine06]

Y a-t-il un risque pour l’Algérie suite au séisme de Haïti ?

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19-01-2010 à 18:14


Aucun rapport précise le CRAAG.
«Il n’y a pas de rapport direct entre l’activité sismique en Algérie et le tremblement de terre de Haïti », c’est en ces termes que M. Djellit, chef de département Etude et Surveillance au CRAAG (Centre de Recherches en Astronomie, Astrophysique et Géophysique) a tenu à rassurer ses concitoyens, notamment ceux qui vivent encore sous le choc de séismes tels que celui de Zemmouri, Témouchent et Chlef. Le séisme qui a ébranlé la région de Haïti remet, en effet sur la table de discussion le risque sismique en Algérie et ravive les appréhensions quant à une éventuelle répercussion sur notre pays. Beaucoup de voix s’élèvent, aujourd’hui, pour prévoir un tremblement de terre de grande magnitude. Chose que réfute l’expert que nous avons contacté, hier, par téléphone : « Les mécanismes sismiques sont liés aux mouvements des plaques tectoniques et non sur des prévisions aléatoires », dira-t-il en précisant qu’aucune loi n’est en mesure de prévoir un séisme : « Si une personne arrive à formuler les mécanismes prédictifs d’un séisme, ce sera le Prix Nobel à coup sûr », ironise-t-il. Haïti (comme le reste de l'île d'Hispaniola) se trouve dans une zone sismiquement active, entre deux plaques tectoniques : la plaque nord-américaine au Nord et la plaque caraïbe au Sud, rendent le pays, particulièrement, vulnérable aux tremblements de terre. L’Algérie est, également, connu pour être dans une région hautement sismique mais ceci ne suffira pas pour faire une quelconque corrélation entre l’activité sismique des deux pays : « Si un séisme se produit, aujourd’hui, en Algérie, on ne pourra jamais dire que c’est dû à celui de Haïti », explique M. Djellit. Le tremblement du 12 janvier 2010, se révéla être le plus grand séïsme jamais enregistré à Haïti, dévastant, notamment la capitale Port-au-Prince, faisant plusieurs dizaines de milliers de morts (chiffre pouvant aller jusqu'à 200.000), et des millions de sans-abri.
La communauté internationale a, d’ailleurs, reconnu qu'il s'agissait de la plus grande catastrophe à laquelle l'ONU ait jamais été confrontée : « Mais dire qu’il peut engendrer un quelconque risque sur l’Algérie est une erreur », atteste M. Djellit qui souligne à l’occasion que des séismes qui se sont produits dans des pays plus proches (Aqila en Italie et Hosseinia en Iran) n’ont pas été forcément suivis d’un tremblement de terre aux alentours. Le représentant du CRAAG se félicite, par ailleurs de l’intérêt accordé par les pouvoirs publics à la prévention contre les séismes : « Nous sommes bien en avance par rapport à d’autres pays voisins », explique-t-il en citant, notamment, l’installation depuis 1985 d’un réseau de surveillance et d’une banque de données historiques qui remontent jusqu’à 1365.
Ces instruments ont été consolidés à travers le temps et ont donné naissance à une dynamique qui place le risque sismique au cœur des priorités à travers la modification des règlements, notamment la loi 04/20 du 25 décembre 2004 sur la prévention des risques majeurs, le Plan de développement et d’aménagement urbain (PDAU), et le RPA.
A. Fadila

[nacer-eddine06]

aleatoire

ca peut etre demain

espece d aghiyoul

la question est
avons nous ingurgite les lecons d el asnam et de boumerdes

[zwina]

Solas

Croirais tu au Père Noel ? Il suffit de se rendre à Boumerdès pour comprendre que demain un nouveau séisme sera une catastrophe vu l'état des immeubles à peine construits déjà fissurés et les chalets toujours habités par les familles victimes du dernier tremblement de terre.

[nacer-eddine06]

Secousse de magnitude 3,3 enregistrée à Dellys (Boumerdès)


ALGER - Un tremblement de terre de magnitude 3,3 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré vendredi matin dans la ville côtière de Dellys (wilaya de Boumerdès), a indiqué le Centre national de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). La secousse s'est produite à 11h16 et son épicentre a été localisé à 5 kilomètres au Nord-Est de Dellys, a précisé la même source.

[Aps 22/1/10]

[zek]

Malheureusement, le made in china ou le made in algeria vont tuer s'il y a un tremblement de terre, le 1 millions de logements n'y résisteront pas.