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    Nadhir Belhadj Belhadj et l'Algérie sont condamnés à l'exploit face à l'Angola (DPPI)

    Condamnée à vaincre l’Angola devant son public, l’Algérie aura l’occasion de faire admirer son répondant si elle veut s’inviter en quarts. Le Mali et le Malawi, eux, restent en embuscade pour une place dans le Top 8 africain.
    par Nizar Hanini, le 18-01-2010

    Angola, Algérie, Malawi ou Mali ? A quelques heures du coup d’envoi de la dernière journée du groupe A, l’identité des deux qualifiés n’a toujours pas filtré. Trois petits points séparent le leader angolais du bonnet d’âne malien, ouvrant ainsi la porte à tous les pronostics. Dans ce petit bal d’indécis, l’Angola et le Malawi mènent la danse tandis que l’Algérie et le Mali sont prêts à l’exploit.

    L’Algérie face à un 12e homme
    Après des débuts inquiétants face au Malawi (3-0), l’Algérie a su rectifier le tir en écartant difficilement le Mali (1-0). Même si tout n’a pas été parfait, les Fennecs peuvent se targuer d’avoir retrouvé leur solidité défensive. Paramètre essentiel avant d’affronter l’Angola, nation la plus prolifique du tournoi avec six buts inscrits. Un secteur qui brille aussi par son inefficacité côté algérien. Conscient que ses poulains perdent leurs dents aux abords des surfaces adverses, le sélectionneur national Rabah Saâdane rappelle l’importance de se montrer réaliste face à une défense angolaise qui ne respire pas la sérénité : «La qualité des passes sera importante et il faudra trouver des solutions offensives. C'est notre lacune. On doit avoir plus d'efficacité devant le but», déclarait avec pragmatisme le «Cheikh» dans les colonnes du Parisien. Un message visiblement assimilé par Ziani qui promet au Buteur d’«entrer sur le terrain pour gagner et pour terminer premiers du groupe». Des paroles aux actes, le chemin s’annonce éprouvant sur la pelouse sablonneuse de Luanda.

    Ironiquement, l’entraîneur portugais de l’Angola Manuel José n’a pas manqué de répondre au lutin de Wolfsburg : «Jouer le nul, pour tout vous dire, n'existe même pas dans mon dictionnaire». Car si l’Algérie n’a pas d’autre alternative que la gagne devant 50 000 spectateurs en furie, les Angolais, eux, peut se contenter du partage des points pour s’assurer une place dans le Top 8 africain. Sûrement privés de leur goleador attitré Flavio, les Palancas Negras devront aussi gérer la pression monstre de tout un peuple. Une élimination au premier tour du pays organisateur aurait des conséquences irréversibles sur la suite d’une compétition qui alarme par son faible taux d’affluence. Pour continuer à voir du monde dans les nouvelles enceintes angolaises, l’Angola ne doit donc pas trébucher.

    Et si le Malawi se qualifiait ?
    Qui aurait pu parier le moindre centime sur une qualification du Malawi lors du tirage au sort le 20 novembre dernier ? Peu de monde assurément. Auteurs du premier gros coup d’une CAN qui ne manque pas d’air face à l’Algérie (3-0), les Malawites sont en ballotage favorable avant leur dernière rencontre face au Mali. Toutefois, la formation de Kinnah Phiri a eu le malheur de tomber dans le groupe du pays organisateur. Et comme souvent dans ce cas-là, l’éthique sportive est balayée d’un revers de main. Le technicien malawite n’a d’ailleurs pas manqué de le rappeler pour justifier la défaite des siens face aux Palancas Negras. «Cela nous déçoit beaucoup, car on a l'impression que l'organisation ou la fédération angolaise font tout pour que l'Angola soit en quarts de finale». En cause, l’indisponibilité des terrains d’entraînement la veille de la rencontre. Mais qu’importe, pour leur 2e participation à une phase finale de CAN, les Flammes caressent le rêve de disputer un quart. Une victoire, ou même un nul si l’Algérie ne gagne pas, leur permettrait de le réaliser.

    Face à la surprise malawite, le Mali. Une nouvelle fois incapables de faire honneur à leur statut, les Aigles maliens sont bien mal embarqués dans la course aux quarts. Revenus du diable Vauvert face au Mali en ouverture (4-4), les hommes de Stephen Keshi n’ont pas su confirmer devant l’Algérie (1-0). Néanmoins, les carottes ne sont pas tout à fait cuites. Une victoire face aux Flammes combinée à un revers algérien, leur ouvrirait les portes des quarts de finale. Sur le site de la Confédération Africaine de Football (CAF), Mahamadou Diarra ne perd pas espoir : «Nous savions que cela allait être dur. Mais nous sommes une bonne équipe et le coach va remettre les choses en ordre pour notre match face au Malawi». L’expérience du joueur madrilène pourrait d’ailleurs s’avérer utile face à la naïveté du Malawi. Affaire à suivre…

    Sport24
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann
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