Saadane a adopté un systeme de jeu très prudent qui s'apparente au tant décrié Catenaccio popularisé par les italiens et appliqué, entre autres, par la France à la derniere coupe du monde 2006.
C'est le systeme qui sied le plus à la personnalité de Saadane trop prudente, effacée et dépourvue de grandes ambitions. Ceux qui attendent autre chose de Saadane doivent déchanter dès à présent.
En Afrique du Sud, on ne verra pas le beau style de jeu offensif bien de chez nous de l'équipe d'Algerie 1982 hélas.
J'ai encore en mémoire la grosse déception de l'équipe de 1986 drivée par le même Saadane. Ni la beauté du jeu ni les résultats n'étaient au rendez-vous.
Cette attitude et sa propre logique du "résultat avant tout" le pousse vers des compromissions anti-sportives en refusant de faire le jeu aujourd'hui contre l'Angola. C'est honteux nous qui avons été victimes de ce genre de pratique lors du match de la honte Allemagne Autriche en 1982.
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"...Pendant des années, le Catenaccio fut surtout utilisé par l'équipe nationale italienne, suite à un accident d'avion. En effet, le crash de Superga en 1949 avait décimé l'équipe du club de Turin, qui composait à l'époque la charnière de l'équipe d'Italie. Pour pallier la faiblesse de leur effectif de "remplacement" et pour conserver leur rang sur la scène internationale (à cette date l'Italie avait déjà gagné deux coupes du monde), l'équipe décida de mettre en place le Catenaccio, ce schéma tactique ultradéfensif qui prédomine encore dans le football italien actuel. L'Italie abandonna officiellement ce système de jeu après la défaite de la Coupe du monde 1986 au Mexique, mais si elle se tourna depuis vers une formation plus offensive, elle réutilisa plusieurs fois le Catenaccio lors de compétitions internationales telles que les championnats d'Europe ou les coupes du monde.
Ce système de jeu efficace est souvent adopté depuis les années 1990 par les équipes menant d'un faible écart de buts lors de compétitions à fort enjeu, pour préserver à tout prix leur avance, ou par les équipes se sachant nettement inférieures techniquement et/ou physiquement à leur adversaire. Il est souvent stigmatisé comme un manque total d'ambition..."
C'est le systeme qui sied le plus à la personnalité de Saadane trop prudente, effacée et dépourvue de grandes ambitions. Ceux qui attendent autre chose de Saadane doivent déchanter dès à présent.
En Afrique du Sud, on ne verra pas le beau style de jeu offensif bien de chez nous de l'équipe d'Algerie 1982 hélas.
J'ai encore en mémoire la grosse déception de l'équipe de 1986 drivée par le même Saadane. Ni la beauté du jeu ni les résultats n'étaient au rendez-vous.
Cette attitude et sa propre logique du "résultat avant tout" le pousse vers des compromissions anti-sportives en refusant de faire le jeu aujourd'hui contre l'Angola. C'est honteux nous qui avons été victimes de ce genre de pratique lors du match de la honte Allemagne Autriche en 1982.
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"...Pendant des années, le Catenaccio fut surtout utilisé par l'équipe nationale italienne, suite à un accident d'avion. En effet, le crash de Superga en 1949 avait décimé l'équipe du club de Turin, qui composait à l'époque la charnière de l'équipe d'Italie. Pour pallier la faiblesse de leur effectif de "remplacement" et pour conserver leur rang sur la scène internationale (à cette date l'Italie avait déjà gagné deux coupes du monde), l'équipe décida de mettre en place le Catenaccio, ce schéma tactique ultradéfensif qui prédomine encore dans le football italien actuel. L'Italie abandonna officiellement ce système de jeu après la défaite de la Coupe du monde 1986 au Mexique, mais si elle se tourna depuis vers une formation plus offensive, elle réutilisa plusieurs fois le Catenaccio lors de compétitions internationales telles que les championnats d'Europe ou les coupes du monde.
Ce système de jeu efficace est souvent adopté depuis les années 1990 par les équipes menant d'un faible écart de buts lors de compétitions à fort enjeu, pour préserver à tout prix leur avance, ou par les équipes se sachant nettement inférieures techniquement et/ou physiquement à leur adversaire. Il est souvent stigmatisé comme un manque total d'ambition..."
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