PUBLIE LE : 19-01-2010 | 00:00 | PAR M. S.
Carlos : «L’Algérie a prouvé qu’elle était forte»
Halliche : «En deuxième mi-temps, l’essentiel était de ne pas avoir de blessés»
Stade : 11-Novembre (Luanda, Angola)
Affluence : nombreuse
Arbitres : Jerom Darmon (AFS), assisté de Redouane Achik (Mar) et Kenneth Changa (Zam)
Avertissements : Matmour (15’), Laïfaoui (40’) (Algérie)
Angola :
Carlos, Jamuana, Chara, Gilberto, Zuela (Caires 54’), Kali, Marquès, Djalma, Mabina, Manucho, Zé kalanga (Job 65’)
Entraîneur : Manuel José
Algérie :
Chaouchi, Laïfaoui, Belhadj, Halliche, Bougherra, Yebda, Mansouri, Matmour (Abdoun 89’), Bouazza (Meghni 68’), Ghezzal, Ziani
Entraîneur : Saâdane
Hier face au pays organisateur, les Verts ont arraché leur qualification en se faisant même prier par leurs hôtes de ne pas trop appuyer sur le champignon. C’est l’impression que dégageaient les Angolais qui avaient visiblement très peur des Algériens, comme en témoigne le grand ouf poussé par Manuel José à la fin de la partie. Car franchement, ces Angolais étaient bien prenables, mais bon. Comme face au Mali, les Verts entament bien leur match. Mieux, ils sont plus entreprenants que leurs vis-à-vis et même plus dangereux. Sentant qu’il y avait un bon coup à jouer, ils tentent de surprendre les Angolais. Sur un premier coup franc sur le côté droit, l’alerte est donnée. Ziani, comme d’habitude, se charge de l’exécuter et trouve Ghezzal qui rate sa reprise au point de penalty, la balle parvient dans les pieds de Bougherra qui, seul face à Carlos, tire mais il bute sur le gardien angolais qui sauve les meubles sur sa ligne (22’). Trois minutes plus tard, Ghezzal, un peu en retard, n’a pu profiter d’une sortie hasardeuse de Carlos. Les Angolais vont réagir, d’abord sur un coup franc de Zé kalanga (26’) que Chaouchi ira chercher dans sa lucarne gauche, puis par un tir de Manucho à hauteur des 20 mètres que le portier des Verts intercepte facilement. Chaouchi va se mettre encore une fois en évidence en sauvant une balle de but à deux minutes de la pause, en repoussant de ses pieds un tir à ras de terre de Mabina, servi sur un plateau par Gilberto (43’). Au retour des vestiaires, les deux équipes jouent plutôt la prudence. L’Angola se rend compte qu’il est en danger, et c’est Bouazza, auteur d’un super match, qui le lui fait rappeler par deux fois, en débordant d’abord sur la gauche avant de servir Matmour au point de penalty (48’), et à la 59’ en prenant de vitesse la défense des Antilopes Noires, sans qu’il puisse conclure pour autant. Son extérieur du pied gauche va passer légèrement à côté, au moment où Carlos était quasi battu.
A Cabinda, le Mali tue le suspense
C’était la dernière alerte de la rencontre puisque pendant tout le reste de la partie, rien ne va se passer. A Cabinda, le Malawi réduit la marque, mais le résultat arrange toujours les deux équipes à Luanda, d’où l’excès de prudence des deux formations qui ne vont prendre aucun risque inutile, surtout après le troisième but du Mali. Avec cinq points, les Antilopes Noires assurent la première place, alors que les Verts, avec quatre points à leur actif, tenaient leur qualification au bénéfice de leur victoire sur le Mali. Angolais et Algériens se sont alors passé le mot : plus d’hostilités. Le message est passé, et dès la 80’, aucune des deux équipes ne va s’aventurer en dehors de sa zone. Mais sur la main courante, les deux coachs restent méfiants. Ils ne seront soulagés qu’à l’ultime coup de sifflet de M. Jerom Darmon. L’adversaire de l’Algérie aux quarts de finale sera connu ce soir entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, sachant que le Ghana a compromis toutes ses chances de terminer premier de son groupe. Ce qui est sûr cependant, c’est que les Verts doivent faire leurs valises pour rallier Cabinda.
M. S.
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Les Angolais se sont échauffés dans le vestiaire
Mis à part le gardien de but Fernando Carlos, les joueurs de l’équipe de l’Angola n’ont pas effectué leur échauffement sur le terrain. Ils l’ont fait dans le couloir du vestiaire, peut-être pour éviter la chaleur. Ils n’ont fait leur apparition sur le terrain que lors de l’entrée officielle des deux équipes sur le terrain pour le protocole d’avant-match.
Un drapeau tunisien avec ceux de l’Algérie
La chambrée de supporters algériens présente au stade du 11-Novembre de Luanda, hier, a essayé de soutenir son équipe comme elle l’a pu, exhibant fièrement de nombreux drapeaux algériens. Un drapeau tunisien s’y est frayé une place, preuve que nos voisins veulent sincèrement que l’Algérie aille loin de cette compétition.
«Togo, nous souffrons ensemble»
En signe de solidarité avec le peuple togolais suite aux décès de deux membres de la délégation togolaise à son arrivée en terre angolaise, une banderole était ostentatoirement accrochée dans le stade du 11-Novembre de Luanda. «Togo, nous souffrons ensemble», y avait-il écrit.
Halliche : «En deuxième mi-temps, l’essentiel était de ne pas avoir de blessés»
«On a essayé de gérer. En fait, notre souci en deuxième mi-temps était d’éviter les blessures. Il fallait donc gérer en fonction de la situation du moment. L’essentiel a été réalisé. Je pense que personne ne peut faire la fine bouche, après s’être qualifiés aux quarts. Ça n’a pas été facile et on va bien savourer ça.»
Carlos : «L’Algérie a prouvé qu’elle était forte»
«Au début de la rencontre, tout était ouvert. Rien n’était encore joué, mais lorsque nous avons su à la mi-temps que le Mali menait au score, on a voulu être plus prudents. Même chose pour les Algériens qui ont prôné la même stratégie que nous et personne n’a calculé. Si le Malawi avait égalisé, ça aurait tout changé, puisque ça n’arrangeait pas l’Algérie. Je pense que l’Algérie a prouvé qu’elle était forte.»
Les Ghanéens présents au stade
Deux heures avant le coup d’envoi du match Angola-Algérie, les joueurs de la sélection du Ghana sont arrivés au stade. Ils sont entrés par le tunnel menant à l’extérieur et ont rejoint la tribune des invités afin de suivre le match. Il est vrai que les Ghanéens, s’ils se qualifiaient pour les quarts de finale, rencontreraient le premier ou le deuxième du groupe de l’Angola, d’où leur intérêt pour ce match.
Couverture télévisée digne d’une finale
La CAN est un événement tellement marquant pour le gouvernement et le peuple angolais que de gros moyens ont été mis pour assurer une couverture optimale de la compétition et de ses à-côtés par la télévision du pays. Ainsi, la rencontre d’hier a bénéficié d’une couverture télévisée digne d’une finale : des directs tout au long de la matinée à partir des hôtels où sont logées les sélections d’Angola et d’Algérie, retransmission en direct des départs des deux délégations vers le stade avec, pour le cas de l’Algérie, de petites interviews en direct avec Hassan Yebda et Rabah Saâdane, suivi du parcours du bus de la sélection angolaise par moto et hélicoptères, des caméras filmant l’arrivée progressive des supporters, un duplex avec le stade de Cabinda où se déroulait, au même moment, l’autre match de la poule entre le Mali et le Malawi… Bref, une couverture très professionnelle à mettre à l’actif de la télévision angolaise.
30° et 74 % de taux d’humidité au coup d’envoi
Même si le coup d’envoi du match a été donné à 17h00, soit en fin d’après-midi, la chaleur n’en était pas moins forte hier à Luanda. Ainsi, lorsque le match a débuté, la température avait atteint les 30° alors que le taux d’humidité était de 74 %. Beaucoup plus que lors du match Algérie-Mali où le taux d’humidité était de 66 %.
Gilberto élu meilleur joueur du match
Si le titre de meilleur joueur Orange était revenu à Rafik Halliche lors de la dernière rencontre contre le Mali, cette fois-ci c’est un joueur angolais qui l’a été. Il s’agit de l’attaquant angolais Gilberto.
Belhadj encouragé par ses coéquipiers
Après que Nadir Belhadj, en voulant faire une roulette au début de la première mi-temps, eut raté son geste, provoquant une situation de but pour la sélection angolaise, heureusement non exploitée, tous ses coéquipiers sont allés vers lui pour l’encourager et lui dire que cela pouvait arriver à n’importe qui de rater un geste technique. Une belle preuve d’esprit collectif et de solidarité de groupe.
Yahia encourage du banc
Lors d’un arrêt de jeu sifflé par l’arbitre afin de permettre de soigner le gardien de but algérien Faouzi Chaouchi, des joueurs algériens sont allés se désaltérer. Anthar Yahia en a profité pour leur prodiguer des encouragements et les pousser à jouer avec liberté et sans aucun complexe. Comme quoi, que ce soit sur ou en dehors du terrain, Yahia est toujours précieux et impliqué.
Discussion entre Yebda et Mantorras
Au retour du vestiaire, Hassan Yebda a discuté quelques instants avec l’attaquant angolais Manuel Pedro Mantorras, remplaçant durant le match. Les deux hommes se connaissent du fait qu’ils ont évolué ensemble la saison passée au Benfica de Lisbonne.
Carlos : «L’Algérie a prouvé qu’elle était forte»
Halliche : «En deuxième mi-temps, l’essentiel était de ne pas avoir de blessés»
Stade : 11-Novembre (Luanda, Angola)
Affluence : nombreuse
Arbitres : Jerom Darmon (AFS), assisté de Redouane Achik (Mar) et Kenneth Changa (Zam)
Avertissements : Matmour (15’), Laïfaoui (40’) (Algérie)
Angola :
Carlos, Jamuana, Chara, Gilberto, Zuela (Caires 54’), Kali, Marquès, Djalma, Mabina, Manucho, Zé kalanga (Job 65’)
Entraîneur : Manuel José
Algérie :
Chaouchi, Laïfaoui, Belhadj, Halliche, Bougherra, Yebda, Mansouri, Matmour (Abdoun 89’), Bouazza (Meghni 68’), Ghezzal, Ziani
Entraîneur : Saâdane
Hier face au pays organisateur, les Verts ont arraché leur qualification en se faisant même prier par leurs hôtes de ne pas trop appuyer sur le champignon. C’est l’impression que dégageaient les Angolais qui avaient visiblement très peur des Algériens, comme en témoigne le grand ouf poussé par Manuel José à la fin de la partie. Car franchement, ces Angolais étaient bien prenables, mais bon. Comme face au Mali, les Verts entament bien leur match. Mieux, ils sont plus entreprenants que leurs vis-à-vis et même plus dangereux. Sentant qu’il y avait un bon coup à jouer, ils tentent de surprendre les Angolais. Sur un premier coup franc sur le côté droit, l’alerte est donnée. Ziani, comme d’habitude, se charge de l’exécuter et trouve Ghezzal qui rate sa reprise au point de penalty, la balle parvient dans les pieds de Bougherra qui, seul face à Carlos, tire mais il bute sur le gardien angolais qui sauve les meubles sur sa ligne (22’). Trois minutes plus tard, Ghezzal, un peu en retard, n’a pu profiter d’une sortie hasardeuse de Carlos. Les Angolais vont réagir, d’abord sur un coup franc de Zé kalanga (26’) que Chaouchi ira chercher dans sa lucarne gauche, puis par un tir de Manucho à hauteur des 20 mètres que le portier des Verts intercepte facilement. Chaouchi va se mettre encore une fois en évidence en sauvant une balle de but à deux minutes de la pause, en repoussant de ses pieds un tir à ras de terre de Mabina, servi sur un plateau par Gilberto (43’). Au retour des vestiaires, les deux équipes jouent plutôt la prudence. L’Angola se rend compte qu’il est en danger, et c’est Bouazza, auteur d’un super match, qui le lui fait rappeler par deux fois, en débordant d’abord sur la gauche avant de servir Matmour au point de penalty (48’), et à la 59’ en prenant de vitesse la défense des Antilopes Noires, sans qu’il puisse conclure pour autant. Son extérieur du pied gauche va passer légèrement à côté, au moment où Carlos était quasi battu.
A Cabinda, le Mali tue le suspense
C’était la dernière alerte de la rencontre puisque pendant tout le reste de la partie, rien ne va se passer. A Cabinda, le Malawi réduit la marque, mais le résultat arrange toujours les deux équipes à Luanda, d’où l’excès de prudence des deux formations qui ne vont prendre aucun risque inutile, surtout après le troisième but du Mali. Avec cinq points, les Antilopes Noires assurent la première place, alors que les Verts, avec quatre points à leur actif, tenaient leur qualification au bénéfice de leur victoire sur le Mali. Angolais et Algériens se sont alors passé le mot : plus d’hostilités. Le message est passé, et dès la 80’, aucune des deux équipes ne va s’aventurer en dehors de sa zone. Mais sur la main courante, les deux coachs restent méfiants. Ils ne seront soulagés qu’à l’ultime coup de sifflet de M. Jerom Darmon. L’adversaire de l’Algérie aux quarts de finale sera connu ce soir entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, sachant que le Ghana a compromis toutes ses chances de terminer premier de son groupe. Ce qui est sûr cependant, c’est que les Verts doivent faire leurs valises pour rallier Cabinda.
M. S.
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Les Angolais se sont échauffés dans le vestiaire
Mis à part le gardien de but Fernando Carlos, les joueurs de l’équipe de l’Angola n’ont pas effectué leur échauffement sur le terrain. Ils l’ont fait dans le couloir du vestiaire, peut-être pour éviter la chaleur. Ils n’ont fait leur apparition sur le terrain que lors de l’entrée officielle des deux équipes sur le terrain pour le protocole d’avant-match.
Un drapeau tunisien avec ceux de l’Algérie
La chambrée de supporters algériens présente au stade du 11-Novembre de Luanda, hier, a essayé de soutenir son équipe comme elle l’a pu, exhibant fièrement de nombreux drapeaux algériens. Un drapeau tunisien s’y est frayé une place, preuve que nos voisins veulent sincèrement que l’Algérie aille loin de cette compétition.
«Togo, nous souffrons ensemble»
En signe de solidarité avec le peuple togolais suite aux décès de deux membres de la délégation togolaise à son arrivée en terre angolaise, une banderole était ostentatoirement accrochée dans le stade du 11-Novembre de Luanda. «Togo, nous souffrons ensemble», y avait-il écrit.
Halliche : «En deuxième mi-temps, l’essentiel était de ne pas avoir de blessés»
«On a essayé de gérer. En fait, notre souci en deuxième mi-temps était d’éviter les blessures. Il fallait donc gérer en fonction de la situation du moment. L’essentiel a été réalisé. Je pense que personne ne peut faire la fine bouche, après s’être qualifiés aux quarts. Ça n’a pas été facile et on va bien savourer ça.»
Carlos : «L’Algérie a prouvé qu’elle était forte»
«Au début de la rencontre, tout était ouvert. Rien n’était encore joué, mais lorsque nous avons su à la mi-temps que le Mali menait au score, on a voulu être plus prudents. Même chose pour les Algériens qui ont prôné la même stratégie que nous et personne n’a calculé. Si le Malawi avait égalisé, ça aurait tout changé, puisque ça n’arrangeait pas l’Algérie. Je pense que l’Algérie a prouvé qu’elle était forte.»
Les Ghanéens présents au stade
Deux heures avant le coup d’envoi du match Angola-Algérie, les joueurs de la sélection du Ghana sont arrivés au stade. Ils sont entrés par le tunnel menant à l’extérieur et ont rejoint la tribune des invités afin de suivre le match. Il est vrai que les Ghanéens, s’ils se qualifiaient pour les quarts de finale, rencontreraient le premier ou le deuxième du groupe de l’Angola, d’où leur intérêt pour ce match.
Couverture télévisée digne d’une finale
La CAN est un événement tellement marquant pour le gouvernement et le peuple angolais que de gros moyens ont été mis pour assurer une couverture optimale de la compétition et de ses à-côtés par la télévision du pays. Ainsi, la rencontre d’hier a bénéficié d’une couverture télévisée digne d’une finale : des directs tout au long de la matinée à partir des hôtels où sont logées les sélections d’Angola et d’Algérie, retransmission en direct des départs des deux délégations vers le stade avec, pour le cas de l’Algérie, de petites interviews en direct avec Hassan Yebda et Rabah Saâdane, suivi du parcours du bus de la sélection angolaise par moto et hélicoptères, des caméras filmant l’arrivée progressive des supporters, un duplex avec le stade de Cabinda où se déroulait, au même moment, l’autre match de la poule entre le Mali et le Malawi… Bref, une couverture très professionnelle à mettre à l’actif de la télévision angolaise.
30° et 74 % de taux d’humidité au coup d’envoi
Même si le coup d’envoi du match a été donné à 17h00, soit en fin d’après-midi, la chaleur n’en était pas moins forte hier à Luanda. Ainsi, lorsque le match a débuté, la température avait atteint les 30° alors que le taux d’humidité était de 74 %. Beaucoup plus que lors du match Algérie-Mali où le taux d’humidité était de 66 %.
Gilberto élu meilleur joueur du match
Si le titre de meilleur joueur Orange était revenu à Rafik Halliche lors de la dernière rencontre contre le Mali, cette fois-ci c’est un joueur angolais qui l’a été. Il s’agit de l’attaquant angolais Gilberto.
Belhadj encouragé par ses coéquipiers
Après que Nadir Belhadj, en voulant faire une roulette au début de la première mi-temps, eut raté son geste, provoquant une situation de but pour la sélection angolaise, heureusement non exploitée, tous ses coéquipiers sont allés vers lui pour l’encourager et lui dire que cela pouvait arriver à n’importe qui de rater un geste technique. Une belle preuve d’esprit collectif et de solidarité de groupe.
Yahia encourage du banc
Lors d’un arrêt de jeu sifflé par l’arbitre afin de permettre de soigner le gardien de but algérien Faouzi Chaouchi, des joueurs algériens sont allés se désaltérer. Anthar Yahia en a profité pour leur prodiguer des encouragements et les pousser à jouer avec liberté et sans aucun complexe. Comme quoi, que ce soit sur ou en dehors du terrain, Yahia est toujours précieux et impliqué.
Discussion entre Yebda et Mantorras
Au retour du vestiaire, Hassan Yebda a discuté quelques instants avec l’attaquant angolais Manuel Pedro Mantorras, remplaçant durant le match. Les deux hommes se connaissent du fait qu’ils ont évolué ensemble la saison passée au Benfica de Lisbonne.
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