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Une famille risque l’expulsion de son domicile à Alger

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  • Une famille risque l’expulsion de son domicile à Alger

    Une famille de cinq personnes risque l’expulsion. Cette mesure qui devait intervenir hier dans l’après-midi a été reportée à aujourd’hui. Les faits se déroulent à la coopérative Séfir à Baba Hassan, à Alger.

    Il s’agit de la propriétaire de l’appartement, Mme Nefi Tamani, âgée de 85 ans, qui vit avec sa fille, son beau-fils et leurs deux enfants.

    Cette histoire remonte à 1997 lorsqu’un groupe de familles avait décidé d’acquérir des appartements dont l’assiette de terrain n’avait pas été payée dans sa totalité. “Nous n’avons reçu aucun acte de propriété car l’assiette n’a pas été payée”, a déclaré le petit-fils de Mme Tamani. Cependant, la famille était depuis 2002 en justice pour acquérir un acte. Le plus aberrant dans cette affaire est que le président de la coopérative avait revendu quelques appartements avant son décès. “En 2005, il a revendu notre appartement et avait établi un acte notarié interne”, a-t-il ajouté. Depuis une dizaine d’années maintenant, le nouvel acheteur est en justice contre la famille résidente pour l’expulser de ce qu’il considère être sa maison.

    “L’acte que possède l’acheteur n’est même pas enregistré car il n’y a pas d’acte de terrain”, a encore déclaré notre interlocuteur. Mais l’acquéreur a fini par remporter la bataille juridique en 2008. “Ils ont mis plus d’une année pour venir nous voir et les policiers se sont déplacés ici il y a seulement trois jours. Nous avons été voir au tribunal de Chéraga mais le juge maintient son verdict”, a-t-il dit.

    “Par ailleurs, nous avons obtenu une audience pour le 24 janvier prochain en faisant appel à la cour de Blida et nous avons convoqué la notaire”, a-t-il précisé Hier, à 15h, l’huissier de justice s’est déplacé sur les lieux et a informé la famille Tamani de son expulsion immédiate. Une heure plus tard, plusieurs policiers étaient à la coopérative Séfir pour l’exécution de la décision de justice, mais sont vite repartis. “Nous reviendrons plus tard ou demain”, ont-ils déclaré.


    Par Liberté
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