C'est en Algérie que Total va cette fois investir presque 2 milliard de dollars, avec le concours de la Sonatrach, pour développer l'extraction du gaz d'Ahnet. La compagnie publique algérienne doit d'abord entamer la construction d'un gazoduc reliant le site au principal terminal du pays.
Après avoir investi près de 800 millions de dollars dans un contrat avec Chesapeake Energy afin de pénétrer le marché gazier américain, le groupe Total s'intéresse désormais à la région d'Ahnet en Algérie.
Il n'est pas seul dans l'acquisition de ce permis puisque le consortium formé pour l'occasion va travailler avec la Sonatrach qui s'est engagée - en tant que majoritaire dans l'opération - à construire un gazoduc avant le début des gros travaux en 2014.
Ahnet, qui "contient beaucoup de réserves" selon les déclarations du président de Total Christophe de Margerie, représente une superficie de 17.358 km2 selon Reuters.
Dans le nord de la France, Total est confronté à des blocus sociaux suite à l'annonce de la fermeture de deux raffineries - celle des Flandres notamment. On enlève les ressources d'un côté pour en investir d'encore plus importantes dans des projets à l'étranger. Résultat : des chômeurs en plus et une dégradation du marché de l'emploi en France via ce type d'actions menées par des grands groupes.
Christophe Didier
Après avoir investi près de 800 millions de dollars dans un contrat avec Chesapeake Energy afin de pénétrer le marché gazier américain, le groupe Total s'intéresse désormais à la région d'Ahnet en Algérie.
Il n'est pas seul dans l'acquisition de ce permis puisque le consortium formé pour l'occasion va travailler avec la Sonatrach qui s'est engagée - en tant que majoritaire dans l'opération - à construire un gazoduc avant le début des gros travaux en 2014.
Ahnet, qui "contient beaucoup de réserves" selon les déclarations du président de Total Christophe de Margerie, représente une superficie de 17.358 km2 selon Reuters.
Dans le nord de la France, Total est confronté à des blocus sociaux suite à l'annonce de la fermeture de deux raffineries - celle des Flandres notamment. On enlève les ressources d'un côté pour en investir d'encore plus importantes dans des projets à l'étranger. Résultat : des chômeurs en plus et une dégradation du marché de l'emploi en France via ce type d'actions menées par des grands groupes.
Christophe Didier
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