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Algérie - Angola et dilemme du prisonnier

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  • Algérie - Angola et dilemme du prisonnier

    Dilemme du prisonnier (algérie-angola)

    La forme habituelle de ce dilemme est celle de deux prisonniers (complices d'un délit) retenus dans des cellules séparées et qui ne peuvent communiquer.
    si un des deux prisonniers dénonce l'autre, il est remis en liberté alors que le second obtient la peine maximale (10 ans) ;
    si les deux se dénoncent entre eux, ils seront condamnés à une peine plus légère (5 ans) ;
    si les deux refusent de dénoncer, la peine sera minimale (6 mois), faute d'éléments au dossier.


    La première expérience du dilemme du prisonnier a été réalisée en 1950 par Melvin Dresher et Merill Flood, qui travaillaient alors pour la RAND Corporation. Par la suite, Albert W. Tucker la présenta sous la forme d'une histoire :
    Deux suspects sont arrêtés par la police. Mais les agents n'ont pas assez de preuves pour les inculper, donc ils les interrogent séparément en leur faisant la même offre. « Si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10 ans de prison. Si tu le dénonces et lui aussi, vous écoperez tous les deux de 5 ans de prison. Si personne ne se dénonce, vous aurez tous deux 6 mois de prison. »




    Chacun des prisonniers réfléchit de son côté en considérant les deux cas possibles de réaction de son complice.
    « Dans le cas où il me dénoncerait :
    Si je me tais, je ferai 10 ans de prison ;
    Mais si je le dénonce, je ne ferai que 5 ans. »
    « Dans le cas où il ne me dénoncerait pas :
    Si je me tais, je ferai 6 mois de prison ;
    Mais si je le dénonce, je serai libre. »

    « Quel que soit son choix, j'ai donc intérêt à le dénoncer. »

    Si chacun des complices fait ce raisonnement, les deux vont probablement choisir de se dénoncer mutuellement, ce choix étant le plus empreint de rationalité. Conformément à l'énoncé, ils écoperont dès lors de 5 ans de prison chacun. Or, s'ils étaient tous deux restés silencieux, ils n'auraient écopé que de 6 mois chacun. Ainsi, lorsque chacun poursuit son intérêt individuel, le résultat obtenu n'est pas optimal au sens de Vilfredo Pareto.

    Ce jeu est à somme non nulle, c'est-à-dire que la somme des gains pour les participants n'est pas toujours la même : il soulève une question de coopération.

    Pour qu'il y ait dilemme, la tentation T (je le dénonce, il se tait) doit payer plus que la coopération R (on se tait tous les deux) , qui doit rapporter plus que la punition pour égoïsme P (je le dénonce, il me dénonce), qui doit être plus valorisante que la duperie S (je me tais, il me dénonce). Dilemme du prisonnier

    à méditer...

  • #2
    l'algérie et l'angola représentent ici les deux prisonniers

    saadane doit se dire:

    - si je joue le jeu:

    ----l'angola joue et c'est le grand ballotage , au final si une équipe gagne elle se qualifie la tête haute et l'équipe éliminée n'aura pas à rougir de sa prestation, sinon ça va se terminer sur un match nul et les deux équipes seront qualifiées avec les honneurs

    ----l'angola refuse de jouer, elle recule en défense et nous donnera l'occasion de marquer des buts, donc on passera premiers du groupe en démontrant que nous sommes les meilleurs...mais pourra bien sur nous surprendre par un contre et nous plierons bagages, et ce sera contre le cours du jeu

    - si je refuse de jouer:

    ---l'angola ouvre le jeu, elle nous menacera et avec l'aide de son public et de l'arbitre ils finiront par nous mettre un but et nous sortir de la CAN...sauf si nous parvenons à les assommer sur une attaque éclair par un but inattendu


    ---l'angola refuse le jeu, le match devient une séance d'entrainement ou de mise au vert...on est tout les deux qualifiés sauf surprise qui nous viendra de cabinda en cas ou le malawi égalise

    de son côté manuel josé se dira presque la même chose, sauf que lui il est assuré de finir premier du groupe en cas de nul, et n'est pas menacé par une égalisation du malawi

    sauf que l'élimination de l'angola devant son public serait inacceptable, alors que la sortie de l'algérie serait prévisible à cause du match catastrophique face au malawi qui a largement compromis nos chances

    à cela il faut ajouter le facteur humain: fatigue des joueurs et peur de blessures, éviter les cartons synonymes de suspension pour les prochaines rencontres

    et la suite on la connait...

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