Tweet
L’Union refuse de porter seule la responsabilité d’un éventuel échec des négociations à l’OMC. Et ce en dépit des divisions des Vingt-cinq sur le dossier agricole.
Après que les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont enrayées la semaine dernière, la tension devrait être encore palpable dans les jours à venir. Les ministres de l’agriculture de l’Union se sont retrouvés, lundi et mardi derniers, à Luxembourg, afin de réexaminer les récentes offres agricoles du commissaire européen, Peter Mandelson, accusé par la France d’avoir outrepassé son mandat. Et ce en offrant trop de concessions sur l'ouverture du marché agricole européen, dans le cadre des discussions de l'OMC.
Paris entend donc maintenir la pression, à deux mois de la conférence ministérielle de l'OMC à Hong Kong. Paris se défend d’être isolé dans son combat pour la survie de la PAC. L’analyse technique produite par la France, qui résume ses craintes pour la “préférence communautaire” après les réductions de droit de douane de 20% à 50% suggérés par Bruxelles, a été considérée comme bien documentée par plusieurs Etats membres.
La voie pour Peter Mandelson est étroite. Officiellement, le commissaire européen laisse entendre que les vingt cinq feront des concessions supplémentaires en matière de baisse de droits de douane sur les produits agricoles. L’Union refuse toutefois de porter seule le chapeau d’un éventuel échec des négociations, comme tentent de le faire croire ses grands partenaires, à commencer par les Etats-Unis
A noter que les résistances européennes sur le dossier agricole sont partagées par d’autres. Dénonçant “la chasse à l’Union”, le groupe des pays importateurs nets de produits agricoles (G10 : Japon, Corée du Sud, Suisse…) a menacé vendredi (21 octobre) de rejeter les négociations en cours s’il n’obtient pas le droit de laisser certains produits davantage à l’abri de la concurrence internationale.
L'bservateur
Après que les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont enrayées la semaine dernière, la tension devrait être encore palpable dans les jours à venir. Les ministres de l’agriculture de l’Union se sont retrouvés, lundi et mardi derniers, à Luxembourg, afin de réexaminer les récentes offres agricoles du commissaire européen, Peter Mandelson, accusé par la France d’avoir outrepassé son mandat. Et ce en offrant trop de concessions sur l'ouverture du marché agricole européen, dans le cadre des discussions de l'OMC.
Paris entend donc maintenir la pression, à deux mois de la conférence ministérielle de l'OMC à Hong Kong. Paris se défend d’être isolé dans son combat pour la survie de la PAC. L’analyse technique produite par la France, qui résume ses craintes pour la “préférence communautaire” après les réductions de droit de douane de 20% à 50% suggérés par Bruxelles, a été considérée comme bien documentée par plusieurs Etats membres.
La voie pour Peter Mandelson est étroite. Officiellement, le commissaire européen laisse entendre que les vingt cinq feront des concessions supplémentaires en matière de baisse de droits de douane sur les produits agricoles. L’Union refuse toutefois de porter seule le chapeau d’un éventuel échec des négociations, comme tentent de le faire croire ses grands partenaires, à commencer par les Etats-Unis
A noter que les résistances européennes sur le dossier agricole sont partagées par d’autres. Dénonçant “la chasse à l’Union”, le groupe des pays importateurs nets de produits agricoles (G10 : Japon, Corée du Sud, Suisse…) a menacé vendredi (21 octobre) de rejeter les négociations en cours s’il n’obtient pas le droit de laisser certains produits davantage à l’abri de la concurrence internationale.
L'bservateur