Je prie
Je pris le train de minuit,
J'aime l'odeur du cuir
Celui des sièges de mon voisin
Se demandant quel drame...
L'attendra sur le quai
Je prie, dans le train de midi
J'aime l'odeur des cierges
Celle d'un rite vaudou
Demandant au idoles de carton
De les attendre sur les quais
J'ai marché, sur les cordes
Vocales du destin,
J'ai accordé, sale rengaine
Et droit a l'erreur
Puis je m'en suis servi pour me pendre
J'ai perdu dans ma poche
La clé de ma maison,
J'ai couru sous le porche
Rejoindre le bateau qui mouillera
Accueillir les visages de retour
J'humerais leurs valises de béton
Pleine de babioles inutiles
Je donnerais une âme au futile
J'utiliserais leurs peaux
Pour construire mon radeau
Je laisserais le bolide se vider
De ses ombres lâche, et descendra
L'être de lumière, aux cheveux bruns
Au yeux parsemé d'éclats de lune
Son corps ceint de promesses...viendra
Si je trouve le temps,
Je serait une gloire de la chanson
Ou président d'une république bananière
Pour construire a ces petons mielleux
Ces choses qui orne si bien les chevilles
J'ai vécu sans jamais le savoir
Au milieu de prodigieux connards
Qui toisait l'humain du corps aux pieds
Sans voir dans les voies lactés
La demeure de ma bien aimée
J'ai croisé ma mère
Ficelée aux chemins de fers
Qu'aurais je pu faire pour elle,
Elle qui l'a trouvais désagréable
Ma statue de sel, mon ombre chinoise
Je prie, dans toute la folie,
Dans toute la splendeur de la bêtise
Dans la confusion des rêves
Dans les chimères échancrées
Dans les sanctuaires épurés...
De l'utopie...
Chaarar,
Je pris le train de minuit,
J'aime l'odeur du cuir
Celui des sièges de mon voisin
Se demandant quel drame...
L'attendra sur le quai
Je prie, dans le train de midi
J'aime l'odeur des cierges
Celle d'un rite vaudou
Demandant au idoles de carton
De les attendre sur les quais
J'ai marché, sur les cordes
Vocales du destin,
J'ai accordé, sale rengaine
Et droit a l'erreur
Puis je m'en suis servi pour me pendre
J'ai perdu dans ma poche
La clé de ma maison,
J'ai couru sous le porche
Rejoindre le bateau qui mouillera
Accueillir les visages de retour
J'humerais leurs valises de béton
Pleine de babioles inutiles
Je donnerais une âme au futile
J'utiliserais leurs peaux
Pour construire mon radeau
Je laisserais le bolide se vider
De ses ombres lâche, et descendra
L'être de lumière, aux cheveux bruns
Au yeux parsemé d'éclats de lune
Son corps ceint de promesses...viendra
Si je trouve le temps,
Je serait une gloire de la chanson
Ou président d'une république bananière
Pour construire a ces petons mielleux
Ces choses qui orne si bien les chevilles
J'ai vécu sans jamais le savoir
Au milieu de prodigieux connards
Qui toisait l'humain du corps aux pieds
Sans voir dans les voies lactés
La demeure de ma bien aimée
J'ai croisé ma mère
Ficelée aux chemins de fers
Qu'aurais je pu faire pour elle,
Elle qui l'a trouvais désagréable
Ma statue de sel, mon ombre chinoise
Je prie, dans toute la folie,
Dans toute la splendeur de la bêtise
Dans la confusion des rêves
Dans les chimères échancrées
Dans les sanctuaires épurés...
De l'utopie...
Chaarar,