Le Hamas est vainqueur des élections législatives.
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RAMALLAH - Le Hamas a remporté une victoire éclatante lors des élections palestiniennes. Le groupe radical a écrasé le Fatah, le parti au pouvoir. Un triomphe accompagné d'un concert d'appels internationaux au mouvement intégriste pour qu'il renonce à la violence.
Sur les 132 sièges du Parlement, le Hamas en a remporté 76 contre 43 pour le Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, a annoncé la Commission électorale. Le Hamas jouira ainsi d'une confortable majorité qui lui permettra de former le prochain gouvernement, s'il le décide, sans avoir à s'appuyer sur d'autres formations.
Le taux de participation s'est établi à 77%. Cette victoire retentissante a porté un coup terrible au Fatah, dont plusieurs de ses cadres, comme Jibril Rajoub, Qaddoura Farès ou Hatem Abdelkader ont été battus dans leurs circonscriptions.
Avant même l'annonce des résultats officiels, le premier ministre Ahmad Qoreï a annoncé sa démission. Cela ouvre la voie à la formation d'un nouveau cabinet par une personnalité du Hamas, comme le souhaite Mahmoud Abbas. Il a appelé au "respect" du choix du peuple.
M. Abbas a en outre affirmé qu'il tenait toujours à la négociation comme moyen de parvenir à un règlement de paix avec Israël. Il a fait savoir qu'il allait engager immédiatement des consultations sur la formation d'un nouveau gouvernement. Il compte demander au Hamas de le faire.
"Le président Abbas va charger le Hamas de former le gouvernement, auquel le Fatah ne participera pas", a déclaré le négociateur palestinien en chef Saëb Erakat. Le Hamas est lui resté flou sur ses intentions quant à la formation du gouvernement, se disant simplement prêt à "travailler" avec le Fatah.
Israël de son côté était sous le choc. L'Etat hébreu "ne négociera pas avec un pouvoir palestinien dont une partie est constituée d'une organisation terroriste armée qui appelle à la destruction de l'Etat d'Israël", a indiqué le gouvernement à l'issue d'une réunion interministérielle. "Dans tous les cas, Israël continuera à combattre le terrorisme avec une main de fer et en tout lieu".
Les pays occidentaux ont eux exprimé leur inquiétude. Ils estiment que tout dialogue avec le Hamas était conditionné par son rejet de la violence. Le président américain, George W. Bush, a affirmé que les Etats-Unis ne négocieraient pas avec le Hamas tant qu'il ne renoncera pas à la destruction d'Israël.
(ats / 26 janvier 2006 22:15)
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RAMALLAH - Le Hamas a remporté une victoire éclatante lors des élections palestiniennes. Le groupe radical a écrasé le Fatah, le parti au pouvoir. Un triomphe accompagné d'un concert d'appels internationaux au mouvement intégriste pour qu'il renonce à la violence.
Sur les 132 sièges du Parlement, le Hamas en a remporté 76 contre 43 pour le Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, a annoncé la Commission électorale. Le Hamas jouira ainsi d'une confortable majorité qui lui permettra de former le prochain gouvernement, s'il le décide, sans avoir à s'appuyer sur d'autres formations.
Le taux de participation s'est établi à 77%. Cette victoire retentissante a porté un coup terrible au Fatah, dont plusieurs de ses cadres, comme Jibril Rajoub, Qaddoura Farès ou Hatem Abdelkader ont été battus dans leurs circonscriptions.
Avant même l'annonce des résultats officiels, le premier ministre Ahmad Qoreï a annoncé sa démission. Cela ouvre la voie à la formation d'un nouveau cabinet par une personnalité du Hamas, comme le souhaite Mahmoud Abbas. Il a appelé au "respect" du choix du peuple.
M. Abbas a en outre affirmé qu'il tenait toujours à la négociation comme moyen de parvenir à un règlement de paix avec Israël. Il a fait savoir qu'il allait engager immédiatement des consultations sur la formation d'un nouveau gouvernement. Il compte demander au Hamas de le faire.
"Le président Abbas va charger le Hamas de former le gouvernement, auquel le Fatah ne participera pas", a déclaré le négociateur palestinien en chef Saëb Erakat. Le Hamas est lui resté flou sur ses intentions quant à la formation du gouvernement, se disant simplement prêt à "travailler" avec le Fatah.
Israël de son côté était sous le choc. L'Etat hébreu "ne négociera pas avec un pouvoir palestinien dont une partie est constituée d'une organisation terroriste armée qui appelle à la destruction de l'Etat d'Israël", a indiqué le gouvernement à l'issue d'une réunion interministérielle. "Dans tous les cas, Israël continuera à combattre le terrorisme avec une main de fer et en tout lieu".
Les pays occidentaux ont eux exprimé leur inquiétude. Ils estiment que tout dialogue avec le Hamas était conditionné par son rejet de la violence. Le président américain, George W. Bush, a affirmé que les Etats-Unis ne négocieraient pas avec le Hamas tant qu'il ne renoncera pas à la destruction d'Israël.
(ats / 26 janvier 2006 22:15)
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