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Boeing 10 % du chiffre d’affaires de l’industrie aéronautique française

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  • Boeing 10 % du chiffre d’affaires de l’industrie aéronautique française

    Le 20 janvier 2010 par Hassan Meddah l' Usine Nouvelle

    Pour le dernier né de ses appareils, Boeing travaille avec près d’une dizaine de fournisseurs français. L’avionneur américain estime être à l’origine d’environ 10 % du chiffre d’affaires de l’industrie aéronautique tricolore.

    15 vols déjà effectués pour le Dreamliner 787 depuis son premier décollage le 15 décembre dernier, 60 heures dans les airs à mesurer ses moindres performances ; et d’ici le premier semestre, le dispositif sera complet avec six appareils et 34 pilotes mobilisés… la campagne d’essais en vol du nouvel avion révolutionnaire de Boeing bat son plein à Everett, au siège industriel du groupe. Elle est suivie avec énormément d’attention de ce coté-ci de l’Atlantique. Et pour cause. Jamais les fournisseurs français n’ont été aussi nombreux à participer à un programme Boeing. Parmi eux, huit partenaires de premier rang : Latécoère (portes passagers), Radiall (connecteurs), Labinal (câblage), Messier-Dowty (trains d’atterrissage), Messier-Bugatti (freins), Zodiac (aménagement cabine), Thales (avionique) et Dassault Systèmes (CAO…).

    S’ils ont souffert des deux années de retard enregistrées par le programme (accumulation de stocks, usines tournant au ralenti, paiements décalés…), ils espèrent aujourd’hui une montée en puissance rapide de la production et de l’ouverture du robinet des commandes. Surtout qu’au niveau commercial, le Dreamliner est un succès phénoménal avec 851 appareils commandés pour 148 milliards de dollars. La première livraison doit intervenir d’ici à la fin de l’année à la compagnie japonaise ANA.

    Avec la réussite du premier vol mi-décembre, le programme semble enfin être bien lancé. « Dans le cadre de la phase d’essais, les responsables du programme et les pilotes sont très satisfaits des performances de l’avion », précise Yves Galland, président de Boeing France. Les cadences de production, qui seront dopées par la construction d’une seconde usine d’assemblage à Charleston en Caroline du Sud, en complément de celle de Seattle, devraient également mettre du baume au cœur des fournisseurs français. « A partir de la fin 2013, nos deux usines seront capables de produire 10 appareils par mois : 7 à Seattle, 3 à Charleston » explique le dirigeant.

    Au delà du programme 787, Boeing s’impose comme l’un des principaux donneurs d’ordres auprès du secteur aéronautique en France. « Pour l’année 2008, l’industrie française a facturé directement à Boeing pour 2,8 milliards de dollars et indirectement pour 1,2 milliard à travers notamment les compagnies aériennes pour leurs flottes d’appareils Boeing », souligne Yves Galland. Bien sûr, la montée en puissance de la production du 787 viendra doper ces chiffres. Selon l’avionneur américain, dans une année de pleine production du Dreamliner, ce chiffre d’affaires progressera à 4,325 milliards de dollars, ce qui équivaut à environ 9,6 % du chiffre d’affaires de l’industrie aéronautique hexagonale dans son ensemble. Boeing estime être ainsi à l’origine de 11 500 emplois directs en France et autant de manière indirecte.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    Sur le 787 Boeing n'est pa brillant

    Le rapport secret d'Airbus sur le Boeing 787...

    Après de nouveaux retards sur le programme du Boeing (Boeing (nom officiel en anglais The Boeing Company) est l'un des plus grands constructeurs aéronautiques et de...) B 787, le constructeur de Seattle doit faire face à un évènement pour le moins inattendu et très rare dans le secteur de l’aéronautique. Plusieurs sites Internet (Internet est le réseau informatique mondial qui rend accessibles au public des services comme le courrier électronique...) se sont fait l’écho d’un rapport secret rédigé par des équipes... d’Airbus ! Ce rapport de 49 pages est assez détaillé et démontre de la part d’Airbus une grande connaissance du 787 et des difficultés rencontrées dans le cadre de ce projet (Un projet est - dans un contexte professionnel - une aventure temporaire entreprise dans le but de créer un produit ou...).
    Le premier prototype du Boeing 787 n'a pas encore pris son envol,
    1 an et demi après sa présentation officielle !
    Le contenu de ce rapport s’avère édifiant au sujet des difficultés rencontrées par le concurrent du géant européen. L’un des éléments est un surpoids de plus de 4 tonnes sur les premiers 787 produits. Ce surpoids aurait comme principale conséquence une réduction du rayon d’action des premiers exemplaires d’environ 14000 à 11790 km. Ce problème affecterait les 20 premiers exemplaires. Les 787-8 suivants verraient-ils leur masse maximale au décollage augmenter, dans le but de transporter plus de carburant (Un carburant est un combustible qui alimente un moteur thermique. Celui-ci transforme l'énergie chimique du carburant...) ?
    Si les problèmes de poids sont un classique en matière (La matière est la substance qui compose tout corps ayant une réalité tangible. Ses trois états les plus communs sont...) d’aéronautique, il ne s’agit pas là des seuls problèmes du 787. Le rapport semble pointer du doigt l’ultra externalisation des processus industriels qui est l’une des plus grandes particularités du programme 787. Ainsi, des entreprises qui avaient peu d’expérience en conception aéronautique se sont vues délivrer des tâches d’ingénierie qu’elles ne faisaient pas ou ne faisaient plus depuis longtemps. Certains des sous-traitants utilisent du personnel certes moins rémunéré que chez Boeing, mais souvent peu qualifié pour certaines tâches. Pire, le personnel chargé de faire les contrôles au sein de ces sous-traitants seraient eux-mêmes peu compétents.
    La chaîne d'assemblage finale du 787
    L’autre problème de l’externalisation est la montée en cadence. Par exemple, le japonais Mitsubishi Heavy Industries, qui a en charge la construction du 787, n’aurait pas l’intention d’investir pour produire 10 paires d’ailes par mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et anciennement au plur. «menstrues») est une période de temps arbitraire.). Le même type de problème se poserait aussi avec les fournisseurs de matériaux (Un matériau est une matière d'origine naturelle ou artificielle que l'homme façonne pour en faire des objets.) carbones. Cela remet bien évidemment en cause l’objectif affiché par Boeing de produire 10 787 par mois en 2012.
    La diffusion de ce rapport sur Internet a bien sûr mis Boeing dans un certain embarras. Serait-ce une manœuvre de son concurrent Airbus (Airbus est le principal constructeur aéronautique européen. La société est l'entière propriété d'EADS. Elle conçoit,...) ? Cela n’est pas évident puisque le constructeur européen n’est pas forcément avantagé par la diffusion de ce rapport. Ce dernier est en grande partie un plaidoyer contre le recours excessif à la sous-traitance, or c’est la voie que les dirigeants de l’avionneur européen semblaient choisir pour le futur A350 (L'Airbus A350 est le nom d'un futur avion long-courrier et moyen porteur de l'avionneur européen Airbus.) XWB. De là à conclure que le rapport est une sorte de mise en garde interne faite aux décideurs d’Airbus...

    Source *******************
    Henri Thoa
    Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

    Henri Thoa

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