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Amin Aoui déclare ;"L' Intellectuel arabophone est faineant .

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  • Amin Aoui déclare ;"L' Intellectuel arabophone est faineant .

    INVITÉ AU DÉPARTEMENT DE LITTÉRATURE ARABE, AMIN ZAOUI DÉCLARE

    “L’intellectuel arabophone est fainéant”

    Par : Sara Kharfi


    Le département de littérature arabe à la faculté des lettres d’Alger-Centre a reçu, hier matin, l’écrivain bilingue, extrêmement moderne dans son propos et subversif par ses thématiques, Amin Zaoui. Il a répondu à ses détracteurs aux idées rétrogrades qui lui reprochent son bilinguisme.

    Amin Zaoui a, le temps d’une rencontre avec les enseignants et les étudiants, expliqué son rapport à l’écriture, aux langues arabe et française, et la place de l’intellectuel dans la société et dans le cercle très fermé, voire verrouillé de la culture.
    Avant d’évoquer ses deux romans, la Chambre de la vierge impure (éditions Barzakh) et Chareê Ibliss (éditions Ikhtilef), Amin Zaoui a entamé la rencontre par sa riche expérience de bilingue. En effet, le bilinguisme a sauvé la vie de plusieurs écrivains et penseurs et le bilinguisme a permis à Zaoui de s’ouvrir sur les expériences et les pratiques de l’autre. “Dans le passé, il y avait des auteurs qui cultivaient et protégeaient leur double appartenance, notamment Djamel Eddine Bencheikh. Pour ma part, je ne peux concevoir un intellectuel ou un penseur monolingue”, a-t-il estimé.
    Car le bipluriliguisme est indéniablement une ouverture sur la culture de l’autre. L’être éminemment social, tout comme la langue d’ailleurs, a beaucoup de choses à apprendre de l’autre. Et les exemples éloquents ne manquent pas, ici ou ailleurs, notamment Waciny Laredj, Amin Malouf, Samuel Beckett, Jibran Khalil Jibran.
    La dimension humaniste de ces auteurs est très importante, et ce sont ce biculturalisme et cette double appartenance qui leur ont permis d’accéder à l’universalité et à la modernité avec une part d’éternité. Amin Zaoui ajoute à propos de son écriture : “Quand j’écris en arabe, on entend la langue française et inversement. Je cherche à rendre la langue de l’autre hospitalière. C’est ce que j’appelle l’hospitalité des langues.”
    De sa riche expérience de la pratique de l’écriture dans les deux langues, Amin Zaoui a constaté plusieurs points : “J’ai malheureusement senti que la langue arabe et le microcosme littérature n’ont pu créer un lecteur. Car ces derniers lisent pour l’auteur et non l’œuvre pour elle-même et par elle-même. Aussi, les gens achètent-ils certains livres pour décorer leur bibliothèque et non pour bâtir des ponts entre le texte et les clins d’œil qu’il fait. Et je suis arrivé à la conclusion que le lectorat francophone est beaucoup plus important”, a-t-il constaté.
    Il lancera ensuite une sentence qui tombera tel un couperet : “L’intellectuel arabophone est fainéant. Il y a des initiatives mais ce sont des expériences et des cas isolés.” Cette phrase lui vaudra des réactions de désapprobation et des commentaires rétrogrades même de la part d’enseignants au département des lettres arabes. Un universitaire lui reprochera même son bilinguisme et son intérêt pour la dénonciation des non-dits et des tabous dans la société. Mais Amin Zaoui a répondu à ses détracteurs avec leurs symboles, en déclarant : “Je me sens plus proche de la pensée d’Ibn Rochd, Al Djahid, Ibn Hicham et Al Ghazali, que de ceux qui se réclament aujourd’hui du courant moderniste. Car, pour moi, c’est une question de conscience et de possession de notre patrimoine.” Amin Zaoui ne cède donc pas à la facilité et refuse que son écriture soit un effet de mode ou qu’elle tombe dans l’océan de l’oubli, il veut faire une œuvre atemporelle qui épouse les causes justes, qui se réfère aux symboles de la société, qui cherche des réponses dans le passé et dans le présent, et qui regarde l’autre pour accepter son propre reflet dans le miroir. Le corps, la sexualité, la triche, la tromperie sont les thèmes de prédilection d’Amin Zaoui qui cherche par l’écriture à dire les non-dits, rompre le silence et accompagner le lecteur dans sa quête pour devenir un être sinon meilleur, en tout cas plus humain



    .
    Liberté

    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    rares sont les sois disant intellct....... s arabophones
    ce sont des rachetés , exclus qui n'ont même pas un certificat d'études
    et aujourd'hui avec l'attestation dite communale et carte d'adhésion aux organisations de parti unique deviennent des douktouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs
    el adbb el oribi
    ces pseudo intellectuels ne maitrisent même pas l'arabe , je dis bien l'arabe

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    • #3
      Mr Zaoui, par contre maîtrise aussi bien l'Arabe que le Français, je pense qu'il est de Tlemcen, si je ne trompe pas.

      C'est en revanche une francophone qui l'a remis de ses fonctions à la tête de la bibliothèque nationale, l'ancienne berberiste qui se met à l'Arabe, Mme Toumi. Depuis que l'Arabe l'arrange!
      Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

      J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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      • #4
        berbériste !!!! hé oui et demi et 1/25
        zaoui limogé par le président qui est seul compétent de nommer ou limoger n'importe qui

        en réalité , M. Zaoui ne maitrise ni l'arabe ni le français, mais il a l'envie d'être un écrivain bessif , même avec une mauvaise récitation sur la vie privée des femmes de moeurs léger

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        • #5
          M. Amine Zaoui maitrise parfaitement l'arabe et le français.
          La B.N. bouillonait d'activités culturelles : littérature (débats avec des hommes de lettre= - cinéma - expositions (livres-peintures-), depuis qu'il n'est plus là, c'est le désert culturel dans cette magnifique bibliothèque.

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          • #6
            Si il était kabyle tu entendrais que des louanges au sujet de cet intellectuel arabe. Il faut dire que l'écrivain au succès international et le plus renommé est un arabe aussi que d'ailleurs je n'aime pas du tout.
            Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

            J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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            • #7
              Je ne comprends vraiment pas ce "régionalisme", ici on parle d'un homme de culture .... ALGERIEN

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              • #8
                M. ou bien le douktooooooooooooooour Zaoui est amazigh
                il est de M'sirda, donc amazigh
                il est pas Kabyle oui, mais est un amazigh, car tout le peuple algérien est un amazigh, Quoique à des degrés divers :::!!!

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                • #9
                  Est-ce qu'il maîtrise la langue kabyle? Je doute.
                  Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                  J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                  • #10
                    la région de M'Sirda au nord est de tlemcen était berbérophone , mais arabisée récemment,
                    reste la ville de ghazaouet et ses environs encore amazighophones
                    même le clan bellazaar (de notre président) est de ces M'Sirda, qui perdraient leur langue amazighe, quel dommage!!!!

                    si Jamel même toi tu peux récupérer ta langue amazighe
                    dis inchalla amen

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                    • #11
                      هيهات. comme on dirait en français loin s'en faut ou en anglais 'till the moon cries.
                      Dernière modification par djamal 2008, 26 janvier 2010, 12h27.
                      Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                      J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                      • #12
                        Waciny Laredj
                        C'est pas lui qui a écrit Wacinyssa?
                        le DRS contrôle toute la Galaxie

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                        • #13
                          @ djamel

                          . comme on dirait en français loin s'en faut
                          faut un peu de courage si Jamel
                          la darija dans sa phonème est une variante amazighe
                          surtout la darija de jijel
                          bcp de mots amazighs dans cette darija

                          tt est possible
                          c ça la vraie mossalaha watania

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                          • #14
                            "la darija dans sa phonème est une variante amazighe
                            surtout la darija de jijel "


                            Je ne savais pas que l'arabe est uine variante de l'amazighe. MERCI de me l'apprendre.
                            Quand à la daridja(qui n'est pas une variante de l'amazigh)c'est l'arabe purement algerien .Elle n'a rien à voir avec l'arabe "misri" que l'on veut nous imposer.
                            MAIS là n'est pas leprobleme ni le sujet de ce topic .
                            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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