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Réflexion algérienne : Choc Côte d’Ivoire-Algérie J-3

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  • Réflexion algérienne : Choc Côte d’Ivoire-Algérie J-3

    jeudi 21 janvier 2010 - Par Nord-Sud

    Chaque jour, jusqu’au choc Côte d’Ivoire-Algérie, notre chroniqueur Nasser EL FADEL relève pour vous, dans la presse algérienne, ce qui peut vous permettre d’alimenter votre propre réflexion …Chacun de nous essayant de visualiser ce que sera ce choc de dimanche sur le coup de 19h 30 à Cabinda.

    De Sliman M, envoyé spécial d’El Watan à Luanda : Saâdane affirme qu’il n’a peur de personne, faisant allusion aux Eléphants ivoiriens. «L’essentiel, maintenant, est d’avoir atteint les quarts de finale. Je n’ai pas de préférence pour le prochain adversaire et je n’ai peur de personne. Nous avons six jours devant nous pour préparer le prochain match et nous ferons de notre mieux pour disputer le maximum de matches durant cette Can qui est une étape dans notre préparation pour le Mondial»… Le milieu de terrain, Mourad Meghni, incorporé dans les vingt dernières minutes, pourrait être aligné d’entrée de jeu contre la Côte d’Ivoire…

    De Abdelghani Aïchoun, envoyé spécial de La Tribune à Luanda : Pour espérer passer l’écueil des quarts de finale à Cabinda et poursuivre l’aventure africaine, les Fennecs devront mettre en valeur tout ce qui se rapporte au jeu, à la créativité, à l’inspiration et aux capacités naturelles de chaque élément. L’équipe d’Algérie a toujours montré qu’elle était capable de s’acquitter d’une «mission impossible» lorsqu’elle veut vraiment «grandir» et toucher son public au cœur. La formation algérienne peut-elle appréhender son prochain match face à la Côte d’Ivoire autrement ?

    Amirouch Yazid, La Tribune : l’Algérie n’a pas encaissé le moindre but sur les deux derniers matches. C’est rassurant. L’inquiétude réside par contre dans les dispositions offensives de l’équipe qui n’arrive pas à inscrire de but comme l’atteste le bilan : un seul but sur trois rencontres. L’inquiétude est d’autant plus pesante dans la mesure où les Verts ont dominé leur vis-à-vis pendant les deux dernières parties. L’inefficacité offensive est incontestablement le maillon faible du onze algérien qui ne parvient pas à visiter les filets des adversaires.

    Samir Lamari, Liberté d’Alger : Que reste-t-il donc à cette équipe pour prétendre jouer un rôle plus important dans cette Can ? Une attaque plus performante assurément qui, par exemple, assurerait largement la victoire contre l’Angola et éviter du coup l’ogre ivoirien dès les quarts de finale. Avec une seule flèche en attaque, Ghezzal, qui n’est pas en vérité un attaquant de pointe, les Verts ont souffert de l’infériorité numérique dans la surface de vérité. Le moment est peut-être venu de placer plus haut un gars comme Matmour pour apporter plus de soutien à Ghezzal pour tenter de dompter des Ivoiriens trop dangereux pour les laisser faire le jeu.

    Hassan Yebda joueur algérien interviewé par Le Soir d’Algérie. «C’est toujours mieux de rencontrer la meilleure équipe africaine. Je pense que nous avons les ressources mentales pour faire face à cette situation. Vous pouvez prendre comme témoin le match que nous avons livré face au Mali. Nous avons six jours pour préparer ce quart de finale. Cela va nous permettre de nous ressourcer et aussi de récupérer nos joueurs blessés».

    Une sélection de Nasser EL FADEL
    Abidjan.net

  • #2
    Cote d`Ivoire - Algérie : De longues retrouvailles

    jeudi 21 janvier 2010 - Par Le Temps


    Dix-huit ans (18) après leur dernière confrontation en phase finale de la Can au Sénégal (1992), les ivoiriens retrouvent les algériens sur la route du sacre continental, cette fois au stade des ¼ de finale. Signe du destin ou simple effet de hasard. Rétrospective sur leurs parcours en coupe d'Afrique des Nations et sur leur quadruple confrontation.

    Les Fennecs d'Algérie

    C'est leur 14e participation en phase finale de la coupe d'Afrique des Nations (Can), celle d'Angola 2010. Les Fennecs ont au total, jusqu'avant leur quarts de finale contre les Eléphants de Côte d'Ivoire, disputé 54 matches de Can. Avec 21 victoires, 13 nuls et 20 matches perdus.
    Palmarès : Une Can remportée, deux finales jouées et cinq demi-finales disputées.


    Les Eléphants de Côte d'ivoire

    Quant aux Eléphants, ils totalisent 18 participations en phase finale de la Can, pour 70 rencontres disputées. Avec un total de 31 victoires, 13 nuls et 26 matches perdus.
    Palmarès : Une Can remportée, deux finales jouées et huit demi-finales disputées.


    Les Face-à-face

    En phase finale de la plus prestigieuse des compétitions du continent africain, Ivoiriens et Algériens ont croisé le fer à quatre reprises. Avec un net avantage pour les ivoiriens. La première confrontation entre Eléphants et Fennecs a eu lieu en 1968, à Addis-Abeba en Ethiopie. Et ce sont les ivoiriens qui ont remporté le match, sur le score sans appel de 3-0, avec le premier doublé de Laurent Pokou. Leur seconde confrontation se fera 20 ans plus tard, à la Can de 1988 au Maroc. Soldée par un match nul de 1-1. En 1990, cette fois-ci, sur leur terre, les algériens vont étriller les ivoiriens par 3-0. Leur dernière confrontation a eu lieu en 1992 au Sénégal où la Côte d'Ivoire a une fois de plus eu raison de l'Algérie sur le score de 3-0.

    F. Toti
    Abidjan.net

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    • #3
      Rabah Saâdane : « La Côte d’Ivoire, un super calibre »

      samedi 23 janvier 2010 - Par Notre Heure

      Le sélectionneur algérien, Rabah Saâne revient sur l’élimination du Mali, jette un regard sur la prestation de son équipe avant de se prononcer sur le choc le match des quarts contre les Eléphants.


      Comprenez-vous la colère du Mali après ce nul qui l’élimine ?

      On a joué un match à 14h 45 mais le Mali a eu un jour de plus de récupération. Les deux équipes ont été lésées et nous, on n’a pas protesté. Cependant, il faut trouver une solution. La CAF doit vraiment modifier son règlement pour le mettre en adéquation avec celui de la FIFA. Ce sont deux erreurs fondamentales dans ce tournoi.


      Avez-vous levé vos doutes d’avant CAN ?

      Dans un contexte difficile car la CAN est mal placée, l’objectif minimal était de voir comment les joueurs s’adapteraient aux conditions de jeu et de passer en quarts. Nous avons retrouvé une grande confiance dans notre jeu car nous ne sommes plus sous pression. On joue de façon plus collective et on parvient à mieux conserver le ballon. Ca nous permet de travailler encore plus pour le Mondial car, ensuite, le calendrier est compliqué à gérer. Quel que soit le résultat face à la Côte d’Ivoire, l’objectif est atteint. Je suis déjà satisfait.


      La Côte d’Ivoire n’est-elle pas un trop gros morceau pour l’Algérie ?

      C’est un super calibre, stable depuis plusieurs années, un test intéressant. Cette équipe impressionne par la qualité de ses résultats, de ses joueurs et de son banc. Elle a très peu de failles. Ses stars sont actuellement un peu en dedans mais elles peuvent renverser la situation. Je vais dire à mes joueurs de se régaler, de jouer sans aucun complexe. Et si les choses se mettent à bien tourner, on peut les bousculer.


      La défaite contre le Malawi n’a-t-elle pas servi à évacuer l’euphorie qui a suivi la qualification ?

      Cela a été une excellente leçon pour le public, la presse et même les joueurs. Tout le monde pensait que nous étions invincibles alors que deux ans avant, on était au plus bas. Pendant les qualifications, on a surtout compensé nos lacunes techniques par notre volonté. On ne doit pas attendre 24 ans pour revenir au Mondial ! Après la qualification, tout le monde était sur un nuage et cette claque a été excellente. Cela a aussi permis de faire le tri entre ceux qui nous aiment et ceux qui nous dénigrent.


      Effectivement, on sent beaucoup de tension autour de votre équipe...

      Depuis le stage, il règne une bonne entente extraordinaire dans l’équipe. Il n’y a pas eu de gros problèmes. Mais malheureusement, une petite partie de la presse algérienne a colporté des mauvais scenarii pour déstabiliser l’équipe et le sélectionneur. Certains ont même dit que j’avais démissionné. C’était sciemment orchestré. Avec les victoires, les choses sont rentrées dans l’ordre mais cela a créé un mauvais climat. Ça aussi, c’est une bonne leçon !

      Abidjan.net

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