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Une puce à ADN pour détecter des virus émergents

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  • Une puce à ADN pour détecter des virus émergents

    l est désormais possible de détecter en 24 heures la présence d'un virus ou d'une bactérie déjà connus, voire d'un de leurs variants émergents, et cela parmi un très large spectre d'agents infectieux.

    Cette prouesse technologique a été rendue possible grâce aux travaux des équipes de l'Institut Pasteur et du CNRS (dirigées par Antoine Gessain et Jean-Claude Manuguerra), qui ont mis au point un outil spécifique utilisant la technologie des puces à ADN. Cet outil pourrait être utilisé à l'avenir en cas d'alerte épidémique, pour identifier en urgence le ou les agents pathogènes en cause, et ainsi aider les autorités de santé dans la gestion des épidémies.

    Alors que naissait celle de la grippe A(H1N1), en avril 2009, les chercheurs français ont montré que cette biopuce permettait la détection et l'identification du nouveau variant à partir des échantillons prélevés chez les malades. Elle est ainsi capable de couvrir une large diversité génétique virale, d'être très discriminante, même en présence d'un mélange de virus, et de s'affranchir des traditionnelles techniques de séquençage. "Elle a même permis de déterminer les espaces géographiques et la période de circulation de plusieurs virus H1N1 saisonniers et d'origine porcine testés, ainsi que l'origine, aviaire ou porcine, des différents segments du virus variant (H1N1)", précise le communiqué de l'Institut Pasteur.

    Pour ceux que la technologie intéresse, une puce à ADN se présente sous la forme d'un support solide, sur lequel sont disposées, selon une organisation spatiale bien ordonnée, des sondes nucléiques (des séquences d'ADN ou d'ARN) spécifiques. Mises en présence de l'échantillon à tester, ces sondes se lient étroitement aux acides nucléiques viraux ou bactériens contenus dans l'échantillon, si elles sont complémentaires. Grâce à de puissants moyens d'amplification moléculaire et à des outils d'analyse bio-informatique, le signal alors émis permet d'identifier ces acides nucléiques, même s'ils sont présents en faible quantité. Le développement de cet outil va être poursuivi avec la réalisation d'une nouvelle génération de puces, dont les capacités d'identification des agents viraux impliqués, dans les pathologies aussi bien humaines qu'animales, seront encore accrues.

    Par l'Express
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