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Le rapport de Human Rights Watch sur L'algerie

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  • Le rapport de Human Rights Watch sur L'algerie

    Algérie

    Sous l'état d'urgence imposé en 1992, et sous la présidence d'Abdelaziz Bouteflika qui a été réélu sans peine pour un troisième mandat, l'Algérie a continué de connaître des violations généralisées des droits humains. Il s'agit notamment des restrictions sur la liberté des médias et d'assemblée, des sévices infligés par la police aux personnes soupçonnées de terrorisme pendant les interrogatoires, de l'impunité accordée aux membres des forces de sécurité et aux groupes armés pour les crimes passés, et de l'échec continu à rendre compte des personnes victimes de disparition forcée aux mains des agents de l'Etat pendant le conflit civil dans les années 90. Sur une échelle moindre que les années précédentes, des groupes militants ont poursuivi leurs attentats mortels, en ciblant principalement les forces de sécurité.

    Election présidentielle

    Le 9 avril 2009, le Président Bouteflika a été réélu avec un décompte officiel de 90 pour cent des voix, contre cinq adversaires. Il s'est présenté après que le Parlement eut adopté sans aucun débat un amendement constitutionnel en novembre 2008 pour l'abolition d'une limite de deux mandats à la présidence. Trois partis d'opposition bien établis, le Front des forces socialistes, le Rassemblement pour la culture et la démocratie, et le parti islamiste El Nahdha ont boycotté l'élection, affirmant que les conditions d'un vote équitable et transparent n'étaient pas réunies.

    Liberté d'expression et d'assemblée

    Les médias audiovisuels sont contrôlés par l'Etat et intègrent dans leur grille de programmes très peu d'émissions critiques ou d'opinions divergentes sur les politiques gouvernementales; cependant, ils proposent la retransmission en direct des sessions parlementaires. Les journaux privés bénéficient d'un espace considérablement plus libre, mais les lois répressives sur la presse, leur dépendance vis-à-vis des revenus de la publicité du secteur public et d'autres facteurs limitent leur liberté de critiquer le gouvernement, l'armée et les puissants.

    Le code pénal et les lois de la presse imposent des peines de prison allant jusqu'à deux ans, assorties d'amendes pour diffamation, insultes, ou pour avoir offensé gravement le président, des responsables gouvernementaux et des institutions étatiques.
    En mars 2009, Nadjar Hadj Daoud, le rédacteur en chef du site web d'actualités Al Waha, a commencé à purger une peine de six mois de prison pour diffamation à propos d'un article de 2005 accusant un fonctionnaire du gouvernement local de tentatives de viol contre de nombreuses collègues féminines. Selon le groupe new-yorkais Committee to Protect Journalists (CPJ), le tribunal a libéré Daoud provisoirement pour raisons médicales en raison des blessures qu'il avait subies en se faisant poignarder quelques semaines plus tôt. Daoud a informé le CPJ qu'un « lobby de la corruption » a déposé 67 plaintes pour diffamation contre lui depuis 2003.

    En janvier 2009, Hafnaoui Ghoul, un journaliste indépendant et membre de la section de Djelfa de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), a été attaqué par un agresseur armé d'un couteau. Hafnaoui a affirmé au CPJ que les autorités locales avaient fermé les yeux sur l'agression. Ghoul a souvent été l'objet de poursuites pour diffamation au cours des dernières années, en raison de ses articles accusant des fonctionnaires et des individus puissants de corruption et d'abus de pouvoir.
    Les titulaires de passeports européens ou nord-américains doivent obtenir un visa d'entrée en Algérie, que les autorités refusent souvent aux journalistes et aux défenseurs des droits humains. Les citoyens du Maroc et de la Tunisie, pays voisins, n'ont pas besoin de visas. Toutefois, le 4 avril, les autorités ont refoulé Sihem Bensedrine, journaliste tunisienne et défenseure des droits humains invitée par la LADDH pour suivre la couverture par les médias locaux de l'élection présidentielle, alors qu'elle cherchait à entrer en Algérie. Le 9 avril, la police a arrêté et interrogé pendant quatre heures les journalistes marocains Hicham El Madraoui et Mahfoud Aït Bensaleh, qui étaient venus pour couvrir l'élection pour l'hebdomadaire marocain as-Sahara al-Ousbou'iya. Les deux hommes ont également indiqué qu'ils avaient été suivis par des policiers en civil et que leur chambre d'hôtel avait été saccagée.

    Peu avant l'élection présidentielle, les autorités ont confisqué des copies des hebdomadaires français L'Express, Marianne, et Le Journal du Dimanche, prétendument parce que ces hebdomadaires auraient violé l'article 26 du Code de l'information de 1990, qui interdit la publication de tout ce qui est jugé « contraire aux valeurs islamiques et nationales et aux droits de l'homme ou qui fait l'apologie du racisme, du fanatisme ou de la trahison ». Leur couverture de Bouteflika et de la campagne électorale auraient conduit à l'interdiction de ces hebdomadaires.

    Un décret de 2000 interdisant les manifestations à Alger demeure en vigueur. Les autorités exigent que les organisations obtiennent l'autorisation du gouverneur local avant la tenue de réunions publiques. Un important contingent de policiers a convergé le 17 juillet 2009 vers une salle du centre-ville d'Alger en vue d'empêcher une conférence que les organisations représentant les victimes de la guerre civile avaient organisée, sous le titre « La mémoire des victimes vers la reconstruction d'une société ». Les organisateurs, qui ont dit qu'ils n'avaient reçu aucune notification écrite de l'interdiction, ont déplacé l'événement au bureau du Collectif des familles de disparus en Algérie. En octobre, la LADDH a reçu une notification écrite interdisant une réunion sur la peine de mort prévue dans un hôtel d'Alger.

    Liberté de religion

    L'ordonnance 06-03, une loi de 2006, prévoit des peines de prison pour prosélytisme de la part des non-musulmans et leur interdit de se rassembler pour prier, sauf dans des lieux approuvés par l'Etat. Les autorités refusent les demandes présentées par les groupes chrétiens protestants pour utiliser des bâtiments pour le culte exposant ainsi leurs membres au risque d'être persécutés s'ils prient dans des lieux non autorisés.

    Impunité pour les violations du passé

    Plus de 100 000 Algériens sont morts pendant le conflit civil des années 90. Des milliers d'autres ont « disparu » aux mains des forces de sécurité ou ont été enlevés par des groupes armés qui luttent contre le gouvernement, et n'ont jamais été retrouvés, ni morts ni vivants. Les auteurs des atrocités de cette période continuent à bénéficier de l'impunité. Le cadre juridique pour l'impunité est la loi de 2006 dite Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui accorde une amnistie aux membres des forces de sécurité pour les actions qu'ils ont menées au nom de la lutte contre le terrorisme, et aux membres de groupes armés non impliqués dans les actes les plus odieux.

    La loi promet une compensation aux familles des personnes « disparues », mais en même temps elle érige en infraction pénale les critiques des institutions de l'État ou des forces de sécurité pour la façon dont elles se sont conduites au cours de la période du conflit civil. Les organisations représentant les familles des personnes « disparues » ont condamné l'incapacité persistante de l'Etat à fournir des informations précises sur le sort de leurs proches portés disparus.

    Détention au secret, torture et peine de mort

    Les signalements d'éventuelles « disparitions » de longue durée ont été extrêmement rares ces dernières années. Toutefois, les services de sécurité en civil procèdent fréquemment à des arrestations sans présenter de mandat, puis détiennent parfois des personnes soupçonnées de terrorisme plus longtemps que les 12 jours autorisés avant leur comparution devant un juge, et ne respectent pas l'obligation légale d'aviser la famille. Le Comité des Nations Unies contre la torture, dans son examen du rapport de l'Algérie à la commission de mai 2008, s'est déclaré préoccupé par les informations selon lesquelles la limite légale de 12 jours en détention préventive dans les affaires de terrorisme « peut, en pratique, être étendue à maintes reprises » et que « la loi ne garantit pas le droit à un avocat pendant la période de détention provisoire, et que le droit d'une personne en garde à vue pour avoir accès à un médecin et à communiquer avec sa famille n'est pas toujours respecté ».

    Par exemple, selon des organisations algériennes des droits de l'homme, des hommes en civil ont arrêté Moussa Rahli d'Ouled Aïssa, dans le gouvernorat de Boumerdès, le 17 mars 2009. Les recherches effectuées par son père auprès des postes de police de proximité et des casernes militaires n'ont abouti à aucune information sur le sort de Rahli. La police est retournée fouiller la maison familiale le 27 mars et a confisqué la voiture de Rahli, selon son père. Ce n'est que vers le 20 avril que la famille a appris que les autorités détenaient Rahli dans la prison militaire de Blida.

    L'Algérie a modifié son code pénal en 2004 pour qualifier la torture de crime. Le Comité international de la Croix-Rouge visite régulièrement les prisons ordinaires en Algérie, mais pas les lieux de détention gérés par le puissant Département du renseignement et de la sécurité (DRS), un service de renseignement de l'armée.

    Les tribunaux algériens ont prononcé des dizaines de condamnations à mort en 2009, dont beaucoup à l'encontre d'accusés dans les affaires de terrorisme et la plupart d'entre elles par contumace. L'Algérie a observé un moratoire de fait sur l'exécution de la peine de mort depuis 1993.

    http://www.hrw.org/fr/node/87794

  • #2
    Le rapport de Human Rights Watch sur L'algerie suite

    Terrorisme et contreterrorisme

    Les attaques commises par des militants ont diminué de façon spectaculaire par rapport au milieu des années 90, mais Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a continué de lancer des attaques mortelles, destinées pour la plupart à des cibles militaires et policières. Bon nombre des attaques ont consisté en embuscades de bord de route à l'aide d'engins explosifs et de tirs, tel qu'une attaque du 17 juin 2009 sur un convoi près de Bordj Bou Arreridj, à 180 kilomètres à l'est d'Alger, qui a tué entre 18 et 30 gendarmes, selon des rapports. Parfois, l'AQMI a également tué des civils. Par exemple, l'AQMI aurait revendiqué la responsabilité de l'assassinat d'un berger soupçonné de collaboration avec les autorités, le 14 mars à Houidjbet, près de la ville de Tébessa, dans l'est du pays.

    Le 17 janvier 2009, Hassan Mujamma Rabai Saïd est devenu le huitième algérien détenu par les Etats-Unis à la prison de Guantanamo à être renvoyé en Algérie. Dès son arrivée, le DRS aurait placé Saïd en détention au secret pendant plusieurs jours et l'aurait interrogé -- comme le DRS l'avait fait pour les autres détenus venant de Guantanamo avant lui. Les autorités judiciaires ont accusé la plupart des huit individus de servir une organisation terroriste opérant à l'étranger; en octobre 2009, ils étaient provisoirement libres en attendant d'être jugés. Il reste douze détenus
    algériens à Guantanamo à novembre 2009.

    Acteurs internationaux clés

    L'Algérie a continué durant l'année 2009 à rejeter les demandes formulées de longue date dans le cadre des Procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, relatives à des visites par les Rapporteurs spéciaux sur la torture, sur la promotion et la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, ainsi que sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires, ainsi que par le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires.

    L'Algérie « est un important partenaire (des Etats Unis) dans la lutte contre l'extrémisme et les réseaux terroristes comme Al-Qaida et notre deuxième partenaire commercial du monde arabe », a noté le rapport Advancing Freedom and Democracy (« L'avancée de la liberté et de la démocratie ») publié en mai 2009 par le gouvernement américain.

    Les États-Unis ne fournissent presqu'aucune aide financière à l'Algérie mais ce pays est le principal client des exportations de l'Algérie, principalement du gaz et du pétrole. Le rapport Advancing Freedom indique que les Etats-Unis « continuent d'exhorter le gouvernement à dépénaliser la diffamation de la presse ». Le secrétaire d'Etat adjoint Jeffrey D. Feltman, lors de sa visite à Alger les 20 et 21 octobre, n'a fait aucune déclaration publique à ce sujet ni sur aucune autre question de droits humains.

    http://www.hrw.org/fr/node/87794

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    • #3
      HRW juge "très grave" la situation des droits de l'Homme en Algérie

      HRW juge "très grave" la situation des droits de l'Homme en Algérie

      L'organisation internationale de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW) a qualifié de "très grave" la situation des droits de l'Homme en Algérie, fustigeant particulièrement les restrictions imposées à la société civile et à la presse, et le silence entourant toute quête de vérité sur les violations des droits humains.

      "Sous état d'urgence depuis 1992", l'Algérie a "continué de connaître des violations généralisées des droits humains", a affirmé mercredi à Rabat le directeur adjoint, chargé de la division Moyen Orient et Afrique du Nord à HWR, M. Eric Goldstein, qualifiant de "très grave" la situation des droits de l'Homme dans ce pays.

      "Les ONG ne peuvent même pas tenir des réunions ou des ateliers dans les lieux publics", a-t-il déploré lors de la présentation du rapport mondial 2009 de HRW au cours d'un point de presse à Rabat, un événement "impossible à tenir" en Algérie, selon lui.

      Rappelant que le Maroc a vécu une "expérience encourageante" avec la reconnaissance des violations graves du passé, M. Goldstein a souligné qu'"en Algérie, on a interdit toute discussion sur le passé et c'est très grave".

      "C'est interdit de parler de la décennie noire. Les familles des disparus ne peuvent pas demander la vérité sur le sort de leurs proches", a-t-il insisté.

      Dans son rapport, l'Organisation internationale, basée à New York, dresse un tableau particulièrement sombre de la situation des droits de l'homme en Algérie, dénonçant "des restrictions sur la liberté des médias et d'assemblée", "des sévices infligés par la police aux personnes soupçonnées de terrorisme pendant les interrogatoires", ainsi que "l'impunité accordée aux membres des forces de sécurité et aux groupes armés pour les crimes passés".

      MAP

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      • #4
        Rapport mondial 2010/ Afrique du Nord : Une nette détérioration des DH en 2009

        Rapport mondial 2010 / Afrique du Nord : Une nette détérioration des droits humains en 2009
        La situation des droits humains s'est essentiellement dégradée en Afrique du Nord, conclut le rapport
        January 27, 2010

        (Rabat) - La situation des droits humains s'est détériorée à travers l'Afrique du Nord en 2009, où les procès inéquitables dans les affaires politiques ont été la règle et où les journalistes et associations indépendants ont dû fonctionner dans un espace de plus en plus étroit, a observé Human Rights Watch aujourd'hui dans son Rapport mondial 2010.

        Algérie

        Des restrictions limitent les libertés civiles
        Sous l'état d'urgence qui s'est poursuivi pour la 18ème année consécutive, l'Algérie continue de subir des restrictions des libertés civiles. Les autorités ont interdit des rassemblements publics, par exemple des manifestations de rue et même des séminaires organisés par des organisations de défense des droits humains. Les familles des milliers d'Algériens victimes de « disparition » aux mains des agents de l'Etat durant le conflit politique des années 90 ont reçu peu ou pas d'informations sur le sort de leurs proches. En même temps, la loi de 2006, dite Charte pour la paix et la réconciliation nationale, a fourni un cadre juridique pour l'impunité dont bénéficient de facto les auteurs de « disparitions » et autres atrocités commises dans les années 90, et pour la pénalisation des critiques de l'État pour la façon dont il a géré les violences politiques durant cette période. En outre, tout comme au Maroc et en Tunisie, les journalistes ont risqué des peines de prison à cause de lois qui entravent la liberté d'expression en prévoyant des sanctions pénales pour diffamation.

        « En Algérie, les violences politiques ont diminué en comparaison à 1999, quand le Président Bouteflika a pris le pouvoir », a ajouté Sarah Leah Whitson. « Mais si les Algériens bénéficient aujourd'hui d'une sécurité physique accrue, ils restent moins libres de critiquer et de contester les politiques gouvernementales. »

        Human Rights Watch a exhorté l'Algérie à lever les restrictions qui musèlent les médias indépendants et la société civile, et qui criminalisent toute critique concernant la façon dont l'Etat a géré les violences politiques durant les années 90.

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        • #5
          HRW juge "très grave" la situation des droits de l'Homme en Algérie

          L'organisation internationale de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW) a qualifié de "très grave" la situation des droits de l'Homme en Algérie, fustigeant particulièrement les restrictions imposées à la société civile et à la presse, et le silence entourant toute quête de vérité sur les violations des droits humains.

          "Sous état d'urgence depuis 1992", l'Algérie a "continué de connaître des violations généralisées des droits humains", a affirmé mercredi à Rabat le directeur adjoint, chargé de la division Moyen Orient et Afrique du Nord à HWR, M. Eric Goldstein, qualifiant de "très grave" la situation des droits de l'Homme dans ce pays.

          "Les ONG ne peuvent même pas tenir des réunions ou des ateliers dans les lieux publics", a-t-il déploré lors de la présentation du rapport mondial 2009 de HRW au cours d'un point de presse à Rabat, un événement "impossible à tenir" en Algérie, selon lui.

          Rappelant que le Maroc a vécu une "expérience encourageante" avec la reconnaissance des violations graves du passé, M. Goldstein a souligné qu'"en Algérie, on a interdit toute discussion sur le passé et c'est très grave".

          "C'est interdit de parler de la décennie noire. Les familles des disparus ne peuvent pas demander la vérité sur le sort de leurs proches", a-t-il insisté.

          Dans son rapport, l'Organisation internationale, basée à New York, dresse un tableau particulièrement sombre de la situation des droits de l'homme en Algérie, dénonçant "des restrictions sur la liberté des médias et d'assemblée", "des sévices infligés par la police aux personnes soupçonnées de terrorisme pendant les interrogatoires", ainsi que "l'impunité accordée aux membres des forces de sécurité et aux groupes armés pour les crimes passés

          s'est l'aveugle qui se moque du borne,la MAP n'a pas peur du ridicule

          Commentaire


          • #6
            Je ne crois pas. La situation des DH au Maroc n'est pas brillante, mais celle en Algerie est incompable aux autre pays de la region. On ne peut pas comparer Rwanda a un autre pays africain.


            s'est l'aveugle qui se moque du borne

            Commentaire


            • #7
              On ne peut pas comparer Rwanda a un autre pays africain.
              l algerie n est pas le Ruwanda, c est dans ta tete que cela se passe, on ne peut pas comparer l incomparabale, comme on ne peut pas comparer le maroc á la thailande africaine, bien que cela reste plus proche de la realite que ta clownerie sur le Ruwanda!!
              Il faut cesser avec ces comparaiosn ridicules! il est vrai que l algerie etait au bord de l anarcchie et de la guerre civile a partir des annesse 90, mais elle s est tireé bien comme il faut, il faut etre aveugle et malade pour ne pas le constater! je suis certain que tu ne connais l algerie qu atravers la MAP! sors de ton patelin spirituel et voyage dans l Algerie moderne, l algerie post-terrorsime!

              les algeriens connaissent tous les pays du maghrebe! nous sommes les plus grands voyageurs de l afrqiue comme les allemnds en europe!

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              • #8
                faut s'en prendre a HRW et lui expliquer comment ils se trompent au sujet de l'Algerie a.k.a la suisse du maghreb...

                Commentaire


                • #9
                  ça sent la MAP

                  posté par ayoub 7

                  HRW juge "très grave" la situation des droits de l'Homme en Algérie
                  Pchhhhht . , ça sent la MAP ?



                  Alors satisfait ton ego ! pour détourner les regards marocains sur l Algerie ,

                  Youb la vérité est autrement « HRW juge "très grave" la situation des droits de l'Homme au Maroc . » . même M . Naciri était obligé de répondre pour se justifier en accusant l Algerie ( tous les maux du Maroc provient de la chere voisine de l Est )..

                  -Dommage , tu n avais pas suivit ce qu avait dit les membres d Human Rights Watch sur le Maroc ( reportage d Al Jazeera .et la réponse de Naciri .donc vu au Maroc )

                  Ayoub 7 : pchhhhhhhhhhhht : ta propagande que du vent


                  faut s'en prendre a HRW et lui expliquer comment ils se trompent au sujet de l'Algerie
                  Non ayoub 7 , HRW avait dit beaucoup sur le Maroc …..méme sur les passeports confisqués aux Sahraouis ….et les journalistes emprisonnés .

                  A voir ! Comment ton Ministre Naciri , s était trompé ?? et l avait détourné sur l Algerie ..en balbutiant devant les journalistes , n avait pas trouvé de mot pour justifier ..
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                  Commentaire


                  • #10
                    HRW juge "très grave" la situation des droits de l'Homme en Algérie

                    MAP
                    Dernière modification par icosium, 27 janvier 2010, 23h19.
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                    Commentaire


                    • #11
                      Dans son rapport, l'Organisation internationale, basée à New York, dresse un tableau particulièrement sombre de la situation des droits de l'homme en Algérie, dénonçant "des restrictions sur la liberté des médias et d'assemblée", "des sévices infligés par la police aux personnes soupçonnées de terrorisme pendant les interrogatoires", ainsi que "l'impunité accordée aux membres des forces de sécurité et aux groupes armés pour les crimes passés".
                      c'est vrai, le tableau est bien sombre concernant les libertés et les droits de l'homme et ca continue de coûter tres cher à l'Algérie en termes d'avancement de la démocratie.
                      Le régime justifie le tout par la lutte au terrorisme.

                      Commentaire


                      • #12
                        Envoyé par desert_rose
                        Je ne crois pas. La situation des DH au Maroc n'est pas brillante, mais celle en Algerie est incompable aux autre pays de la region. On ne peut pas comparer Rwanda a un autre pays africain.
                        La plupart des remarques du rapport HRW à l'Algérie sont liées à une situation exceptionnelle de l’état d’urgence et de lutte contre le terrorisme : disparus, détention, contreterrorisme, …

                        Pour la liberté de religion, l’Algérie comme le Maroc fait face à une campagne d’évangélisation.

                        En termes d’impunité le Maroc ne fait pas mieux avec son IER (Instance Equité et Réconciliation).

                        Pour la liberté de la presse, les peines pour insultes du président sont très rares et moins lourdes qu’au Maroc (12 ans de prison pour une lettre au roi). Le code pénal algérien prévoit une peine maximale de 2 ans rarement appliquée.

                        HRW critique aussi la liberté d'assocation au Maroc.

                        http://www.hrw.org/fr/news/2009/10/0...ation-mise-mal

                        Sans parler des exactions au Sahara Occidental.
                        Dernière modification par icosium, 27 janvier 2010, 23h26.
                        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                        Commentaire


                        • #13
                          .., les services de sécurité en civil procèdent fréquemment à des arrestations sans présenter de mandat, puis détiennent parfois des personnes soupçonnées de terrorisme plus longtemps que les 12 jours autorisés avant leur comparution devant un juge, et ne respectent pas l'obligation légale d'aviser la famille. Le Comité des Nations Unies contre la torture, dans son examen du rapport de l'Algérie à la commission de mai 2008, s'est déclaré préoccupé par les informations selon lesquelles la limite légale de 12 jours en détention préventive dans les affaires de terrorisme « peut, en pratique, être étendue à maintes reprises » et que « la loi ne garantit pas le droit à un avocat pendant la période de détention provisoire, et que le droit d'une personne en garde à vue pour avoir accès à un médecin et à communiquer avec sa famille n'est pas toujours respecté »
                          C'est contraire á la loi et il faut condamner ce genre de pratique, on peut bien lutter contre le terrorisme sans tomber dans l'abus et la torture gratuite de gens innoscents!

                          Ceci dit, celá reste encore trés insignifiant en comparaison à ce qui se passe et s'est passé à Guantanamou et á Abou Ghreib, sans parler de la sous-traitance dans le cadre de la décolisation vers certains pays voisins!
                          Donc si on veut donner des lecons tout en restant crédible, il faut balayer d'abord devant sa porte!

                          Commentaire


                          • #14
                            La plupart des remarques du rapport HRW sont liées à une situation exceptionnelle
                            9teltiwna avec l' "exception", tout ce qui se passe en Algerie est une "exception". Quand c'est pas ca, c'est la "main etrangere", on appelle ca jongler entre 2 excuses...

                            Pour la comparaison entre IER et l'amnistie Bouteflikienne, c'est tres drole... T'as juste oublié de dire que dans l'une, c'est l'etat qui reconnait son tort et indemnise ses citoyens. Et dans l'autre, c'est l'etat qui donne une gifle supplementaire a ses citoyens victimisés en graciant des terros.

                            Commentaire


                            • #15
                              Va consulter les nouvelles critiques de HRW au Maroc

                              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=156943
                              "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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