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Sécurité informatique: s'identifier par la pensée

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  • Sécurité informatique: s'identifier par la pensée

    Une étudiante à la Carleton University, au Canada, avance que "les signaux émis par le cerveau sont légèrement différents d’une personne a l’autre, meme si l’on pense exactement a la meme chose au meme moment. Ces sigeaux sont uniques, comme les empreintes digitales. Il serait donc possible de s'identifierjuste en pensant a son mot de passe (qui pourrait etre autres que des lettres et des chiffres.

    cela renforcerai la sucurite des machines et des systemes, donnerait la possibilite au personnes handicapés de contrôler leures machines et a la machine la reconnaissance de son utulisateur.....


    Le probleme qui se pose a present, est de develloper et de realiser une interface (dans les possibilites) qui permetterai cela.

    ====
    Et si les BCI (pour "Brain-Computer Interfaces", que l'on peut traduire par "Interfaces Cerveau-Ordinateur"), non contents de nous donner la possibilité, notamment destinée aux handicapés, de contrôler des machines par la pensée permettaient également à des machines de savoir qui nous sommes ?

    Julie Thorpe, étudiante à la Carleton University, au Canada, avance en effet que "les signaux émis par le cerveau de tout un chacun sont légèrement différents, y compris lorsque l'on pense à la même chose. Ils sont uniques, comme les empreintes digitales".Avec son professeur Paul Van Oorschot, spécialisé en sécurité informatique, Julie Thorpe estime ainsi qu'il serait possible de s'authentifier, en se contentant de penser à son mot de passe.

    Ces pass-thoughts ("pensées de passe") permettraient dès lors d'éviter les risques de vol et d'usurpation de mots de passe, cartes d'identification et autres identifiants biométriques. De plus, il serait également possible de choisir comme mot de passe, non pas une suite de chiffres et de lettres, mais un son ou un souvenir, rendant d'autant plus difficile sa prédiction et son 'cassage'. Il ne reste plus qu'à trouver un moyen de séparer le bruit de fond de toutes nos pensées de ce signal très particulier, et de développer une interface moins astreignante et coûteuse que les casques bardés d'électrodes utilisés aujourd'hui dans les BCI.

    Source: internetactu.net sous Licence Creative Commons by-nc

    Techno-Science-net

  • #2
    Contrôler un ordinateur par la pensée, C'est fait!

    Le Fraunhofer Institute (Berlin, Allemagne) vient de rendre possible en vieux rêve : contrôler un ordinateur par la pensée.
    L'application testée est prometteuse et va être un espoir pour beaucoup de personnes paralysées. Par la simple pensée, un utilisateur a pu écrire un texte sur un ordinateur.

    Cette annonce a été faite au CeBIT d'Hanovre (mars 2006). L'utilisateur porte une espèce de capuche où sont connectées des capteurs. Ces derniers ont les mêmes capacités qu'un électro-encéphalogramme. 20 minutes d'apprentissage et 150 mouvements d'essais sont nécessaires à l'utilisateur et au logiciel pour s'apprivoiser. En s'imaginant bouger le bras, l'utilisateur est capable de bouger un curseur sur un écran et donc d'interagir avec l'ordinateur.


    Les chercheurs allemands espèrent développer une version commerciale de cette appareillage pour les personnes paralysées ou amputées. Les éditeurs de jeux seraient également intéressés par cette nouvelle façon de communiquer avec la machine.

    Dernier point et pas des moindres : il reste à améliorer le casque de capteurs afin qu'il ne soit pas en contact direct avec le cuir chevelu.

    Source: BBCI.de

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    • #3
      bonjour!


      merci pour ces articles forts intéressants. et je me retrouve à penser au film de steven spielberg: "minority report". cela en est très effrayant. autant faire tout par la pensée, aspect biométriques, est fascinant, autant cela est dangeureux pour la liberté des individus.
      je repense à l'été dernier où la mairie de parie a proposé de mettre en place un système de carte d'bonnement sécurisé où l'on franchit les barrîères du métro avec cette carte, et cela a mis certaines personnes dans un drôle d'état: la ratp connaît tout de nos moindre mouvement, dépaclement.
      bientôt, l'oeil sera notre moyen d'identification, à la banque, au travail, face à notre ordi.... mais n'est-il pas dangereux de rentrer autant dans le jeu de la transparence? où se retrouverait l'individualité si chèrement acquise, pendant des siècles, face aux sociétés traditionnelles dont la personne est prise dans un tout c'est-à-dire dans le groupe, sous son contrôle social.

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      • #4
        Un ordinateur contrôlé par la pensée

        On parlait encore de technologie.....,Oui ! c'est fantastique ce que peut faire la technologie...

        Bonnet électronique vissé sur la tête, le scientifique autrichien Peter Brunner fixe, rigide, l'écran d'un ordinateur portable. Et là, sans même battre un cil, il commence à composer, lettre à lettre, un message sur un écran géant au dessus de sa tête.

        «B-O-N-J-O-U-R», écrit-il du seul pouvoir de sa pensée, au grand étonnement d'un public de scientifiques et de badauds réunis à l'occasion de la deuxième édition du salon de la Recherche et de l'Innovation de Paris.

        Peter Brunner et deux de ses collègues du centre public de recherches de Wadsworth (État de New York) y faisaient la démonstration d'une nouvelle interface cerveau-ordinateur. Grâce aux deux douzaines d'électrodes insérées dans le bonnet, cet étonnant équipement capte les signaux électriques émis par le cerveau et les numérise pour qu'ils soient traduisibles par l'ordinateur.

        Sans intervention des nerfs ou des muscles, l'interface «peut offrir une possibilité de communication et d'autonomie à des gens qui sont totalement paralysés» et ne peuvent ni parler, ni se mouvoir, explique Eric Sellers, un autre chercheur du centre de Wadsworth.

        Les scientifiques travaillent depuis près de vingt ans à la conversion de la pensée en action, mais la technique commence juste à sortir des laboratoires. Désormais, le pouvoir de l'esprit n'est plus seulement du domaine de la science-fiction ou du cirque, avec ses pseudos mages tordeurs de cuillers.

        Car la nouvelle interface pourrait améliorer considérablement la qualité de vie de 100 millions de patients dans le monde, dont 16 millions de personnes souffrant de paralysie cérébrale et au moins 5 millions victimes d'une rupture de la moelle épinière, avance le Dr Sellers. Dix millions de personnes sont aussi totalement paralysées après un accident vasculaire cérébral.

        Les applications possibles vont bien au delà de l'écrit: ce n'est qu'une question de temps avant que la même technologie ne soit utilisée pour guider des fauteuils roulants, avance le Dr Sellers. «Nous pouvons déjà le faire. Mais le problème est complexe et pour l'instant, ce ne serait pas très sûr».

        L'horreur de l'enfermement d'un esprit lucide dans un corps paralysé n'avait jamais été aussi crûment rendue qu'à la fin des années 90 par le journaliste Jean-Dominique Bauby dans des mémoires dictées par le seul clignement de sa paupière gauche («Le scaphandre et le papillon»).

        Le système mis au point à Wadsworth repose sur un algorithme qui analyse les ondes émises par le cerveau, comme dans un électro-encéphalogramme, et repère les pics d'intensité correspondant à des efforts mentaux définis.

        Quand le Dr Brunner se concentre pour produire le «B» de «Bonjour», il fixe sur son écran des rangées de lettres et de symboles, illuminées rapidement et de manière aléatoire. A chaque fois qu'une rangée, verticale ou horizontale contient la lettre «B» - son cerveau émet un signal légèrement plus fort. L'ordinateur a besoin d'environ 15 secondes pour déterminer la lettre regardée, mais les performances s'améliorent avec l'entraînement.

        Un neurobiologiste américain de 48 ans, souffrant de la maladie de Charcot - une maladie dégénérative des cellules nerveuses - peut ainsi continuer à travailler grâce à ce programme, alors qu'il ne peut plus même bouger les yeux.

        «Il rédige des propositions de subventions, envoie des courriels et peut utiliser le clavier de son ordinateur à la maison». Il a même écrit un message pour la démonstration de Paris, que le Dr Sellers a projeté.

        S'adressant à Altran, la société française de conseil en innovation qui avait accordé son prix annuel en 2005 à l'équipe américaine, il écrit: «je suis un chercheur en neurosciences qui ne pourrait pas vivre sans cette interface. Je tape ce message avec mon électro-encéphalogramme, grâce à l'aimable autorisation du programme de recherche sur l'interface cerveau-ordinateur du centre de Wadsworth».



        Technaut

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