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Nouveau dispositif de soutien aux Pme algériennes
ALGERIE. Dans le cadre d’une politique de revivification du tissu des Pme passant par l’amélioration de la compétitivité des entreprises, les pouvoirs publics ont décidé d’instituer un taux bancaire bonifié unique de 3% à leur profit.
Les entreprises auront ainsi moins à rembourser, l’objectif étant de les rendre plus compétitives.
En 2009, les crédits alloués aux Pme ont dépassé les 900 mds DZD (8,8mds €). Ils pourraient atteindre les 1 000 mds DZD (9,8mds €) en 2010.
Le système bancaire devrait également être développé et modernisé.
L’effectif-type par guichet s’avère, à l’heure actuelle, pléthorique (le plus élevé du Maghreb) avec 28 agents en moyenne contre 24 en Libye, 22 en Mauritanie, 16 en Tunisie et 11 au Maroc.
Cette forte présence du personnel engendre une lourdeur des procédures de service et de communication avec les clients.
On observe également la faiblesse du taux de bancarisation, avec 1 point bancaire pour 25 000 habitants alors que la norme est de 8 000 habitants. Il ressort également qu’une demande de crédit sur deux est acceptée.
Enfin, le taux de financement des banques publiques, qui représentent plus de 90% du secteur, en direction des entreprises publiques et privées ne dépasse pas les 20%.
Amal Belkessam, à ALGER
Jeudi 21 Janvier 2010
© Copyright Econostrum
Les entreprises auront ainsi moins à rembourser, l’objectif étant de les rendre plus compétitives.
En 2009, les crédits alloués aux Pme ont dépassé les 900 mds DZD (8,8mds €). Ils pourraient atteindre les 1 000 mds DZD (9,8mds €) en 2010.
Le système bancaire devrait également être développé et modernisé.
L’effectif-type par guichet s’avère, à l’heure actuelle, pléthorique (le plus élevé du Maghreb) avec 28 agents en moyenne contre 24 en Libye, 22 en Mauritanie, 16 en Tunisie et 11 au Maroc.
Cette forte présence du personnel engendre une lourdeur des procédures de service et de communication avec les clients.
On observe également la faiblesse du taux de bancarisation, avec 1 point bancaire pour 25 000 habitants alors que la norme est de 8 000 habitants. Il ressort également qu’une demande de crédit sur deux est acceptée.
Enfin, le taux de financement des banques publiques, qui représentent plus de 90% du secteur, en direction des entreprises publiques et privées ne dépasse pas les 20%.
Amal Belkessam, à ALGER
Jeudi 21 Janvier 2010
© Copyright Econostrum