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Algérie, Maroc, Tunisie ou l’absurde désunion

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  • Algérie, Maroc, Tunisie ou l’absurde désunion

    Le « non-Maghreb » coûte cher au Maghreb

    Le conflit du Sahara occidental représente toujours l’un des obstacles majeurs à une coopération indispensable entre le Maroc et l’Algérie, freinant les échanges régionaux qui pourraient se développer conjointement avec la Tunisie Pourtant, une complémentarité existe entre les trois pays et, si elle était encouragée par l’Union européenne, une collaboration politique et économique aiderait à résoudre bien des problèmes de la rive sud de la Méditerranée.

    A quelques kilomètres d’Oujda, capitale de la région marocaine de l’Oriental, le visiteur est confronté à une situation ubuesque : la route vers l’Algérie est barrée par des engins de travaux publics, quelques agents de sécurité déambulent et un calme étrange règne sur ce lieu qui devrait être un point de passage encombré entre les deux pays d’Afrique du Nord les plus peuplés. Ce silence reflète la mésentente entre Rabat et Alger depuis une génération. En revanche, plus au sud, à Figuig, les soldats algériens traversent tranquillement la frontière pour prendre un café dans le royaume, tandis que les Marocains rendent visite à leurs cousins républicains sans que personne ne trouve à redire à ces échanges familiaux.

    Le « coût du non-Maghreb » peut se décliner selon des partitions différentes : énergie, banques, transports, agroalimentaire, éducation, culture ou tourisme. Le commerce entre Etats d’Afrique du Nord équivaut à 1,3 de leurs échanges extérieurs, le taux régional le plus bas du monde. Deux conférences intitulées « Du coût du non-Maghreb au tigre nord-africain »(1) et un rapport du Peterson Institute (2) ont amplement mis en relief les avantages dont bénéficieraient les peuples d’une Afrique du Nord dont les frontières seraient ouvertes. Quand on réunit des chefs d’entreprises maghrébins, la plupart n’expriment qu’une envie, celle de pouvoir se déployer dans un espace qui transcende les divisions nationales.

    Les pauvres comme les riches paient l’incapacité des élites à concevoir un projet commun. Alors que le monde connaît des bouleversements sans précédent depuis 1945, le Maghreb reste aux abonnés absents. Les pays de la région n’ont guère fait de propositions à l’Union européenne concernant leur place dans le processus de Barcelone (3). Seront-ils plus actifs vis-à-vis du « processus de Barcelone-Union pour la Méditerranée » ? Il est permis d’en douter (4).

    Le Maghreb possède de nombreuses ressources : du pétrole, du gaz, des phosphates en abondance, une production agricole variée et souvent de qualité – mais un déficit croissant en céréales -, des paysages magnifiques qui attirent des millions de touristes étrangers chaque année. Sa population peu âgée, dispose d’une qualification qui a fortement augmenté depuis les indépendances. La transition démographique – le passage de taux de naissance et de mortalité élevés à des niveaux sensiblement plus faibles – est acquise, mais des millions de jeunes continuent d’arriver sur le marché du travail – 50 % d’entre eux sont déjà au chômage. Remédier à ce déferlement exigerait, pendant deux décennies, un rythme de croissance plus élevé que celui de la Chine. Au vue de ses réalités, la perte des deux points de croissance que coûte les frontières fermées représentent un défi. Tous les ans, des milliers de personnes se noient en Méditerranée dans l’espoir de travailler en Europe ; des diplômés s’expatrient – parfois l’équivalent de la moitié d’une promotion d’école d’ingénieur – car ils trouvent peu de débouchés dans leur pays, où les oligarchies monopolisent trop souvent les bons postes pour leurs enfants. 8 milliards de dollars de capitaux privés fuient la région chaque année et s’ajoutent au stock existant estimé à 200 milliards de dollars. On assiste à ce que l’ancien gouvernement de la Banque d’Algérie, M. Abderrahmane Hadj Nacer, qualifie de « formation d’une bourgeoisie moderne » hors de frontières du Maghreb.

    ...

  • #2
    ...

    Phosphates marocains gaz algérien

    Depuis la fondation de Carthage, sept siècles avant l’ère chrétienne , l’Afrique du Nord a su jouer de sa place stratégique et influer sur les affaires du monde : au XVII° siècle, les flottes de Salé d’Alger et de Tunis ont acquis leurs lettres de noblesses – plus d’anglais résidaient au Maroc et en Algérie en 1660 que dans les colonies du Nouveau Monde, et les chefs d’Etats européens traitaient avec les dirigeants maghrébins sur un pied d’égalité (5). Aujourd’hui, le Maghreb doit faire face non seulement à sa désunion et à l’Europe, mais aussi à la planète entière.

    Déclinons le coût du non-Maghreb dans le registre énergétique. L’Algérie et le troisième pourvoyeur de gaz pour l’Europe, après la Russie et la Norvège. Le Maroc détient près de la moitié des réserves mondiales de phosphates ; mais, pour les transformer en engrais, il faut de l’énergie, du souffre et de l’ammoniaque, trois intrants dont l’Algérie dispose en abondance et à des prix très compétitifs.

    Parmi les grands marchés d’engrais de l’office chérifiens des Phosphates (OCP) ont trouve l’Inde, le Brésil et la Chine. Un partenariat entre la Sonatrach algérienne, l’entreprise qui joue en rôle central dans l’industrie pétrolière nationale, et l’OCP pourrait faire du Maghreb la base de production d’engrais la plus compétitive du monde, entrainant dans son sillage de nombreuses entreprises de sous-traitance et des investisseurs des cinq continents, sans compter un nombre incalculable d’emplois.

    En dehors des droits que le Maroc perçoit pour le passage du gaz d’Algérie via la péninsule Ibérique, par le gazoduc Pedro Duran Farrell, aucune coopération ne lie les deux pays. Mieux, un nouveau gazoduc, le Medgaz, entrera bientôt en service et reliera directement l’Algérie à l’Espagne, alors même que les capacités du premier ne sont pas utilisées.

    Examinons maintenant le coût du non-Maghreb dans l’automobile. Il ne viendrait à l’idée d’aucun dirigeant algérien de monter un fonds souverain (6), de profiter de la crise pour investir stratégiquement dans Renault ou toute autre entreprise internationale pour appuyer un transfert de technologies pourtant fort désirable. Acquérir une part du capital de Renault, négocier avec le Maroc pour faire du projet de Tanger – construction d’ici à 2012, d’une usine produisant 400 000 véhicules par an – une entreprise commune avec la France et l’Algérie, qui y pense ?

    Le refus total d’Alger d’envisager se type d’investissement stratégique tient à deux raisons : une volonté de garder un contrôle absolu sur les ressources du pays ce qui exclu toutes transactions dont la réglementation obligerait une certaine transparence et à l’application de règles prudentielles internationalement reconnues ; l’absence dans l’équipe gouvernementale de personnes ayant la capacité d’imaginer de tels scénarios. Les dirigeants marocains ne se mobilisent pas plus pour une telle coopération.

    Le coût du non-Maghreb se mesure aussi dans le secteur de l’agroalimentaire. Longtemps, les pratiques restrictives de la politique agricole commune (PAC) ont dressé des obstacles à l’exportation des agrumes et des tomates nord-africaines en Europe. Désormais, leurs libéralisations la révolution dans les habitudes de consommation alimentaire des maghrébins les changements de stratégies des multinationales de l’agroalimentaire, la fin des subventions aux exportations de céréales et l’émergence, dans les trois pays, d’une génération d’entrepreneurs privés ambitieux se conjuguent pour bouleverser la situation.

    Les échanges à l’intérieur d’un même secteur industriel – et l’agroalimentaire ne déroge pas à la règle – contribuent de manière substantielle à la croissance : la région maghrébine pourrait offrir un laboratoire de choix, d’autant plus que l’agroalimentaire est lié à un secteur gros employeur de main d’œuvre. Il n’est que de regarder l’extraordinaire développement des importations d’huile d’olive tunisienne et le partenariat entre sociétés tunisiennes et espagnoles dans ce secteur, la régénération de vignobles longtemps abandonnés, même en Algérie pour saisir ce que des rapports modernes entreprises privés de la région et d’Europe peuvent apporter en termes de transferts de technologies, de marchés à l’exportation, de richesses.

    Sans ouverture de ses frontières, comment utiliser de façon optimale les atouts dont cette région dispose ? Comment protéger ses richesses halieutiques et pastorales ? Comment optimiser l’utilisation des ressources en eau ? Comment la rendre moins dépendant des importations de céréales ? Les conséquences de la mondialisation génèrent des incertitudes croissantes : organismes génétiquement modifiés (OGM), changement climatique, coût de l’énergie, contrôle des pandémies. Dans un monde où le prix des denrées alimentaires croit, un Maghreb importateur net de céréales est menacé. Profiter des possibilités qu’offre la mondialisation tout en se gardant de ses effets négatifs et le défi qu’il doit relever pour aider les classes rurales pauvres : tout progrès du secteur agricole réduirait l’écart entre zones campagnardes et urbaines.

    Le Maroc et la Tunisie exportent des produits alimentaires vers l’Europe et au-delà. Même en Algérie, l’investissement dans ce secteur croit rapidement. Tout cela contraste avec un volume d’échanges interrégionaux très bas – à moins que l’on ne considère le cannabis comme un produit alimentaire ! Les entrepreneurs privés maghrébins se trouvent tiraillés entre leur désir inassouvi de construire des partenariats, tant à l’échelle de la région qu’à l’international, et les défis qu’ils ont à relever pour y parvenir.

    Dans ce secteur comme dans d’autres, si les Etats ne dégèlent pas leurs relations, le Maroc et la Tunisie continueront de développer leurs partenariats et exportations à l’international, et nombre de problèmes communs resteront sans réponse. L’absurdité de cette situation est d’autant plus grande que la culture culinaire du Maghreb et des pays de la Méditerranée et de plus en plus apprécié de part le monde. Cette culture commune, qui plonge ses racines dans l’histoire, ne pourra s’exprimer en termes de valeur ajoutée – investissements, production, emplois – qu’avec la construction d’entreprises à l’échelle du Maghreb et en coopération avec les multinationales déjà actives dans la région.

    Pour conclure, ce qui frappe l’observateur c’est le peu de cas que les élites maghrébines font de leur nombreuse et talentueuse diaspora en Europe, en Amérique et au Proche-Orient, attitude qui contraste singulièrement avec celle des pays comme la Chine et l’Inde. Les pouvoirs ignorent cette formidable fenêtre sur le monde, ces jeunes qui sont autant de ponts avec l’extérieur. Les marocains installés à l’étranger envoient chaque année dans leur pays d’origine un montant en devise deux fois plus important que celui des investissements direct étrangers ; ils possèdent 6 milliards d’Euros en dépôt sur des comptes bancaires marocains, 38 % du total. Quand le Maroc, l’Algérie et la Tunisie demanderont-ils à leur diaspora d’être les ambassadeurs de la modernisation de leur pays d’origine ? Quand trouvera-t-on au Maghreb l’équivalent de Indus Entrepreneurs (7), un réseau indien fondé en 1992 dans la Silicone Valley, et qui rassemble p lus de 12 000 membres répartis dans 14 pays ?

    Pour sa part, l’Europe reste frileuse : elle ne parvient pas à offrir des projets de partenariats ambitieux à ses voisins du sud ; ses élites et ses média cultivent trop la peur de l’Autre, assimilé à l’Islam radical. Elle a institué une politique de visa digne Franz Kafka qui entrave même la circulation des élites ; elle refuse de voir que l’Afrique du Nord peut- être, plutôt que le problème, une part de la réponse à ses propres angoisses, devant le vieillissement de sa population et la montée ne puissance de la Chine.

    Par Francis Ghilès
    Chercheur au Centre d’Etudes Internationales de Barcelone (CIDOB)

    Le Monde Diplomatique, janvier 2010.

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    • #3
      oui tout ca on le sait mais il faut etre realiste a l heure actuelle l UMA ne se fera pas tout le monde le sait il ya trop d obstacles insurmontable le maroc devrait plutot cooperer d avantages avec l europe et l afrique de l ouest il a plus a gagner qu avec l UMA et l oublier comme il a oublier l UA

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      • #4
        Tout cela contraste avec un volume d’échanges interrégionaux très bas – à moins que l’on ne considère le cannabis comme un produit alimentaire !
        A retenir cette phrase glissée en souplesse par Francis Ghilès , a une grande signification particulière cachée .

        Pour sa part, l’Europe reste frileuse : elle ne parvient pas à offrir des projets de partenariats ambitieux à ses voisins du sud ; ses élites et ses média cultivent trop la peur de l’Autre, assimilé à l’Islam radical.
        ce n est pas un manque d audace de l Europe , mais voulu ...

        -piller les ressources naturelles , délocalisations et sans contre partie
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          En revanche, plus au sud, à Figuig, les soldats algériens traversent tranquillement la frontière pour prendre un café dans le royaume
          peut-être qu'ils vont passer des nuits á Marrakech, pourquoi pas, tant qu'ils y sont!

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          • #6
            ...délocalisations et sans contre partie
            Analphabétisme économique !!!
            Tu ne le sait pas mais la délocalisation est l'un des meilleurs et le plus utilises pour le transfert du savoir faire...des cours d'économie s'impose a ce que je vois.
            Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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            • #7
              Tu ne le sait pas mais la délocalisation est l'un des meilleurs et le plus utilises pour le transfert du savoir faire...des cours d'économie s'impose a ce que je vois.
              maroc 02

              pas de transfert de technologie !

              définition de délocalisation : transfert d'une activité ( à l etranger ) en vue de minimiser les coûts de production

              pour ton info : 3 ans de discussion Algerie /Renault sur cette question de transfert de technologie ..la suite est connu , le royaume avait ouvert les portes à Renault , si Renault trouvera un autre pays africain , main d œuvre moins chére , il délocalisera encore vers le Sud ...Alors là tu découvrira ce que ça veut dire une délocalisation .. ( Déja Renault avait laissé des milliers de chaumeurs /Renault en France par cette délocalisation vers le Sud )
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                définition de délocalisation : transfert d'une activité ( à l etranger ) en vue de minimiser les coûts de production
                ...activités secondaires, vite re-délocalisables, non stratégiques et pour des raions de couts de travail!

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                • #9
                  si Renault trouvera un autre pays africain , main d œuvre moins chére , il délocalisera encore vers le Sud

                  c'est sur

                  mais le Maroc doit trouver d'autre leviers pour que Renault trouve toujours intérêt à rester au Maroc (logistique, qualité des ressources humaines, marchés exterieurs(ALE), fiscalité, qualité des système bancaires, etc...)

                  cela ne se resume pas toujours au salaire horaire de la main d'oeuvre sinon il y a bcp de pays qui font bcp moins que le Maroc

                  Mais je suis d'accord avec toi sur cela:

                  si Renault trouvera un autre pays africain , main d œuvre moins chére , PLUS COMPETITIF il délocalisera encore vers le Sud
                  la vie dur , faut bosser et se remettre en question tout le temps

                  il n 'y a pas de position definitivemnt aqcuise
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

                  Commentaire


                  • #10
                    Dans ce secteur comme dans d’autres, si les Etats ne dégèlent pas leurs relations, le Maroc et la Tunisie continueront de développer leurs partenariats et exportations à l’international, et nombre de problèmes communs resteront sans réponse.
                    ----------------------------


                    Voilà, la messe est dite.

                    Nous, on laissera les dirigeants algeriens avoir la mainmise et le contrôle absolu de leurs richesses nationales, en espérant qu'un jour ça leur changera.

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                    • #11
                      Voilà, la messe est dite.
                      la messe est trés bien dite par Francis Ghilès , « Tout cela contraste avec un volume d’échanges interrégionaux très bas – à moins que l’on ne considère le cannabis comme un produit alimentaire ! »

                      alien

                      devine ! pour qui a été adressé ces propos ? en espérant qu un jour ça cessera !!
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Je vois bien qu'il y en qui s'excitent a leur habitude. C'est peut-etre que l'auteur a touche a nerf sensible dans leur petite ideologie.

                        Quand meme le Monde Diplomatique qui est golobalement a gauche et peut gentil avec le Maroc ne fait presque qu'expliquer en detail et avec des exemples concrets ce que le MAE marocain MR Taieb fassi Fihri et les resposnables marocains sont entrain de repeter depuis des annees, c'est que les choses sont evidentes: Le politique de l'esperit ferme empoisonne la region. Et il y en a dans cette region qui appellent a l'ouverture (entre autre celle des frontieres) et a la cooperation, et il y en a qui pronnent la fermeture.

                        C'est aussi simple que cela. Les reactions polemiques et obtues habituelles ici n'y changeront rien.

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                        • #13
                          Et il y en a dans cette region qui appellent a l'ouverture (entre autre celle des frontieres) et a la cooperation, et il y en a qui pronnent la fermeture
                          trop simpliste mon ami, les frontiéres ont étés ouvertes dans un passé récent, est-ce que les choses ont avancé? Non!
                          le mal est plus profond que tu le crois!

                          Commentaire


                          • #14
                            C'etait il y a ... 16 ans? Avec un autre Roi qui n'est plus a ce que je crois?
                            Ecris a l'auteur. Tu peux lui dire aussi qu'en 1963, quand l'algerie avait just u an, le grand frere mechant l'a poignarde dans le dos.

                            Mon ami, il faut se reveiller un peu. Vous viez trop dans le passe et ca vous maintient la ou vous ete: un pays tres riche, mais qui vit dans la pauvrete et la misere.

                            Quant au Maroc, j'espere que tu auras compris qu'il est deja connecte a l'UE. Au moins cette esprit de murs et de froniteres fermees lui a servi de motivation pour alle de l'avant.

                            trop simpliste mon ami, les frontiéres ont étés ouvertes dans un passé récent, est-ce que les choses ont avancé? Non!
                            le mal est plus profond que tu le crois!

                            Commentaire


                            • #15
                              @desert_rose

                              posté par desert -rose


                              mais qui vit dans la pauvrete et la misere.
                              desert_rose ?

                              si la pauvreté et la misère sévissent chez le soit disant voisin de l Est pour la réouverture ,alors pourquoi le Maroc demande une bouffée d Oxygène pour l oriental ?

                              Pour ta gouverne : ces algériens qui vivent dans la misère et la pauvreté ont fait le bonheur des Tunisiens au détriment du Maroc ..
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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