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LES RELATIONS DIPLOMATIQUES SONT AU POINT MORT
L’Egypte nargue toujours l’Algérie
Abdelkader Hadjar a regagné Le Caire, alors que l’Egypte refuse de dépêcher son ambassadeur à Alger.
Alger ferme les yeux, Le Caire s’entête. L’ambassadeur d’Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar, a regagné son poste. Après un séjour qui a duré plus d’un mois, il a repris avant-hier ses fonctions au pays des Pharaons. «Je suis ici pour un moment, je vais me reposer et puis retourner en Egypte», avait déclaré l’ambassadeur, lors du conseil national du FLN tenu le 21 décembre dernier à Zéralda.
S’exprimant à la presse, l’ambassadeur avait expliqué que son retour est évident et ne dépendra en aucun cas de ce que décidera le gouvernement égyptien. «Si l’ambassadeur égyptien n’est pas encore revenu, c’est son affaire», a affirmé M.Hadjar en précisant clairement que le gouvernement l’a nommé ambassadeur au Caire et qu’il continuera sa mission loin de tout calcul.
Le site «Tout sur l’Algérie» a rapporté jeudi dernier, que M.Hadjar ne rejoindra son poste que lorsque Le Caire dépêchera son représentant à Alger. Rappelé en urgence après le match du 18 novembre dernier, le représentant diplomatique du Caire n’a pas repris ses fonctions. «L’ambassadeur est toujours en Egypte depuis le mois de novembre dernier», confirme une source diplomatique. Interrogé sur la date de son retour, ce responsable s’est dit incapable d’avancer une échéance précise.
«Les discussions sont toujours en cours», a-t-il affirmé en espérant que cela se produira dans les prochains jours. Voilà plus de deux mois que l’ambassadeur d’Egypte en Algérie a quitté son poste. En décidant de garder son ambassadeur, que cherche le gouvernement de Hosni Moubarak? L’Egypte veut-elle rompre ses relations avec l’Algérie? Cette thèse a été vivement revendiquée par les Pharaons juste après le match.
Des responsables du régime égyptien n’ont pas hésité à crier publiquement et sur des plateaux télévisés qu’il faut rompre les relations avec Alger. Les stigmates du match Algérie-Egypte du 14 novembre dernier sont encore profondes.
Entre les deux pays, c’est le désamour...La tournure qu’ont pris les événements a provoqué une crise diplomatique.
La campagne féroce menée par les médias égyptiens contre l’Algérie est encore vivace dans la mémoire des Algériens.
Ayant du mal à accepter leur défaite, les Pharaons ont qualifié les Algériens de tous les noms en portant atteinte à leurs symboles. En plus de l’agression de l’Equipe nationale, les Egyptiens se sont lancés à la chasse aux Algériens en assiégeant même l’ambassade d’Algérie au Caire.
Malgré toutes ces provocations, le gouvernement algérien a préféré ne pas les suivre sur ce terrain-là, préférant observer le silence. Un silence non apprécié par les Pharaons.
Avec l’approche du sommet de la Ligue arabe, l’Égypte revient à la charge et accuse l’Algérie de manipuler d’autres pays arabes tels la Syrie et le Qatar en les incitant à réclamer le débat sur la présidence de la Ligue en mars prochain.
Le secrétaire général de la Ligue arabe a voulu intervenir pour apaiser la tension entre les deux pays, mais l’Algérie a refusé.
Cette position pourrait expliquer le non-retour de son ambassadeur.
L'expression
L’Egypte nargue toujours l’Algérie
Abdelkader Hadjar a regagné Le Caire, alors que l’Egypte refuse de dépêcher son ambassadeur à Alger.
Alger ferme les yeux, Le Caire s’entête. L’ambassadeur d’Algérie au Caire, Abdelkader Hadjar, a regagné son poste. Après un séjour qui a duré plus d’un mois, il a repris avant-hier ses fonctions au pays des Pharaons. «Je suis ici pour un moment, je vais me reposer et puis retourner en Egypte», avait déclaré l’ambassadeur, lors du conseil national du FLN tenu le 21 décembre dernier à Zéralda.
S’exprimant à la presse, l’ambassadeur avait expliqué que son retour est évident et ne dépendra en aucun cas de ce que décidera le gouvernement égyptien. «Si l’ambassadeur égyptien n’est pas encore revenu, c’est son affaire», a affirmé M.Hadjar en précisant clairement que le gouvernement l’a nommé ambassadeur au Caire et qu’il continuera sa mission loin de tout calcul.
Le site «Tout sur l’Algérie» a rapporté jeudi dernier, que M.Hadjar ne rejoindra son poste que lorsque Le Caire dépêchera son représentant à Alger. Rappelé en urgence après le match du 18 novembre dernier, le représentant diplomatique du Caire n’a pas repris ses fonctions. «L’ambassadeur est toujours en Egypte depuis le mois de novembre dernier», confirme une source diplomatique. Interrogé sur la date de son retour, ce responsable s’est dit incapable d’avancer une échéance précise.
«Les discussions sont toujours en cours», a-t-il affirmé en espérant que cela se produira dans les prochains jours. Voilà plus de deux mois que l’ambassadeur d’Egypte en Algérie a quitté son poste. En décidant de garder son ambassadeur, que cherche le gouvernement de Hosni Moubarak? L’Egypte veut-elle rompre ses relations avec l’Algérie? Cette thèse a été vivement revendiquée par les Pharaons juste après le match.
Des responsables du régime égyptien n’ont pas hésité à crier publiquement et sur des plateaux télévisés qu’il faut rompre les relations avec Alger. Les stigmates du match Algérie-Egypte du 14 novembre dernier sont encore profondes.
Entre les deux pays, c’est le désamour...La tournure qu’ont pris les événements a provoqué une crise diplomatique.
La campagne féroce menée par les médias égyptiens contre l’Algérie est encore vivace dans la mémoire des Algériens.
Ayant du mal à accepter leur défaite, les Pharaons ont qualifié les Algériens de tous les noms en portant atteinte à leurs symboles. En plus de l’agression de l’Equipe nationale, les Egyptiens se sont lancés à la chasse aux Algériens en assiégeant même l’ambassade d’Algérie au Caire.
Malgré toutes ces provocations, le gouvernement algérien a préféré ne pas les suivre sur ce terrain-là, préférant observer le silence. Un silence non apprécié par les Pharaons.
Avec l’approche du sommet de la Ligue arabe, l’Égypte revient à la charge et accuse l’Algérie de manipuler d’autres pays arabes tels la Syrie et le Qatar en les incitant à réclamer le débat sur la présidence de la Ligue en mars prochain.
Le secrétaire général de la Ligue arabe a voulu intervenir pour apaiser la tension entre les deux pays, mais l’Algérie a refusé.
Cette position pourrait expliquer le non-retour de son ambassadeur.
L'expression
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