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La main courante de Mohamed Chouli

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  • La main courante de Mohamed Chouli

    Nabil habite El-Djenaïne, un quartier populeux, coincé entre El-Harrach et Boufarik. Expulsé du système scolaire, le jeune homme frappe à toutes les portes pour dénicher un job, en vain. Une idée diabolique germe alors dans son esprit : pratiquer un boulot qui rapporte gros : celui de voleur. Devenu pickpocket professionnel, Nabil, secondé par son acolyte Hicham, écume les bus détroussant les honnêtes citoyens.

    Nabil, ou la «main d’or» comme on le surnomme désormais, a un code d’honneur. Ne jamais s’en prendre aux misérables ! Un jour, après avoir «soulagé» une jeune fille de son portable, «Arsène Lupin» réalise que Cupidon l’a percé d’une flèche. Son cœur bat la chamade pour la belle esthéticienne qui répond au doux nom de Sabrina. Le «bad boy» est conscient qu’il doit absolument raccrocher et dégoter un travail honnête s’il veut conquérir le cœur de sa dulcinée… La main courante est un roman captivant.

    Une historie bien ficelée, un style fluide et de l’humour à revendre. La scène du «caleur» dans le bus est particulièrement drôle (p.98). Les «roule, avanci l’arrière» et autres scènes relatives aux contrôleurs débraillés et insolents que nous avons tous un jour ou l’autre croisés dans un bus, nous renvoient à une réalité algérienne. Ce roman est une véritable radioscopie de la société algérienne !

    Bravo à Mohamed Chouli !

    La main courante de Mohamed Chouli, Casbah édition, 2009

    Par Le Soir
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