Par Christian KOUKA,
De footabll . fr
le 24/01/2010
Dans un quart de finale qui a tenu toutes ses promesses, l'Algérie a réussi à venir à bout de la Côte d'Ivoire (3-2). Les Ivoiriens, après un bon début, ont failli collectivement et laissent passer une nouvelle occasion de remporter un trophée continental pour la génération Drogba. Quant aux Fennecs, ils poursuivent l'aventure et s'affirment comme une nouvelle puissance du football africain. En demi-finale, les Algériens joueront contre le vainqueur de la rencontre entre le Cameroun et l'Égypte. Le film du match
Quel match ! Il était prévu que l'opposition entre deux mondialistes allait être de grande qualité. Il faisait chaud à Cabinda mais contrairement au premier match, il y a fort à parier que l'entraineur algérien ne se servira pas de cette excuse pour justifier la performance de ses joueurs. L'Algérie est en demi-finale de la Coupe d'Afrique pour la première fois depuis sa victoire en 1990. Pourtant la lutte fut difficile pour écarter la Côte d'Ivoire.
L'Algérie cueillie à froid
Des Ivoiriens qui sont partis très fort puisque dès la 4e minute, Salomon Kalou, seul dans la surface, récupère un ballon qu'il envoie hors de portée du fébrile Chaouchi. Cueillis à froid, les Algériens prennent un bon moment pour se remettre de ce but. Mais au fil des minutes, sous l'impulsion de ses deux meneurs de jeu, Ziani et Meghni, épaulés par Ghezzal et Yebda, sortent la tête de l'eau. Les débats s'équilibrent et à l'approche de la mi-temps, l'Algérie prend l'ascendant. Une domination qui se concrétise par l'égalisation algérienne. Sur un long ballon de Yahia, Bougherra dévie légèrement le ballon pour Matmour qui frappe du droit et trompe Barry.
A la mi-temps, le score de parité semble logique. Les Éléphants avaient bien débuté la partie mais ont eu tendance à trop se reposer sur ce but d'avance, ce qui a relancé les Fennecs. Ces derniers entament la seconde période sur le même tempo, en imposant un gros défi physique aux Ivoiriens. La technique de Meghni fait merveille. Le danger peut venir de tous les côtés. La Côte d'Ivoire se contente de jouer sur ses individualités pour obtenir des occasions dangereuses. C'est ainsi que Gervinho (48e), Kalou (55e et 57e), Zokora (61e) et Drogba (64e) sont tout proches de tromper la vigilance de Chaouchi. A l'inverse, l'Algérie joue sur son collectif et profite des erreurs de placements des Ivoiriens pour donner des sueurs froides à l'entraineur bosnien des Éléphants, Vahid Halilhodzic. La plus grosse occasion algérienne est à mettre à l'actif de Ghezzal qui, sur une faute d'inattention de Bamba, se présente seul face à Barry (67e).
Une fin de match folle
Les Ivoiriens, en difficulté, s'en remettent toujours à leurs talents. A l'image de Gervinho, quasi-inexistant jusque-là, se présente seul face à Chaouchi et trouve le moyen d'envoyer le ballon au-dessus. Ce n'est que partie remise, puisque Kader Keita, d'une merveilleuse frappe du gauche à 25 mètres en pleine lucarne, donne l'avantage à la Côte d'Ivoire (2-1, 89e). Drogba et compagnie croient tenir la victoire et la qualification. Une joie de courte durée puisque dans le temps additionnel, Madjid Bougherra, de la tête, arrache la prolongation pour les Fennecs (2-2). "J'avais la rage" dira le défenseur des Rangers à la fin du match, au micro d'Orange Sport.
En début de prolongation, Hamer Bouazza, entré en jeu à la place de Meghni, inscrit le troisième but algérien (3-2). Paradoxalement, ce but maghrébin assomme les Ivoiriens qui ne s'en relèveront pas et les occasions de la fin de partie seront pour les Verts. Ghezzal (107e) et Abdoun (108e) manquent de corser l'addition des Éléphants. Ces derniers sont méconnaissables de bout en bout du match. Seuls quelques éclairs illuminent la rencontre. La locomotive du groupe, Didier Drogba, n'est pas dans un grand jour et dans son sillage c'est toute l'équipe qui peine. Certes, dans le temps additionnel de la prolongation (120e+2), Kolo Touré marque un but refusé pour un hors-jeu imaginaire qui aurait changé la face du match. Mais sur l'ensemble du match, la victoire algérienne est logique. Pour Didier Drogba, il s'agissait peut-être de la dernière occasion de remporter un trophée avec sa sélection. L'Algérie, elle, s'invite définitivement au concert des grandes nations africaines. Prochaine étape, le Cameroun ou l'Égypte.
De footabll . fr
le 24/01/2010
Dans un quart de finale qui a tenu toutes ses promesses, l'Algérie a réussi à venir à bout de la Côte d'Ivoire (3-2). Les Ivoiriens, après un bon début, ont failli collectivement et laissent passer une nouvelle occasion de remporter un trophée continental pour la génération Drogba. Quant aux Fennecs, ils poursuivent l'aventure et s'affirment comme une nouvelle puissance du football africain. En demi-finale, les Algériens joueront contre le vainqueur de la rencontre entre le Cameroun et l'Égypte. Le film du match
Quel match ! Il était prévu que l'opposition entre deux mondialistes allait être de grande qualité. Il faisait chaud à Cabinda mais contrairement au premier match, il y a fort à parier que l'entraineur algérien ne se servira pas de cette excuse pour justifier la performance de ses joueurs. L'Algérie est en demi-finale de la Coupe d'Afrique pour la première fois depuis sa victoire en 1990. Pourtant la lutte fut difficile pour écarter la Côte d'Ivoire.
L'Algérie cueillie à froid
Des Ivoiriens qui sont partis très fort puisque dès la 4e minute, Salomon Kalou, seul dans la surface, récupère un ballon qu'il envoie hors de portée du fébrile Chaouchi. Cueillis à froid, les Algériens prennent un bon moment pour se remettre de ce but. Mais au fil des minutes, sous l'impulsion de ses deux meneurs de jeu, Ziani et Meghni, épaulés par Ghezzal et Yebda, sortent la tête de l'eau. Les débats s'équilibrent et à l'approche de la mi-temps, l'Algérie prend l'ascendant. Une domination qui se concrétise par l'égalisation algérienne. Sur un long ballon de Yahia, Bougherra dévie légèrement le ballon pour Matmour qui frappe du droit et trompe Barry.
A la mi-temps, le score de parité semble logique. Les Éléphants avaient bien débuté la partie mais ont eu tendance à trop se reposer sur ce but d'avance, ce qui a relancé les Fennecs. Ces derniers entament la seconde période sur le même tempo, en imposant un gros défi physique aux Ivoiriens. La technique de Meghni fait merveille. Le danger peut venir de tous les côtés. La Côte d'Ivoire se contente de jouer sur ses individualités pour obtenir des occasions dangereuses. C'est ainsi que Gervinho (48e), Kalou (55e et 57e), Zokora (61e) et Drogba (64e) sont tout proches de tromper la vigilance de Chaouchi. A l'inverse, l'Algérie joue sur son collectif et profite des erreurs de placements des Ivoiriens pour donner des sueurs froides à l'entraineur bosnien des Éléphants, Vahid Halilhodzic. La plus grosse occasion algérienne est à mettre à l'actif de Ghezzal qui, sur une faute d'inattention de Bamba, se présente seul face à Barry (67e).
Une fin de match folle
Les Ivoiriens, en difficulté, s'en remettent toujours à leurs talents. A l'image de Gervinho, quasi-inexistant jusque-là, se présente seul face à Chaouchi et trouve le moyen d'envoyer le ballon au-dessus. Ce n'est que partie remise, puisque Kader Keita, d'une merveilleuse frappe du gauche à 25 mètres en pleine lucarne, donne l'avantage à la Côte d'Ivoire (2-1, 89e). Drogba et compagnie croient tenir la victoire et la qualification. Une joie de courte durée puisque dans le temps additionnel, Madjid Bougherra, de la tête, arrache la prolongation pour les Fennecs (2-2). "J'avais la rage" dira le défenseur des Rangers à la fin du match, au micro d'Orange Sport.
En début de prolongation, Hamer Bouazza, entré en jeu à la place de Meghni, inscrit le troisième but algérien (3-2). Paradoxalement, ce but maghrébin assomme les Ivoiriens qui ne s'en relèveront pas et les occasions de la fin de partie seront pour les Verts. Ghezzal (107e) et Abdoun (108e) manquent de corser l'addition des Éléphants. Ces derniers sont méconnaissables de bout en bout du match. Seuls quelques éclairs illuminent la rencontre. La locomotive du groupe, Didier Drogba, n'est pas dans un grand jour et dans son sillage c'est toute l'équipe qui peine. Certes, dans le temps additionnel de la prolongation (120e+2), Kolo Touré marque un but refusé pour un hors-jeu imaginaire qui aurait changé la face du match. Mais sur l'ensemble du match, la victoire algérienne est logique. Pour Didier Drogba, il s'agissait peut-être de la dernière occasion de remporter un trophée avec sa sélection. L'Algérie, elle, s'invite définitivement au concert des grandes nations africaines. Prochaine étape, le Cameroun ou l'Égypte.
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