ALGER — Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci a indiqué lundi à Alger que son pays refusait le principe du "deux poids deux mesures", après l'inscription de l'Algérie sur une liste des pays à risque par certains pays occidentaux.
Le ministre s'exprimait à l'issue d'un entretien avec la vice-secrétaire d'Etat adjointe pour le Golfe, Janet Sanderson, qui effectue depuis dimanche une visite officielle en Algérie.
M. Medelci, cité par l'Agence APS, a souligné avoir réaffirmé le "refus de l'Algérie de voir les méthodes utilisées par certains pays pour assurer leur sécurité correspondre à une politique de deux poids deux mesures".
A la question de savoir si l'Algérie aurait reçu des garanties pour être supprimée de cette liste, M. Medelci a répondu que la "véritable garantie, c'est la qualité des relations entre l'Algérie et les Etats-Unis".
"Cette garantie est fondée sur la confiance et c'est fort de cette confiance que je suis persuadé que nous finirons par trouver des solutions plus conformes qui soient acceptables sur le plan de la communauté internationale pour lutter ensemble et de manière plus efficace contre le fléau du terrorisme qui nous concerne tous", a-t-il ajouté.
De son côté, la diplomate américaine a affirmé qu'elle était "consciente" du point de vue du gouvernement algérien et qu'elle va le rapporter à ses responsables à Washington.
"Ces nouvelles mesures rentrent dans le cadre d'un processus qui peut changer", a-t-elle précisé, selon APS.
La liste des Etats-Unis de pays à risque, dont l'Algérie fait partie, ne vise "aucun pays en particulier" et fait partie d'un processus qui "évolue constamment", avait déclaré dimanche Mme Sanderson lors d'une conférence de presse.
L'Algérie avait jugé le 13 janvier "inappropriée" la décision des Etats-Unis de l'inscrire parmi les 14 pays dont les ressortissants pourront être sujets à des contrôles spécifiques dans les aéroports américains, et demandé à être exclue de cette liste.
Copyright © 2010 AFP
Le ministre s'exprimait à l'issue d'un entretien avec la vice-secrétaire d'Etat adjointe pour le Golfe, Janet Sanderson, qui effectue depuis dimanche une visite officielle en Algérie.
M. Medelci, cité par l'Agence APS, a souligné avoir réaffirmé le "refus de l'Algérie de voir les méthodes utilisées par certains pays pour assurer leur sécurité correspondre à une politique de deux poids deux mesures".
A la question de savoir si l'Algérie aurait reçu des garanties pour être supprimée de cette liste, M. Medelci a répondu que la "véritable garantie, c'est la qualité des relations entre l'Algérie et les Etats-Unis".
"Cette garantie est fondée sur la confiance et c'est fort de cette confiance que je suis persuadé que nous finirons par trouver des solutions plus conformes qui soient acceptables sur le plan de la communauté internationale pour lutter ensemble et de manière plus efficace contre le fléau du terrorisme qui nous concerne tous", a-t-il ajouté.
De son côté, la diplomate américaine a affirmé qu'elle était "consciente" du point de vue du gouvernement algérien et qu'elle va le rapporter à ses responsables à Washington.
"Ces nouvelles mesures rentrent dans le cadre d'un processus qui peut changer", a-t-elle précisé, selon APS.
La liste des Etats-Unis de pays à risque, dont l'Algérie fait partie, ne vise "aucun pays en particulier" et fait partie d'un processus qui "évolue constamment", avait déclaré dimanche Mme Sanderson lors d'une conférence de presse.
L'Algérie avait jugé le 13 janvier "inappropriée" la décision des Etats-Unis de l'inscrire parmi les 14 pays dont les ressortissants pourront être sujets à des contrôles spécifiques dans les aéroports américains, et demandé à être exclue de cette liste.
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