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Des entreprises de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb cotées à Casablanca

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  • Des entreprises de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb cotées à Casablanca

    21/01/2010

    Après le relookage du site web, la régionalisation et la cotation des valeurs ouest-africaines et maghrébines avance à grand pas. Idem pour la réforme de l’indice des valeurs cotées en continu.

    Le projet de régionalisation de la Bourse de Casablanca est dans le pipe, a fait savoir Karim Hajji, lors d’une rencontre avec la presse le vendredi 15 janvier 2010. Selon le directeur général de la Bourse de Casablanca, les pistes sont déjà dégagées : « nous travaillons avec certaines banques marocaines en Afrique subsaharienne. Les entreprises de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb constituent l’objectif premier ». Les toutes premières cotations en simultané pourront intervenir d’ici la fin 2010, début 2011. Malgré la pression sur les réserves de change qu’une telle ouverture entraînerait, le projet semble déjà recueillir l’assentiment du Ministère des finances et de la Banque centrale.

    Une réduction de 50% de l’impôt sur la société (IS) pour toute entreprise s’introduisant par augmentation de capital, et de 25% pour toute entreprise qui viendrait à la cote par cession d’une partie de son capital, constitue la pièce maîtresse de cette politique d’incitation.
    Réciprocité

    Des aménagements règlementaires et technologiques seront nécessaires pour accélérer l’intégration voulue. « S’agissant de l’intégration, les contacts sont assez poussés », précise M. Hajji, faisant écho des différents contacts entre les autorités de la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan et ceux de la Bourse de la CEMAC (Libreville). Les discussions portent sur la réciprocité.

    Sur l’aspect de la règlementation, la mondialisation fait que la plupart des autorités de régulation des marchés de capitaux ont tendance à rechercher les mêmes objectifs de protection de l’épargne et de l’investissement. C’est sur l’aspect technologique, en général, que la plupart des projets de rapprochement ou de fusion des Bourses sont retardés. Actuellement, la plateforme de cotation de la Bourse de Casablanca est fournie par la NYSE (New York Stock Exchange). Une technologie partagée aussi avec la Bourse de Libreville, d’Egypte et d’Amman, mais pas avec Abidjan.

    Large benchmarking

    En attendant cette prochaine ouverture au Maghreb et à l’Afrique de l’Ouest, la Bourse de Casablanca vient de relooker son site web (www.casablanca-bourse.com), décliné désormais en trois langues (arabe, français et anglais), avec l’objectif de garantir une meilleure accessibilité à la communauté financière internationale. Le projet est l’aboutissement d’une réflexion et d’un large benchmarking mené par les équipes de la Bourse de Casablanca. « Le multilinguisme traduit l’ambition d’ouverture de la Bourse de Casablanca sur la communauté financière internationale. Il répond également aux attentes des investisseurs étrangers et à la dimension qui est aujourd’hui celle du marché boursier marocain », précise M. Hajji.


    Dans cette même optique de simplifier la tâche de l’investisseur, la Bourse de Casablanca compte réformer son indice des valeurs cotées en continu (MADEX, Morrocan Most Actives Shares Index), qui regroupe actuellement 59 valeurs sur 76 et dont la différence avec le MASI (indice composite) est difficile à percevoir. La réforme, initiée avec le partenaire londonien Footsie, vise à constituer un panier de valeurs cotées en continu avec un niveau de liquidités rendant le marché casablancais attractif et un indice facilement répliquable. La mise en place d’un arsenal de réformes accélérerait ce processus d’ouverture à l’international. Parmi ces réformes tant attendues, figure le Prêt emprunt de titre (REPO), dont le texte de loi devrait passer lors de la prochaine session parlementaire du mois d’avril.

    Plus de 150 entreprises cotées en 2015

    D’ici 2015, la Bourse casablancaise compte attirer 74 entreprises, pour porter à 150 le nombre des entreprises cotées. L’attractivité de la place vis-à-vis des PME jouera un rôle important pour atteindre ces objectifs. La reconduction des avantages fiscaux, consistant en une réduction de 50% de l’impôt sur la société (IS) pour toute entreprise s’introduisant par augmentation de capital, et de 25% pour toute entreprise qui viendrait à la cote par cession d’une partie de son capital, constitue la pièce maîtresse de cette politique d’incitation. S’y ajoute, pour les PME, la gratuité des frais d’introduction sur la première année.

    A.W. Les Afriques
    Dernière modification par alien, 26 janvier 2010, 13h21.
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