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L’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (Eniem) se porte bien et continue à consentir davantage d’efforts pour satisfaire les exigences de ses clients qui, de plus en plus, lui font confiance en Algérie.
En effet, après l’opération d’assainissement menée en juillet de l’année dernière, place maintenant à plus de performance et de travail pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante dans un contexte de rude concurrence marqué par la présence de grandes marques, notamment étrangères, sur le marché national. L’heure est également à la consolidation de ses parts de marché et de son chiffre d’affaires.
Le secteur de l’électroménager, en raison de son importance, suscite de plus en plus l’intérêt du consommateur algérien, requiert de cette entreprise d’être tout le temps à l’écoute du marché. C’est ce qu’elle fait d’ailleurs. Cela apparaît à travers les nombreuses nouveautés mises sur le marché national et présentées à la Foire de la production nationale organisée le mois dernier par la Safex. Ce fut l’occasion était pour nous d’évoquer ces nouveautés avec le chef du
département marketing et aussi de l’environnement de l’entreprise M. Naït Djoudi Abderrahmane.
L’Eniem certifiée ISO 9001 version 2008
L’ENIEM a mis ces derniers temps sur le marché la cuisinière 4 feux avec un nouveau design et la cuisinière 4 feux tout inox. Courant 2010, elle compte
commercialiser sa nouvelle armoire vitrée 2 portes ainsi qu’un nouveau conservateur. L’étude est également en cours pour la mise en place du réfrigérateur 520 litres no frost. Pour le froid, il est mis sur le marché un modèle de climatiseur split avec afficheur digital. Toujours par rapport à l’étude du marché, l’entreprise compte fabriquer des cuisinières maxi four, des fours micro-ondes, et, pourquoi pas, des lave-vaisselles, des radiateurs à gaz naturel… si le marché est demandeur. C’est-à-dire que l’entreprise mettra sur le marché tout ce qui a trait à l’électroménager et ce que demande le consommateur.
Pour la qualité des produits, l’Eniem est à cheval sur cette question. Pour assurer cette qualité, elle est désormais passée à la certification ISO 9001 version 2008 relative au management et à la qualité. Auparavant, elle était certifiée en version 2000 puis en ISO 14011 version 2004 relative à l’environnement. Pour les produits fonctionnant au gaz tels les cuisinières et les chauffe-bains, ils ont obtenu le certificat de certigaz 90/396/CE qui est une directive de la Communauté européenne (CE). «On ne rencontre jamais de problème en matière de sécurité liée au gaz dans les produits ENIEM», indique M. Naït Djoudi.
L’Eniem a également obtenu le certificat de l’organisme algérien de certification ENACT, nous apprendra encore notre interlocuteur. Toujours soucieuse de la qualité de ses produits, l’Eniem a mis en place un programme de formation pour ses employés. Cette formation ne concerne pas seulement la certification à l’ISO 9001. Sans l’exigence de cette certification, «l’entreprise a toujours formé ses cadres ou ses agents de maîtrise et d’exécution dans tous les domaines qui les concernent ou leur a dispensé des recyclages là où les besoins se sont fait sentir». L’exemple du nouveau plan comptable national est plus qu’édifiant. «Les comptables de l’Eniem sont déjà formés et prêts à l’application», nous confie le chef de marketing de cette entreprise nationale.
La formation a eu lieu sur le site de la société et a été assurée par des experts en la matière.
D’importantes parts de marché
Il faut savoir que l’effectif total de l’Eniem à décembre 2009 est de 2 100 travailleurs dont 3% sont des cadres supérieurs, 13% des cadres, 27% des cadres de maîtrise, et 57% des cadres d’exécution. «Nous avons également un total de 105 travailleurs dans le cadre du dispositif mis en place par les directions de wilayas de l’emploi [DAP]. Une fois les projets de développement des produits de l’Eniem mis à exécution il y aura certainement d’autres recrutements, laisse entendre notre interlocuteur. Toujours à propos de la qualité des produits, M. Naït Djoudi dira : «Nous n’avons pas eu de problèmes par rapport à la qualité et la durabilité de nos produits.» De plus, un service après-vente est assuré par plus de 250 agents agréés déployés à travers les 48 wilayas du territoire national. Les parts de marché de l’Eniem sont importantes. Pour les réfrigérateurs et congélateurs, elles sont de 65 et 70%, pour la cuisinière de 65%, et la climatisation entre 35 et 40%. Des chiffres qui seront sûrement revus à la hausse maintenant que l’assainissement est fait.
A propos de la rude concurrence dans le secteur, l’Eniem arrive à se maintenir même si dans la majorité des cas «ce sont des concurrences déloyales». Concernant la contrefaçon, l’entreprise a vécu un seul et unique cas en 2004. Il s’agissait du chauffe-bain qui a été contrefait. «Ce fut un importateur qui a introduit ce produit en Algérie en lui donnant la marque Eniem pour tromper le consommateur», affirme notre interlocuteur. Le ministère du Commerce a été saisi et a procédé à la saisie de la marchandise, qui a complètement été retirée du marché. Cette fâcheuse expérience n’a pas porté atteinte aux produits car «on s’en est rendu compte à temps».
Par La Tribune
En effet, après l’opération d’assainissement menée en juillet de l’année dernière, place maintenant à plus de performance et de travail pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante dans un contexte de rude concurrence marqué par la présence de grandes marques, notamment étrangères, sur le marché national. L’heure est également à la consolidation de ses parts de marché et de son chiffre d’affaires.
Le secteur de l’électroménager, en raison de son importance, suscite de plus en plus l’intérêt du consommateur algérien, requiert de cette entreprise d’être tout le temps à l’écoute du marché. C’est ce qu’elle fait d’ailleurs. Cela apparaît à travers les nombreuses nouveautés mises sur le marché national et présentées à la Foire de la production nationale organisée le mois dernier par la Safex. Ce fut l’occasion était pour nous d’évoquer ces nouveautés avec le chef du
département marketing et aussi de l’environnement de l’entreprise M. Naït Djoudi Abderrahmane.
L’Eniem certifiée ISO 9001 version 2008
L’ENIEM a mis ces derniers temps sur le marché la cuisinière 4 feux avec un nouveau design et la cuisinière 4 feux tout inox. Courant 2010, elle compte
commercialiser sa nouvelle armoire vitrée 2 portes ainsi qu’un nouveau conservateur. L’étude est également en cours pour la mise en place du réfrigérateur 520 litres no frost. Pour le froid, il est mis sur le marché un modèle de climatiseur split avec afficheur digital. Toujours par rapport à l’étude du marché, l’entreprise compte fabriquer des cuisinières maxi four, des fours micro-ondes, et, pourquoi pas, des lave-vaisselles, des radiateurs à gaz naturel… si le marché est demandeur. C’est-à-dire que l’entreprise mettra sur le marché tout ce qui a trait à l’électroménager et ce que demande le consommateur.
Pour la qualité des produits, l’Eniem est à cheval sur cette question. Pour assurer cette qualité, elle est désormais passée à la certification ISO 9001 version 2008 relative au management et à la qualité. Auparavant, elle était certifiée en version 2000 puis en ISO 14011 version 2004 relative à l’environnement. Pour les produits fonctionnant au gaz tels les cuisinières et les chauffe-bains, ils ont obtenu le certificat de certigaz 90/396/CE qui est une directive de la Communauté européenne (CE). «On ne rencontre jamais de problème en matière de sécurité liée au gaz dans les produits ENIEM», indique M. Naït Djoudi.
L’Eniem a également obtenu le certificat de l’organisme algérien de certification ENACT, nous apprendra encore notre interlocuteur. Toujours soucieuse de la qualité de ses produits, l’Eniem a mis en place un programme de formation pour ses employés. Cette formation ne concerne pas seulement la certification à l’ISO 9001. Sans l’exigence de cette certification, «l’entreprise a toujours formé ses cadres ou ses agents de maîtrise et d’exécution dans tous les domaines qui les concernent ou leur a dispensé des recyclages là où les besoins se sont fait sentir». L’exemple du nouveau plan comptable national est plus qu’édifiant. «Les comptables de l’Eniem sont déjà formés et prêts à l’application», nous confie le chef de marketing de cette entreprise nationale.
La formation a eu lieu sur le site de la société et a été assurée par des experts en la matière.
D’importantes parts de marché
Il faut savoir que l’effectif total de l’Eniem à décembre 2009 est de 2 100 travailleurs dont 3% sont des cadres supérieurs, 13% des cadres, 27% des cadres de maîtrise, et 57% des cadres d’exécution. «Nous avons également un total de 105 travailleurs dans le cadre du dispositif mis en place par les directions de wilayas de l’emploi [DAP]. Une fois les projets de développement des produits de l’Eniem mis à exécution il y aura certainement d’autres recrutements, laisse entendre notre interlocuteur. Toujours à propos de la qualité des produits, M. Naït Djoudi dira : «Nous n’avons pas eu de problèmes par rapport à la qualité et la durabilité de nos produits.» De plus, un service après-vente est assuré par plus de 250 agents agréés déployés à travers les 48 wilayas du territoire national. Les parts de marché de l’Eniem sont importantes. Pour les réfrigérateurs et congélateurs, elles sont de 65 et 70%, pour la cuisinière de 65%, et la climatisation entre 35 et 40%. Des chiffres qui seront sûrement revus à la hausse maintenant que l’assainissement est fait.
A propos de la rude concurrence dans le secteur, l’Eniem arrive à se maintenir même si dans la majorité des cas «ce sont des concurrences déloyales». Concernant la contrefaçon, l’entreprise a vécu un seul et unique cas en 2004. Il s’agissait du chauffe-bain qui a été contrefait. «Ce fut un importateur qui a introduit ce produit en Algérie en lui donnant la marque Eniem pour tromper le consommateur», affirme notre interlocuteur. Le ministère du Commerce a été saisi et a procédé à la saisie de la marchandise, qui a complètement été retirée du marché. Cette fâcheuse expérience n’a pas porté atteinte aux produits car «on s’en est rendu compte à temps».
Par La Tribune