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Vaste coup de filet dans le milieu du banditisme à Ouzellaguene

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  • Vaste coup de filet dans le milieu du banditisme à Ouzellaguene

    Les dernières opérations de recherche menées par les éléments de la police judiciaire de la daïra d’Ifri-Ouzellaguène ont permis de mettre hors d’état de nuire une vingtaine de malfrats, impliqués dans plusieurs affaires de banditisme.

    La prouesse des services de police d’Ouzellaguène est rendue possible grâce à un travail d’investigation de longue haleine qui a nécessité, dans certains cas suspects, le recours à des analyses poussées de l’ADN, au niveau du laboratoire spécialisé de la police scientifique de Constantine.

    Pas moins de 25 personnes, âgées entre 16 ans et 38 ans, dont trois lycéens, ont été arrêtées durant le dernier trimestre de l’année 2009, par les éléments de la sûreté de daïra d’Ifri-Ouzellaguène. Présentés devant le parquet d’Akbou, 20 mis en cause ont été écroués et 5 autres mis en liberté provisoire.

    Sur les 20 personnes emprisonnées, 16 ont été arrêtées encagoulées, alors que la majorité d’entre elles étaient munies d’armes blanches (sabres, poignards, haches… ). Il a été même question d’utilisation d’armes à feu factices dans certaines affaires, telles que les braquages et les hold-up.

    À leur actif, plusieurs actes de banditisme perpétrés dans la ville d’Ighzer-Amokrane et à travers les différents villages de la commune d’Ouzellaguène, où les vols par effraction et à main armée sont devenus monnaie courante ces dernières années. Ils seraient derrière les derniers cambriolages dont étaient l’objet des bijouteries, des pharmacies et autres magasins de cette localité.

    Plusieurs maisons appartenant à des familles émigrées ou habitées par de vieilles veuves ont été également dévalisées par cette bande de malfaiteurs.
    La scène la plus spectaculaire reste le hold-up de l’agence postale de Djemaâ, à Ifri, commis dans la matinée de la journée du 15 novembre 2009. Les auteurs de cette attaque à main armée, au nombre de sept, tous arrêtés et écroués, ont reconnu avoir subtilisé la somme de 120 000 DA qui se trouvait dans la caisse de ce bureau de poste, situé dans une zone rurale dépourvue de services de sécurité. C’est dire que les activités de la police d’Ouzellaguène ne se limitent pas au périmètre urbain qui relève de sa compétence territoriale, mais elle est appelée aussi à élucider des affaires se produisant dans des zones extra-muros, et ce, afin de combler le déficit sécuritaire relevant de la zone rurale.

    Au cours de ces opérations coup-de-poing de la police, le principal pourvoyeur de drogue dans la commune d’Ouzellaguène, un certain B. M., repris de justice âgé de 27 ans, a été débusqué par les enquêteurs qui l’ont arrêté en possession d’une importante quantité de kif et autres stupéfiants. L’arrestation de ce narcotrafiquant est intervenue suite à la perquisition effectuée par la police dans un appartement situé à la cité Hellouane. C’est ainsi que les policiers enquêteurs ont réussi à découvrir le pot aux roses, à savoir une quantité de drogue et une liasse de billets de banque dont la somme estimée à 60 000 DA représente le montant des recettes générées par la vente de cette marchandise prohibée.

    Lors de son audition par la police, l’accusé ne tardera pas à avouer sa culpabilité, confirmant être le propriétaire de ce “butin”, tout en disculpant sa compagne qui, selon lui, n’y est pour rien. Présenté le 10 janvier dernier devant le parquet d’Akbou, il sera immédiatement mis sous mandat de dépôt pour avoir été pris en flagrant délit de possession et commercialisation de stupéfiants.

    Le lendemain matin, soit le 11 janvier, le tribunal correctionnel d’Akbou le condamnera à 10 ans de réclusion criminelle. Selon une source policière, ce narcotrafiquant emprisonné serait aussi impliqué dans plusieurs affaires de vols à main armée, dont la dernière en date est le cambriolage de la bijouterie d’Aghaladh, dans la ville d’Ighzer-Amokrane. Bien que les auteurs présumés de ce hold-up soient identifiés par la police, l’affaire demeure en instruction, tant que les résultats des analyses de l’ADN ne sont pas encore connus, ajoute notre source.

    En tout cas, la commune d’Ouzellaguene, plus particulièrement le grand centre urbain nommé communément Ighzer-Amokrane, respire enfin le calme tant souhaité par la population locale. C’est dire que le coup de pied dans la fourmilière que vient de donner la police, en livrant bataille au gangstérisme et au banditisme, semble porter ses fruits.

    Par Liberte
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