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La présidente de la fondation « Matoub-Lounes », Malika Matoub, sœur du défunt, a déclaré que Le patrimoine culturel et artistique de Lounès Matoub sera mis à la disposition du ministère de la Culture…et de faire de l’année 2006, “l’année Matoub-Lounès ». Elle annonce que durant toute l’année 2006, des festivités, seront organisées ici en Algérie, des colloques, séminaires et rencontres scientifiques…tout au long de cette année, pour faire connaître l’œuvre et protéger le patrimoine du defunt.
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Le patrimoine culturel et artistique de Lounès Matoub, assassiné le 25 juin 1998, sera mis à la disposition du ministère de la Culture, a déclaré, en substance, la présidente de la fondation qui porte le nom du Rebelle, au cours d’une conférence de presse animée, lundi à Tizi-Ouzou.
Point d’orgue de cette rencontre la réouverture du dossier judiciaire, loin de toute arrière-pensée politicienne, au vu “de l’apparition d’éléments nouveaux”, figure parmi les objectifs de la fondation. Point de nouvelles révélations dans l’enquête sur l’assassinat du Rebelle, en revanche, la présidente de la fondation exige la libération de Malek Medjnoun et Hakim Chenaoui, les deux citoyens “injustement incarcérés”, car “il n’y a aucun chef d’inculpation contre eux”. Et à ce propos, elle avance cette phrase : “Je préfère un cadavre sans assassin que deux innocents en prison.” Dans un discours réconciliateur, Malika Matoub, en sa qualité de sœur et de présidente de la fondation, entend faire de cette dernière “un carrefour de l’espoir” et de l’année 2006, “l’année Matoub-Lounès”. Point de polémiques, ni d’invectives, “chacun doit faire son mea-culpa”, laisse entendre Malika Matoub qui lance un appel à toutes les forces et bonnes volontés pour faire connaître l’œuvre et protéger le patrimoine du Rebelle à travers une démarche commune. Parce que les autorités du pays n’ont pas reconnu la grandeur et le labeur de l’homme, en tant qu’artiste et porteur des idées progressistes et universalistes, la présidente de la fondation “interpelle le pouvoir pour réhabiliter le personnage”. Elle annonce que durant toute l’année 2006, des festivités, à la hauteur de ce que fut Lounès Matoub, seront organisées ici en Algérie. Des colloques, séminaires et rencontres scientifiques seront au menu des actions programmées tout au long de cette année, coïncidant avec le huitième anniversaire de l’assassinat du Rebelle. Matoub Lounès aurait 50 ans le 25 janvier 2006, si les “ennemis de la vie”ne l’avaient pas fauché et anéanti un idéal…
J-L-Hassani
Le soir d’Algerie
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Le patrimoine culturel et artistique de Lounès Matoub, assassiné le 25 juin 1998, sera mis à la disposition du ministère de la Culture, a déclaré, en substance, la présidente de la fondation qui porte le nom du Rebelle, au cours d’une conférence de presse animée, lundi à Tizi-Ouzou.
Point d’orgue de cette rencontre la réouverture du dossier judiciaire, loin de toute arrière-pensée politicienne, au vu “de l’apparition d’éléments nouveaux”, figure parmi les objectifs de la fondation. Point de nouvelles révélations dans l’enquête sur l’assassinat du Rebelle, en revanche, la présidente de la fondation exige la libération de Malek Medjnoun et Hakim Chenaoui, les deux citoyens “injustement incarcérés”, car “il n’y a aucun chef d’inculpation contre eux”. Et à ce propos, elle avance cette phrase : “Je préfère un cadavre sans assassin que deux innocents en prison.” Dans un discours réconciliateur, Malika Matoub, en sa qualité de sœur et de présidente de la fondation, entend faire de cette dernière “un carrefour de l’espoir” et de l’année 2006, “l’année Matoub-Lounès”. Point de polémiques, ni d’invectives, “chacun doit faire son mea-culpa”, laisse entendre Malika Matoub qui lance un appel à toutes les forces et bonnes volontés pour faire connaître l’œuvre et protéger le patrimoine du Rebelle à travers une démarche commune. Parce que les autorités du pays n’ont pas reconnu la grandeur et le labeur de l’homme, en tant qu’artiste et porteur des idées progressistes et universalistes, la présidente de la fondation “interpelle le pouvoir pour réhabiliter le personnage”. Elle annonce que durant toute l’année 2006, des festivités, à la hauteur de ce que fut Lounès Matoub, seront organisées ici en Algérie. Des colloques, séminaires et rencontres scientifiques seront au menu des actions programmées tout au long de cette année, coïncidant avec le huitième anniversaire de l’assassinat du Rebelle. Matoub Lounès aurait 50 ans le 25 janvier 2006, si les “ennemis de la vie”ne l’avaient pas fauché et anéanti un idéal…
J-L-Hassani
Le soir d’Algerie
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