Il fût un temps où il se souvenait de cet espace vert,
Des prairies et de toutes ces belles couleurs,
Les jambes étaient fortes et le cœur coureur
Le souffle ne s’est jamais plaint de la douleur.
Un jour ; l’hiver, la chair, là par terre, crie aux secours
La maladie sans être invitée, s’est abattue sur sa cour.
Le souffle court, il ne distingue plus la nuit du jour
La maladie, installée, signe la fin d’un petit parcours.
Le poète épris par la passion raconta sa souffrance.
Douce romance, il s’attendait de son amie clémence !
Fol alors qui livre ses secrets à cette traîtresse la nuit,
Le cœur tremble et l’amie qui, à toute vitesse, le fuit.
Malchanceux, le malade, ou un être, par la nature, puni
La lyre et la flûte, désormais muettes, il n’écoute plus
Une, deux, trois ; combien de fois il a frôlé le tombeau
Lassé de trop espérer, ses rêves sautent en lambeau !
Elle oublie que la maladie le fait rapprocher de Dieu
Elle fait penser aux peines des autres et à tous les cieux,
Les morts sous la vielle terre et les soupirs des vieux,
La cruelle misère, et ceux qui en deviennent pieux
Pitié Allah, pitié mon Dieu que faire sur cette terre,
Que faire pour trouver le salut et la vraie lumière ?
Des prairies et de toutes ces belles couleurs,
Les jambes étaient fortes et le cœur coureur
Le souffle ne s’est jamais plaint de la douleur.
Un jour ; l’hiver, la chair, là par terre, crie aux secours
La maladie sans être invitée, s’est abattue sur sa cour.
Le souffle court, il ne distingue plus la nuit du jour
La maladie, installée, signe la fin d’un petit parcours.
Le poète épris par la passion raconta sa souffrance.
Douce romance, il s’attendait de son amie clémence !
Fol alors qui livre ses secrets à cette traîtresse la nuit,
Le cœur tremble et l’amie qui, à toute vitesse, le fuit.
Malchanceux, le malade, ou un être, par la nature, puni
La lyre et la flûte, désormais muettes, il n’écoute plus
Une, deux, trois ; combien de fois il a frôlé le tombeau
Lassé de trop espérer, ses rêves sautent en lambeau !
Elle oublie que la maladie le fait rapprocher de Dieu
Elle fait penser aux peines des autres et à tous les cieux,
Les morts sous la vielle terre et les soupirs des vieux,
La cruelle misère, et ceux qui en deviennent pieux
Pitié Allah, pitié mon Dieu que faire sur cette terre,
Que faire pour trouver le salut et la vraie lumière ?
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