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La maladie

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  • La maladie

    Il fût un temps où il se souvenait de cet espace vert,
    Des prairies et de toutes ces belles couleurs,
    Les jambes étaient fortes et le cœur coureur
    Le souffle ne s’est jamais plaint de la douleur.

    Un jour ; l’hiver, la chair, là par terre, crie aux secours
    La maladie sans être invitée, s’est abattue sur sa cour.
    Le souffle court, il ne distingue plus la nuit du jour
    La maladie, installée, signe la fin d’un petit parcours.

    Le poète épris par la passion raconta sa souffrance.
    Douce romance, il s’attendait de son amie clémence !
    Fol alors qui livre ses secrets à cette traîtresse la nuit,
    Le cœur tremble et l’amie qui, à toute vitesse, le fuit.

    Malchanceux, le malade, ou un être, par la nature, puni
    La lyre et la flûte, désormais muettes, il n’écoute plus
    Une, deux, trois ; combien de fois il a frôlé le tombeau
    Lassé de trop espérer, ses rêves sautent en lambeau !

    Elle oublie que la maladie le fait rapprocher de Dieu
    Elle fait penser aux peines des autres et à tous les cieux,
    Les morts sous la vielle terre et les soupirs des vieux,
    La cruelle misère, et ceux qui en deviennent pieux

    Pitié Allah, pitié mon Dieu que faire sur cette terre,
    Que faire pour trouver le salut et la vraie lumière ?
    Page blanche

  • #2
    Samir, mon ami, bonjour

    ta poésie rappelle que l'on s'éloigne du grand malade qui, pourtant, a grand besoin de chaleur humaine.
    La maladie freine l'amitié entre deux êtres parfois en ce sens que celui en bonne santé n'a pas le courage d'être au côté de celui qui tombe malade et il oublie que lui aussi peut devenir mal en point.
    Alors que justement c'est à ce moment-là que le souffrant a besoin de tant de sympathie, de réconfort de l'ami, d'amour d'un être cher.
    Quelque soit la maladie, elle est un fléau qui sème toujours la désolation jusqu'au chagrin parfois, sachons être proche et à l'écoute ?
    Samir, tu es courageux d'avoir évoqué ces expressions de la douleur.

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    • #3
      Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères

      Bonjour mancelle,

      ta poésie rappelle que l'on s'éloigne du grand malade qui, pourtant, a grand besoin de chaleur humaine.
      La maladie freine l'amitié entre deux êtres parfois en ce sens que celui en bonne santé n'a pas le courage d'être au côté de celui qui tombe malade et il oublie que lui aussi peut devenir mal en point.
      Alors que justement c'est à ce moment-là que le souffrant a besoin de tant de sympathie, de réconfort de l'ami, d'amour d'un être cher.
      Quelque soit la maladie, elle est un fléau qui sème toujours la désolation jusqu'au chagrin parfois, sachons être proche et à l'écoute ?
      C'est tout a fait pertinent ce que tu viens d'évoquer, merci à toi mon amie


      Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères
      Chacun d'un front serein déguise ses misères.
      Chacun ne plaint que soi. Chacun dans son ennui
      Envie un autre humain qui se plaint comme lui.
      Nul des autres mortels ne mesure les peines,
      Qu'ils savent tous cacher comme il cache les siennes ;
      Et chacun, l'oeil en pleurs, en son coeur douloureux
      Se dit : " Excepté moi, tout le monde est heureux. "
      Ils sont tous malheureux. Leur prière importune
      Crie et demande au ciel de changer leur fortune.
      Ils changent ; et bientôt, versant de nouveaux pleurs,
      Ils trouvent qu'ils n'ont fait que changer de malheurs

      A.Chenier
      Page blanche

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      • #4
        Merci David, tu me pousses la!

        Changer le malheur, offrez le bonheur a ceux qui l´ont besoin
        Meme si on doit souffrire, on garde le sourire, et la tete en haut
        On veut le bien de tout le monde

        Qu´on soit femmes ou hommes orphelins
        Des clauchards dans les rues
        Et des chomeurs, les mains dans les poches vides
        Ils leurs manquent un petit sous

        Changeons un peu les idées
        On est differents, c´est vrai
        On doit etre réspectés, aceptés tels qu´on est !

        On doit tout simplement etre liberés
        On doit pourvoir s´exprimer
        Chaqu´un a son histoire, pourquoi la déformer?

        La paix a tjrs existé, on lui a cassé les bras et les jambes
        On a fait d´elle un reve de petis innocents
        Qui meurent dans la faim de la maladie qui s´appelle malheur!
        Dernière modification par justeetrehumain, 28 janvier 2006, 10h46.

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        • #5
          Message pour tous les malades...

          très beau, SamirDavid..et bravo encore une fois...
          TU TE SENS SEUL...
          TU TE SENS COUPE DU MONDE
          ENVAHI PAR LA MALADIE
          TU N'AS PLUS QUE TES YEUX POUR PLEURER
          TU N'HEXISTES PLUS POUR LES AUTRES
          TU ES INVISIBLE
          TU AS ENVIE DE MOURRIR
          RIEN NA PLUS AUCUN INTERET
          TU SAIS
          ESSAYE QUAND MEME DE GARDER LA TETE HAUTE
          TU VERAS
          TU AURAS L'IMPRESSION D'EXISTER
          MAIS AU FAIT TU EXISTE
          ESSAYE QUAND MEME DE GARDER LA TETE ET
          TU VERRAS
          TU N'AURAS QU'UNE CHOSE EN TETE C'EST VIVRE LE PRESENT
          ET LA TU REGRETTERAS
          TOUS CES JOURS PERDUS
          ALORS
          BONNE CHANCE.......

          auteur inconnu...
          Passi passi werrana dipassi!

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          • #6
            Changer le malheur, offrez le bonheur a ceux qui l´ont besoin
            Meme si on doit souffrire, on garde le sourire, et la tete en haut
            @justeetrehumain : merci pour cette jolie réponse



            Vous qui riez de mes douleurs:

            Ode

            Vous qui riez de mes douleurs,
            Beaux yeux qui voulez que mes pleurs
            Ne finissent qu'avec ma vie,
            Voyez l'excez de mon tourment
            Depuis que cet esloignement
            M'a vostre presence ravie.

            Pour combler mon adversité
            De tout ce que la pauvreté
            A de rude, et d'insupportable,
            Je suis dans un logis desert,
            OÙ par tout le plancher y sert
            De lit, de bufet et de table.

            Nostre hoste avec ses serviteurs
            Nous croyant des reformateurs
            S'enfuit au travers de la crote,
            Emportant ployé sous ses bras
            Son pot, son chaudron, et ses dras
            Et ses enfans dans une hote.

            Ainsi plus niais qu'un oison,
            Je me vois dans une maison
            Sans y voir ny valet ny maistre,
            Et ce spectacle de malheurs,
            Pour faire la "nuque" aux voleurs,
            N'a plus ny porte ny fenestre.

            D'autant que l'orage est si fort,
            Qu'on voit les navires du port
            Sauter comme un chat que l'on berne,
            Pour sauver la lampe du vent,
            Mon valet a fait en resvant
            D'un couvre-chef une lanterne.

            Après maint tour et maint retour,
            Nostre hoste s'en revient tout cour
            En assez mauvais equipage,
            Le poil crasseux et mal peigné
            Et le front aussi renfrongné
            Qu'un Escuyer qui tanse un page,

            Quand ce vieillard desja cassé,
            D'un compliment du temps passé,
            A nous bienveigner s'esvertuë,
            Il me semble que son nez tors
            Se ploye, et s'alonge, à ressors,
            Comme le col d'une tortuë.

            Force vieux Soldats affamez,
            Mal habillez et mal armez
            Sont ici couchez sur du chaume,
            Qui racontent les grands exploits
            Qu'ils ont fait depuis peu de mois
            Avecque Monsieur de Bapaume.

            Ainsi nous nous entretenons
            Sur le "cou" comme des guenons,
            Pour soulager nostre misere :
            Chacun y parle en liberté,
            L'un de la prise de Paté,
            L'autre du siege de Fougere.

            Nostre hoste qui n'a rien gardé,
            Voyant notre souper fondé
            Sur d'assez foibles esperances,
            Sans autrement se tourmenter,
            Est resolu de nous traitter
            D'excuses et de reverences.

            Et moy que le sort a reduit
            A passer une longue nuict
            Au milieu de cette canaille,
            Regardant le Ciel de travers
            J'escris mon infortune en vers,
            D'un tison contre une muraille.

            Honorat de Bueil, seigneur de Racan

            J'ai remplacé les mots d'origine par les mots en guillemets, ils me semblaient un peu obsènes, que l'auteur m'excuse sous sa tombe!
            Dernière modification par samirdavid, 28 janvier 2006, 10h56.
            Page blanche

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            • #7
              TU AURAS L'IMPRESSION D'EXISTER
              MAIS AU FAIT TU EXISTE
              ESSAYE QUAND MEME DE GARDER LA TETE ET
              TU VERRAS
              TU N'AURAS QU'UNE CHOSE EN TETE C'EST VIVRE LE PRESENT
              ET LA TU REGRETTERAS
              TOUS CES JOURS PERDUS
              Merci l'éco. ton poème a laissé, chez moi, ses échos
              La maladie et la douleur ont toujours accompagné l'être mortel
              Sur cette terre, vielle comme la misère...nul n'est immortel
              Page blanche

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              • #8
                Pourquoi tant de tristesse dans vos mots, vous nous donnez l’impression que tout est fini, il n’y a plus de lueur, plus d’espoir. Vous donnez cette impression à cette personne que toutes les portes sont fermées, alors qu’il y’a toujours une petite porte ouverte quelque part. Faut juste savoir la déceler.

                Pour arriver à comprendre un malade, est ce possible ? Faut peut être avoir cette capacité de ressentir les choses telles quelles sont, avoir cette finesse et délicatesse de cœur. Je ne saurais répondre à ces questions

                Il ne faut jamais oublier que demain est un nouveau jour. La vie continue et rien ne l’arrêtera

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                • #9
                  Vague

                  Pourquoi tant de tristesse dans vos mots, vous nous donnez l’impression que tout est fini, il n’y a plus de lueur, plus d’espoir. Vous donnez cette impression à cette personne que toutes les portes sont fermées, alors qu’il y’a toujours une petite porte ouverte quelque part. Faut juste savoir la déceler.
                  @vague: merci pour ta réponse vague de fraîcheur, il y a des haut et des bas
                  dans la vie, on parle de tout et même de la mort, on se laisse aller et se vider de tout ce qui est négatif. On reprend son bonhomme de chemin avec un coeur plein de joie, les amis sont là, chacun donne un peu de soi et on se lance sur sa voie. Aujourdh'hui on chante tristesse, demain le bonheur reprendra le dessus avec tant d'adresse...
                  Page blanche

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                  • #10
                    Faudrait-il, peut être, mieux parlé de ses choses positives, gaies, oublier tristesse, la mort, maladie et tant de malheur. Peut être relater diminue l’ampleur de la souffrance de la personne peinée.

                    J’aime mieux lire les choses positives, c’est ma façon de voir les choses, mais j’en suis certaine qu’une personne malade ce n’est pas de ça qu’elle voudra entendre, bien au contraire. Vous lire, vous la déprimerez encore plus, racontez lui les belles choses mêmes si cela ne doit pas exister.

                    Comme cette histoire de deux personnes hospitalisées, l’une est aveugle et son compagnon était au lit de mort, il lui a décrit la beauté des paysages, la beauté de la vie (même si cela était imaginaire) mais il a réussi à lui redonner cet espoir, cette conviction que la vie demeurera belle malgré tout.

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                    • #11
                      bonjour Vague

                      Je suis d'accord avec toi
                      Le problème est que trop peu de gens ont le courage du bel exemple de l'aveugle.
                      Et l'aveugle lui, n'était il pas seul face à la maladie ?
                      Les gens en pleine santé oublient de réconforter les malades qui leur sont proches, ils oublient qu'un jour la maladie peut frapper à leur porte.
                      Bien sûr, réconforter comme il le faut n'est pas dû à tout le monde, je reconnais que c'est tout un art.

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                      • #12
                        Vague

                        J’aime mieux lire les choses positives, c’est ma façon de voir les choses, mais j’en suis certaine qu’une personne malade ce n’est pas de ça qu’elle voudra entendre, bien au contraire. Vous lire, vous la déprimerez encore plus, racontez lui les belles choses mêmes si cela ne doit pas exister.
                        J'espère que je ne t'ai pas causé de la peine, tant mieux pour toi si aime lire que les choses positives, c'est une belle façon de voir les choses...tout le monde ne se ressemble pas. Perso, c'est le côté poétique qui m'interesse dans ce genre de poèmes élegiques, ressortir l'energie négative pour en faire de belles choses.
                        Et si tu lit bien mon poème, il n'est pas tout à fait triste...il chante par cette rime blanche dans les deux quatrains. Il y a une danse rythmée dans le troisième quatrains en utilisant la rime plate tout en faisant un mariage entre la rime femenine et la rime masculine.
                        Dans le troisième quatrain, c'est toujours la rime plate et dans ses deux derniers vers, j'ai utilisé la rime pauvre (pour ne pas oublier les pauvres).
                        Dans le dernier quatrain, je reviens à la rime blanche et masculine pour exprimer une obssession sur le plan de la consonnance !
                        Les deux derniers vers exprime l'espoir de voir les lumières de Dieu.
                        Enfin c'est ma façon d'analyser mon propre poème et de voir les choses...

                        A plus tard...
                        Page blanche

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                        • #13
                          Et l'aveugle lui, n'était il pas seul face à la maladie ?
                          Un malade se forge une foce de caractère, être seul à affronter,peut être, mais qui dit qu'il n'était pas heureux?

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                          • #14
                            Les gens en pleine santé oublient de réconforter les malades qui leur sont proches, ils oublient qu'un jour la maladie peut frapper à leur porte.
                            Bien sûr, réconforter comme il le faut n'est pas dû à tout le monde, je reconnais que c'est tout un art.
                            Merci mancelle, c'est trés touchant et beau à la fois ce que tu dit là...

                            A plus tard...
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                            • #15
                              Tu ne m'as pas causée de peine. Ce n’est nullement un reproche que je vous fais, j’ai juste exprimé un point de vue, ne le prenez pas mal.

                              Sans rancune

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