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Le gré à gré permis pour les entreprises publiques en Algérie

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  • Le gré à gré permis pour les entreprises publiques en Algérie

    La prochaine mouture du code des marchés en Algérie rectifie le tir en faveur des entreprises nationales.

    C’est ce que le ministre de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, a assuré, hier, en marge d’une rencontre d’évaluation des services externes de son secteur. Il est ainsi question de porter la préférence nationale de 15 à 20 % et même à 25 %. Mais aussi d’alléger les exigences en matière de caution de bonne exécution et de garantie, en permettant des avances aux maîtres d’œuvre. Voire, le nouveau code restreindra les avis d’appel d’offres nationaux selon la taille du projet et introduit l’allotissement des grands projets entre les entreprises spécialisées.

    De même, le gré à gré sera permis «spécifiquement » entre les entreprises publiques dans cette nouvelle mouture qui autorise aussi les avis d’offres d’appel restreints. Le recours à la sous-traitance sera également encouragé à travers des mesures de bonification.

    A charge, cependant, selon Mustapha Benbada, de respecter le critère qualité. La mise à niveau, un nouveau programme En ce sens, un nouveau programme de mise à niveau des petites et moyennes entreprises sera lancé. Il intègre, selon Mustapha Benbada, le programme national enclenché en 2005 et la problématique industrielle.

    A l’horizon 2014, ce dispositif concernera 20 000 PME, soit 4 000 entreprises par an. Il vise les entreprises notamment industrielles mais qui activent hors les secteurs du commerce, l’import- export, les finances, la pêche, l’agriculture et l’énergie. Une enveloppe de 150 à 200 milliards de dinars sera mobilisée et libérée «au fur et à mesure» de l’avancement du programme. Par ailleurs, une nouvelle mouture de la loi d’orientation de la PME est en cours de finalisation juridique et sera soumise durant ce semestre à l’aval du gouvernement, indique M. Benbada.

    Une nouvelle loi pour les PME

    Le nouveau texte élargit la définition de la PME aux entreprises qui affichent un chiffre d’affaires de 4 milliards de dinars (2 milliards de dinars dans l’actuelle version) et un total des bilans de 1 milliard de dinars (500 millions de dinars). A contrario de l’actuelle loi, la prochaine mouture incite à la création d’infrastructures et dispositifs d’accompagnement de la PME et de l’artisanat sans préciser obligatoirement leur nature.

    Dans cet ordre d’idées, Mustapha Benbada a indiqué que le programme de réalisation de 132 infrastructures d’appui et de soutien aux entreprises du secteur (centres de facilitation, pépinières, maisons de l’artisanat,…) a été réalisé et livré ou en voie de l’être à 85 %. Quant aux 15 % restants, ils seront réalisés dans le cadre du programme en cours à l’horizon 2014. En expliquant que la réalisation de ces 15 % a été retardée par des difficultés financières (des autorisations insuffisantes…), un manque d’assiettes foncières ou des erreurs d’inscription.

    Cela même si 40 % du programme quinquennal 2005-2009 a été constitué par des projets tardifs du Plan de soutien à la relance économique (PSRE), rappelle M. Benbada. Des milliards de dinars alloués Satisfait par la création de plus de 120 000 PME, Mustapha Benbada est optimiste quant à la réalisation de 200 000 unités durant le prochain quinquennat.

    A charge, cependant, d’améliorer l’environnement global de l’entreprise, de développer un réseau d’information, accompagnement et de formation au profit de l’entreprise, et de bien profiter de la dynamique générée par la dépense publique. En notant que le secteur de la Pme va bénéficier d’une enveloppe de 8 à 10 milliards de dinars pour la réalisation d’infrastructures d’appui, sans compter les 15 à 20 milliards de dinars au titre des comptes d’affectation spéciaux.

    par Le soir
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