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Sonatrach : Pas de mise en liberté pour les sept prévenus

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  • Sonatrach : Pas de mise en liberté pour les sept prévenus

    La chambre d’accusation près la cour d’Alger a confirmé, tard dans la soirée de mercredi, les mises sous mandat de dépôt prononcées par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, il y a une dizaine de jours, dans le cadre de l’affaire Sonatrach.

    Sans surprise aucune, la décision concerne les deux enfants du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, l’ancien PDG du CPA, et leur associé, un entrepreneur privé, Hachemi Megahaoui et son fils, ainsi que deux vice-présidents de Sonatrach, Benamar Zenasni, chargé de l’activité transport par canalisation (TRC) et Belkacem Boumedienne, chargé de l’activité Amont (exploration et production).

    Une quinzaine d’avocats avaient plaidé hier, leur mise en liberté provisoire, arguant du fait que les prévenus « présentent des garanties suffisantes pour leur permettre d’être à la disposition de la justice à n’importe quel moment ». Le parquet a, quant à lui, demandé leur maintien en détention, eu égard, a-t-il expliqué, de « la gravité de l’affaire et de l’implication des mis en cause ».

    La chambre d’accusation aura à examiner, dimanche prochain, les demandes d’une quinzaine d’autres avocats qui plaident la liberté pour les sept autres prévenus placés sous contrôle judiciaire, dont le PDG de Sonatrach, son vice-président chargé de l’activité commercialisation, Chawki Rahal, ainsi que d’autres cadres dirigeants. Pour sa part, le représentant du ministère public a contesté la décision du juge, en plaidant la mise sous mandat de dépôt de l’ensemble des mis en cause.

    A signaler que ces derniers sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont corruption, violation de la réglementation des marchés publics, négligence et association de malfaiteurs. Des griefs, pesant très lourd, qui tombent sous le coup du tribunal criminel si la chambre d’accusation les confirme. Il s’agit en fait de passation de plusieurs marchés de gré à gré pour l’installation d’équipement de sécurité au profit d’un groupement algéro-allemand entaché d’illégalité et dont les auteurs présumés auraient perçu des commissions, et surestimé les coûts des réalisations.

    Par Salima Tlemçani, El Watan
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